Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1954, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Sérénade pour une souris défunte: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Sérénade pour une souris défunte»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis !
Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique.
Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné.
Brusquement, je sens que ce mec est innocent.
Une drôle de sérénade en perspective !

Sérénade pour une souris défunte — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Sérénade pour une souris défunte», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Allons, les gars, on ne va pas se tirer la bourre pendant mille ans ! On va faire un petit marché : je vous dis tout et vous me laissez la vie sauve, c’est d’accord ?

Les deux hommes se regardent.

— C’est d’accord, décide Stone.

Il a la voix aussi innocente que celle du gars qui vend sa petite sœur pour pouvoir s’offrir un costume neuf. Faudrait être un lardon de cinq piges pour s’y laisser prendre !

Mais je fais mine d’encaisser ses salades comme argent comptant.

— Eh bien ! voilà, fais-je.

Je shoote puissamment en assujettissant bien mon coup. Ma godasse quitte mon pinceau et décrit une brève trajectoire qui la conduit droit sur la pommette du mec blond…

Ce dernier pousse un juron qui doit réveiller les naturels du Congo. Il tire au jugé, tout en levant son arme en un geste de parade et la balle siffle à mes oreilles.

Je ne perds pas mon temps, je vous jure. Tant pis pour le revolver et son stock de valdas. Je décris un bond qui laisserait baba un léopard diplômé de l’académie des sports et j’atterris en plein dans le buffet de mon mitrailleur. La collision lui fait pousser un « Aah ! » terrifiant. Un nouveau saut et me voilà à pieds joints sur un beau gilet. Ça représente près de deux cents livres et vous conviendrez que ça se pose un peu là en fait de cataplasme.

L’oxygène se taille de ses poumons comme les rats d’un grenier en flammes. Ça fait un petit bruit rigolo de pneus crevés… Ma rage est telle que je ne me sens plus. Je lui refile un coup de talon dans le pif, un autre sur la tempe. Bref, le petit gars ne se souvient bientôt plus s’il est Ramsès II ou le petit lord Fauntleroy.

Je ponctue chacun de mes coups d’une exclamation qui fouette mon énergie.

— Tiens, vache ! Tiens, ordure ! Tiens, pourri !

Il geint :

— Non, non ! Arrêtez, pardon…

Puis il ne geint plus du tout…

Un filet de sang coule de son blair, un autre lui sort de l’oreille. Ses yeux ressemblent à ceux de ces lièvres qu’on voit à l’étalage des marchands de venaison.

— Tu as ton compte, hein, ma carne ? je lui demande…

Mais je n’attends pas la réponse…

Presto je me baisse pour ramasser le soufflant.

Je n’ai pas besoin de me relever. Ici, c’est une maison où l’on vous facilite le boulot. Je prends un de ces gnons sur la théière qui compte dans la vie d’un flic…

Je pige que le père Stone vient de prendre part aux réjouissances. Si ça n’est pas son dessus de bureau en marbre qu’il m’a téléphoné sur l’occiput, c’est un duvet de canard !

Je dodeline comme un taureau touché à mort, puis lentement je me précipite à l’avance du plancher.

Un long moment j’ai l’impression d’être allongé en pleine mer, sur un radeau pneumatique moelleux comme du Montbazillac.

La mer est bleue… Bleue à dégeuler…

Et elle danse, madame !

Je ferme les yeux et je lâche la rampe.

TROISIÈME PARTIE

CHAPITRE XI

Où il est question d’un aspirateur

J’ouvre les yeux. Sous mon cuir chevelu un moteur d’avion se déclenche aussitôt. Alors je me hâte d’abaisser mes stores.

Chose curieuse, cette sensation de tangage mou que j’éprouvais a repris et je me crois toujours sur la grande bleue…

J’essaie encore une fois d’ouvrir les yeux, mais va te faire voir ! Le moteur éclate instantanément…

Il faut te résigner, San-Antonio… Tu te crois toujours le plus fortiche, mais la vie te prouve le contraire. En ce monde, personne n’est le plus fortiche. Chacun trouve son maître…

En ce moment, je sens que c’est fini pour ma pomme. Je dois avoir une fracture du crâne carabinée… Autant dire que je suis scié.

Reste plus à votre petit pote qu’à passer un gentleman agreement avec le Bon Dieu…

Non seulement ma tête est sur le point d’exploser, mais j’ai une fièvre de bourrin. Mes dents claquent comme le dentier qu’une vieille demoiselle a posé sur un roman d’horreur avant de s’endormir.

Et non seulement j’ai un petit quarante qui me va bien au teint, mais aussi je souffre d’un horrible mal de cœur. Un peu comme si j’avais avalé un baquet de harengs salés. Mes tripes me remontent dans la gorge ; ma langue est enflée… Oh ! ce que j’en ai classe de l’existence !

Un type qui chercherait une peau d’occasion pour en faire des blagues à tabac, chiche ! je leur fourgue la mienne avec son contenu !

Si au moins le plancher s’arrêtait de danser… Il ne va pas m’achever, le père Stone ? Il pourrait pas me filer une bastos dans la boîte à penser ? Dites ?…

« Bon Dieu de bon Dieu, je me dis. San-Antonio, mon gosse, si tu n’es pas foutu de surmonter tout ça, tu n’as qu’à rendre ta belle âme au diable. Es-tu un homme ou une souris ? »

Une autre voix, enfouie en moi, répond :

« Ta gueule ! Je suis un homme, d’accord ; mais un homme ça n’a jamais été grand-chose… »

Pourtant je me force à garder mes yeux ouverts.

« Tant pis si j’en crève ! » décidé-je.

Je constate que la persévérance est toujours récompensée. Peu à peu, mon moteur faiblit, je sens que je suis sur le mieux.

Je m’étonne alors d’en être quitte à si bon compte. Voilà qui est bizarre. Je n’entends aucun bruit… J’ai le tapis sous mon nez, et ce tapis danse, danse…

Je parviens, en ramenant les jambes sous moi, à m’agenouiller, seulement voilà-t-il pas que le plancher remonte brutalement et que je pars à la renverse ?

Va falloir le clouer, tout à l’heure pour le faire tenir tranquille. Je stoppe net ces projets.

Je ne suis plus dans le bureau de Stone. L’endroit où je me tiens allongé est petit et sent le ripolin. Il y a des trucs en cuivre un peu partout. En guise de fenêtre : un hublot ! Parfaitement, un hublot !

Je comprends alors que le plancher a le droit de bouger : nous sommes sur l’eau… Mon rêve n’en était pas un…

Je me traîne à quatre pattes jusqu’au bas du hublot. En m’agrippant à la cloison j’arrive à hisser un œil à la hauteur du disque de verre…

Ah ! mes potes ! À moi, Mac-Mahon ! Que d’eau, que d’eau !

Nous sommes en pleine mer. Et la mer n’est pas belle. Il y a des vagues grises, ourlées d’écume… V’là que ma poésie se pointe au rambour maintenant ! Elle tombe bien, celle-là, comme si c’était le moment. En guise de fleur de rhétorique, je cultive plutôt la fleur de nave !

En pleine mer, moi, San-Antonio, un mec qui se sent perdu devant un verre d’eau… La flotte, je peux pas piffer ça ! Surtout lorsqu’elle est salée…

Dans mon crâne, le moteur s’est tu pour laisser place à la grosse rumeur de l’océan. Des petits feux d’artifice partent sous mon dôme et m’éblouissent.

En zigzaguant je gagne une table à toilette rivée à la cloison. Dieu soit loué (louez aussi ! comme disait un directeur de théâtre) il y a de l’eau de Cologne dans un flacon. Je me la renverse sur le cassis. Ce que ça peut faire du bien !

Je me sens beaucoup mieux. Tenez, on me donnerait un coup de gnole que je reprendrais goût à l’existence…

Mais les vaches n’ont pas laissé traîner la moindre gouttelette de rye !

Alors je me traîne jusqu’à la couchette et je m’y allonge. L’essentiel pour l’instant est de récupérer…

Je dois avoir une plaie à la tête car l’eau de Cologne me brûle maintenant comme du vitriol. Son odeur accentue mon mal de cœur… J’y tiens plus…

En gémissant, je me tourne de côté et je décroche les wagons !

Une heure s’écoule ; du moins d’après mon estimation. Mais allez vous fier à l’estimation d’un zig aussi groggy. Si vous preniez un casque de scaphandrier et que vous l’emplissiez de choucroute, vous obtiendriez à peu près ma tête du moment…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Sérénade pour une souris défunte»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Sérénade pour une souris défunte» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Sérénade pour une souris défunte»

Обсуждение, отзывы о книге «Sérénade pour une souris défunte» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x