Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte

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Sérénade pour une souris défunte: краткое содержание, описание и аннотация

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Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis !
Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique.
Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné.
Brusquement, je sens que ce mec est innocent.
Une drôle de sérénade en perspective !

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CHAPITRE X

Où il est question de la mer qu’on voit danser

Des chiffres sur un bouton. Et la porte du coffre s’ouvre. Ça me fait penser aux histoires loufoques, vous savez ? Étant donné que le bateau fait vingt nœuds à l’heure et qu’il va à Gibraltar, quel est l’âge du capitaine ?

Enfin je reviens de ma stupeur et, me promettant d’examiner cette relation de bouton à coffre un peu plus tard, j’inventorie le contenu de ce dernier…

Il y a tout d’abord une pile de dossiers. Je ne cherche pas à les ouvrir car ils contiennent des paperasses rédigées en anglais, c’est-à-dire illisibles pour moi.

Ces dossiers occupent les deux rayons supérieurs. Mais dessous se trouve comme un autre coffre dans le grand. Fort heureusement, ce petit enfant dans les entrailles de sa mère s’ouvre à la clé, donc mon appareil lui convient.

En effet, une rapide démonstration et j’en ai raison. Ouf ! Ce que j’aurai pu forcer comme lourdes, cette nuit ! Parole, je vais en rêver bientôt…

Dans le petit coffre il y a une multitude de petits sacs en cuir.

— De l’or ! je murmure…

Et mon cœur se met à cogner. Le cœur des hommes — même celui des honnêtes bourdilles de mon espèce — se met toujours à faire du ramdam lorsqu’il se trouve devant un amoncellement de jonc. Doit y avoir une influence qui relève du magnétisme dans ce phénomène…

En tremblant un peu je m’empare du sac de cuir. Chacune de ces poches est de la dimension d’une livre de farine… en paquet.

Je l’ouvre. Cramponnez-vous bien : c’est pas du gold mais bel et bien de la farine que le sac contient. Du moins cette poudre blanche a-t-elle toutes les apparences du froment.

Seulement je ne vous souhaite pas de becqueter du brignole fabriqué avec ça ! Ah ! foutre non ! Car cette farine ne s’emploie qu’en toute petite quantité. Et on ne se la met pas dans la bouche mais dans le nez. Bref ! il s’agit de neige, de coco, quoi !

Il doit bien y en avoir une vingtaine de kilos en tout. Non, mais vous vous rendez compte d’une fortune ?

Je commence à entraver pas mal de choses maintenant.

Je referme mon sac-échantillon et le remets dans le coffre. Décidément, je viens de marquer un point capital dans la marche de l’enquête…

Et ce, sans jacter un mot d’anglais, sans avoir les moyens formidables du Yard… Lorsque le Brandon va savoir ça, je suppose qu’il va sortir de sa réserve… Mon rêve serait de l’entendre dire merde ; même en anglais, ce serait marrant et ça ferait plaisir à l’esprit de Cambronne s’il rodaille dans le secteur.

Seulement, voyez-vous, ça n’est pas tout de suite que je pourrai révéler le pot aux roses à mon british collègue.

Non, et ce ne sera peut-être jamais car lorsque je me retourne je constate sans plaisir que je ne suis pas seul dans la pièce.

Dans l’encadrement de la porte se trouvent deux hommes. L’un est le bon M. Stone, l’autre un grand jeune homme au gilet de daim marron. Stone a les mains dans ses poches, mais le jeune homme, par contre, tient un revolver à gros barillet et à canon court. C’est une de ces armes qui font dans la bidoche des trous grands comme l’entrée de Prisunic…

Et si vous voyiez le grand jeune homme, vous ne douteriez pas un instant de son envie de tirer.

Il a un menton carré, proéminent. Des yeux fauves, si terribles qu’ils foutraient les jetons à un boa constrictor. Son front est sillonné de rides rageuses et une mèche lui pend entre les sourcils.

— Un petit malin, hé ? murmure-t-il dans un français parfait.

Si ce mec n’est pas né à Paris, il a du moins été élevé à Saint-Cucufa…

— Oh ! fais-je, un compatriote… Ça fait rudement plaisir d’entendre parler sa langue maternelle… C’est brusquement comme si le clocher de mon village venait me rendre une visite de politesse.

Il hausse les épaules…

— Le clocher de ton village va te sonner les cloches, poulet…

— Allons, trésor, ne te fâche pas…

— Garde tes petits mots pour amadouer le diable, dit-il…

Il avance légèrement le bras pour me plomber.

— Non, intervient Stone… Pas ici… Il y aurait du sang et de la cervelle partout, rien n’est plus écœurant…

— Merci, Mr Stone, fais-je. Vous êtes bien aimable…

Son sens de l’hygiène et de la propreté prolonge ma gentille existence de quelques instants. Quelques instants ne sont pas à dédaigner, surtout lorsqu’il s’agit des derniers.

L’autre ramène son feu contre sa hanche, mais l’orifice noir ne me perd pas de vue pour autant…

— Comment êtes-vous arrivé ici ? questionne Stone.

— Vous n’avez jamais entendu parler du petit doigt ? Explique-lui, toi, le mitrailleur…

— Répondez ! intime Stone.

Il enchaîne :

— Comment avez-vous trouvé la combinaison de ce coffre ?

— Devinez ?

Maintenant il ne s’agit plus d’ergoter… Je dois gagner du temps coûte que coûte si je veux sauver mes os. En un temps record je fais un tour d’horizon…

Stone est à la tête d’un trafic important de stupéfiants. Ma visite de tantôt lui a filé les copaux et il s’est dit que je devais aller engraisser les asticots au plus vite. Alors il a attaché à mes pas le gars au gilet de daim (dont il ne savait pas que je connaissais l’existence) avec mission de m’envoyer le potage à la première occase.

À cet instant, ma mort était décidée à titre, si l’on peut dire, préventif.

Seulement, depuis qu’elle a raté, il est intervenu un fait capital : j’ai découvert le stock de neige et j’ai su ouvrir le coffre, Stone ne peut plus laisser exécuter un gars détenteur de ce secret avant de savoir d’où il sort… Ce serait de la dernière imprudence…

Donc, si je la boucle et si je suis capable de planquer le bouton, j’ai une chance de me prolonger et, qui sait, de m’en sortir…

Pourvu que Stone comprenne bien tout cela…

— Je ne sais pas si vous réalisez très bien la situation, dit-il ; mais l’heure n’est plus aux plaisanteries stupides. Vous allez parler, et parler vite… Et tout nous dire…

— Oh ! Mr Stone, fais-je, connaissez-vous la France ?

— Vous dites ?

— Vous savez que la cuisine française est la meilleure du monde ?

— Que signifie ?

— Enfin, vous me demandez de vous parler, je vous parle…

Il blêmit ; ses doigts noueux se crispent.

— C’est un malin, dit le garçon blond… Je savais pas que les poulets étaient aussi futés. Jusqu’ici, tous ceux que j’ai mis en l’air avaient une cervelle dure comme une bordure de trottoir…

« Et puis d’abord, reprend-il, qu’est-ce que tu fous ici ? Un poulet français, c’est fait pour emmerder les gens de France… »

— Suppose que j’aime les voyages….

Du moment qu’on bavarde, y a du bon. Je me suis toujours sorti des situations périlleuses lorsqu’on se mettait à tailler une bavette, les types qui voulaient me dessouder et moi.

Si vous saviez comme j’ai l’œil… Je me dis, par exemple, que le soufflant du gars pèse dans les deux kilos et qu’on se fatigue de tenir deux kilos trop longtemps…

De fait, insensiblement le canon de l’arme s’abaisse tandis que le garçon blond discute le bout de gras.

Mine de rien, je fais une rapide évaluation. Elle me conduit à penser que si le zig pressait la détente de son feu, la balle ne risquerait guère de m’atteindre que les cannes, ce qui n’est pas rigoureusement mortel…

Je remercie le ciel d’avoir choisi comme chaussures des mocassins noirs ; c’est-à-dire des pompes qu’on peut ôter sans avoir à les délacer. Je fais mine d’être fatigué de ma position debout et je me mets à danser d’un pied sur l’autre. En réalité, ce manège a pour but de me permettre de dégager mon pied gauche. Lorsque la godasse ne tient plus à ma personne que par le coup de pied, je murmure…

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