Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte

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Sérénade pour une souris défunte: краткое содержание, описание и аннотация

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Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis !
Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique.
Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné.
Brusquement, je sens que ce mec est innocent.
Une drôle de sérénade en perspective !

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Je guette le bonhomme sans qu’il s’en doute.

Lorsque le nom de la morte est prononcé, il bat rapidement des paupières comme une chauve-souris éblouie par la lumière. Ce signe-là ne trompe pas ; du moins il ne trompe pas un flic de mon espèce qui a appris à lire sur la bouille de ses contemporains mieux que dans son journal habituel. Duggle connaît au moins ce nom, Auburtin. Dans cette histoire tout se tient par les cheveux, c’est ma conviction profonde. Tenez, je vais faire un charmant jeu de mots (du moins c’est moi qui le dis) : oui tout le monde est à tu et à toi.

Les victimes et les assassins ; les innocents et les coupables.

Quelle salade, ma douleur !

— C’est parfait, dis-je à Grace, laissons cet honorable électricien, maintenant…

J’adresse un sourire perfide au chétif et je fonce à l’extérieur.

Je fonce comme un bourrin qui se détache du peloton et qui sait qu’il franchira en grand vainqueur la ligne d’arrivée. Maintenant j’ai les cartes en main, la partie reste à jouer…

Deux objectifs seront à atteindre ; simultanément de préférence : primo, avoir une conversation avec Higgins ; deuxio, en avoir une autre avec le grand jeune homme au gilet de daim.

— Allez fillette, dis-je à Grace, cette fois on met le cap sur Bath.

DEUXIÈME PARTIE

CHAPITRE VIII

Pas si Bath que ça !

Non, Bath n’est pas si bath que ça et surtout pas aussi petit que je ne me l’étais imaginé d’après les dires de mon compatriote, le garagiste de Northampton.

C’est une ville industrielle assez noire. Plus triste encore que le reste du pays. Le ciel y est bas, la mer y souffle des nuages que la suie semble souder solidement les uns aux autres. J’ai la sensation que le soleil, écœuré par le paysage, s’est trissé ailleurs, histoire d’éclairer une autre planète dont les habitants seraient moins locdus.

Il fait si gris qu’on se croirait au crépuscule, et pourtant, c’est au milieu de l’après-midi que nous arrivons. Grace, bercée par la voiture et aussi soûlée de caresses, s’est endormie. J’ai sa tête sur mon épaule. Ses cheveux me caressent la joue. Je penche un peu ma hure pour humer son tendre parfum. Cette môme, c’est la seule chose intéressante que j’aie trouvée au cours de ce lugubre voyage. Vous allez finir par croire que je suis anglophobe, ce faisant vous vous mettriez le finger dans l’œil jusqu’à l’épaule. Seulement, débarquer dans un pays inconnu en plein brouillard pour venir y voir pendre quelqu’un, découvrir des cadavres dans les jardins et apprendre que les bistrots ferment l’après-midi, voilà qui ne vous met guère dans une bonne ambiance touristique.

Comme la route était assez longue, on s’est arrêté dans une auberge, sur les bords de la Tamise. On y a bouffé comme des malheureux. Chez nous, à l’Armée du Salut on graille mieux que ça, et pour moins cher.

En partant j’étais tellement mécontent que j’ai fait un peu de pelotage sur la personne de Grace histoire de me dégourdir les doigts ; un peu comme un pianiste qui fait des gammes ou un chanteur des vocalises.

Grace s’est départie de son flegme national. Elle s’est mise à gueuler des trucs terribles, tout en anglais-pâmé ! Il nous a fallu un bout de temps pour nous y retrouver.

Enfin, malgré cet intermède burlesque, nous voilà à Bath. La grisaille m’envahit à nouveau. Le premier épicemard venu, je lui achète une bouteille de raide, nature, pour me rebecqueter. L’homme a besoin de faire son plein d’essence dans ces cas-là.

Je freine en voyant un bureau de poste. Cette manœuvre éveille ma douce amie.

— Où sommes-nous ? demande-t-elle.

— À Bath…

Elle s’accroche à mon bras.

— Dites, implore-t-elle, m’aimez-vous ?

— Tu ne sauras jamais à quel point, fais-je.

Elle est choucarde, c’est vrai. Elle se fait calcer comme une reine, c’est vrai encore, pourtant faudrait pas qu’elle se mette à me jouer la sérénade en permanence. Y a le bouillavage d’un côté — et d’un bon côté — mais y a aussi le turbin.

Je descends et je m’enfonce dans la porte-tambour du bureau de poste. L’annuaire du téléphone ! Vite !

Je cherche les « T ».

Il y en a toute une séquelle. Mais je ne dégauchis pas de Tone. J’éprouve un choc au battant. Mon copain Alexandre se serait-il gouré ?

J’appelle Grace et je lui dis de téléphoner au garage Excelsior de Northampton.

— C’est toi, Alexandre ?

Il reconnaît ma voix illico.

— Commissaire ! Alors, qu’est-ce qui t’arrive ? La guimbarde est en panne ?

— Non. C’est moi qui suis en panne. Je ne trouve pas de Tone, dans l’annuaire du téléphone de Bath.

— Sans rire ? Pourtant je suis certain du blaze ; plus je gamberge à ça plus je sais que je ne me trompe pas.

— Peut-être que le zig n’a pas de bignou. Tu ne te souviens pas de l’adresse exacte ?

— Tu me prends pour Inaudi, sans blague !

— Tu sais, c’est grand, Bath… C’est grand et c’est moche !

— C’était peut-être en meublé qu’il habitait, le copain… Et pourtant un type qui habite en meublé n’a pas des bobines de voiture à prêter à ses copains ; tu devrais voir dans les garages…

— Il n’y avait pas le mot garage dans l’adresse ?

— Ça non, j’en suis sûr !

Je soupire :

— Eh bien ! ma foi, je vais voir. Je tenais simplement à t’entendre confirmer ta certitude de ne pas faire erreur…

Alexandre, c’est le type des illuminations de dernière seconde.

Comme je vais raccrocher, il brame :

— Attends !

— T’as une idée ?

— Oui… Je parie que tu as cherché dans les T, non ?

— Et alors, s’il s’appelle Tone ?

— Ça vient de l’accent anglais, faut croire que je l’ai maintenant. Ça se prononce Tone mais ça s’écrit Stone… Stone veut dire caillou. Tu entraves ? Caillou Bath, j’avais retenu ça parce que c’était amusant.

Je n’en écoute pas davantage. Je raccroche si vivement que le déclic doit lui perforer le tympan.

Je ne trouve pas de Tone, mais alors, cette fois, des Stone, j’en ai à ne savoir qu’en faire. Si vous en avez besoin, ne vous gênez pas et profitez de l’occase : je les brade ! Quatorze en tout !

Avec ça je suis beau… Je ne sais pas par quel bout les attraper.

Je réfléchis un brin ; et je décide de les contacter par téléphone, d’abord parce que ça ira plus vite, ensuite parce que le couple que nous formons, Grace et moi, doit avoir l’air bizarre.

Je donne mes instructions à la pépée et je lui prends une douzaine de jetons.

Le numéro commence.

À chaque correspondant, elle demande s’il est M. Stone. Lorsqu’elle a l’intéressé, elle lui dit qu’elle l’appelle de la part d’Higgins.

Les gonzes demandent qui est Higgins ou lui font répéter le nom.

Elle donne un hâtif signalement de l’homme aux cheveux gris et mentionne l’Hillmann rouge. Quand elle est bien sûre que le Stone du moment ne connaît pas le locataire du sinistre pavillon, elle s’excuse et raccroche.

Le manège dure un bon bout de temps au huitième, un zig à la voix nasillarde (je tiens l’écouteur) demande qui est à l’appareil.

— Une amie d’Higgins. Je voudrais vous voir.

— Pourquoi ?

— C’est privé.

— C’est bon, arrivez !

Lorsqu’elle m’a traduit ces quelques répliques, je jubile vachement.

Remarquez que je me fais une fausse joie sans doute, mais j’aime bien avoir du nouveau dans une enquête, c’est, au fond, comme une maison que l’on construit moellon par moellon.

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