Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte

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Sérénade pour une souris défunte: краткое содержание, описание и аннотация

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Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis !
Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique.
Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné.
Brusquement, je sens que ce mec est innocent.
Une drôle de sérénade en perspective !

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— Si on téléphonait ? je suggère… Remarquez, rien ne presse, au point où en sont les choses…

Elle saute de son tabouret.

— Suivez-moi.

Nous pénétrons dans une étroite cabine au fond de l’établissement.

— Vous allez demander Scotland Yard, fais-je. Une fois que vous l’aurez, réclamez l’inspecteur Brandon, pour le commissaire San-Antonio. Je lui parlerai moi-même : il comprend ma belle langue.

Grace approuve. Elle se met à jacter à la standardiste.

Dans cette étroite cage de bois je me sens tout chose. La chaleur de la fille, son discret parfum, son odeur de blonde me montent directo dans le mirador.

Nos deux corps sont pressés l’un contre l’autre et je sens que si la communication tarde, il va arriver quelque chose dont la conclusion pourrait bien être une tarte sur la gueule du San-Antonio des familles.

Grace parle, se tait, jette un mot à nouveau… Sans doute, au Yard, lui dit-on de patienter…

Enfin, elle me tend l’écouteur.

La passoire d’ébonite a l’odeur de son rouge à lèvres… L’odeur de son haleine…

Elle veut sortir par discrétion, mais, me payant de culot je la retiens et la plaque contre la cloison. Elle ne bronche pas, n’a aucune réaction, simplement sa poitrine se soulève un peu plus vite, un peu plus fort.

— Allô ! lance une voix lointaine.

— Brandon ?

— Yes…

— Ici commissaire San-Antonio…

— All right ! Comment allez-vous, cher collègue ?

— Mieux que Martha Auburtin…

Il laisse glisser une caravane de pointillés. Puis :

— Il lui est arrivé malheur ?

— Plutôt… Elle est enterrée dans le jardin d’un certain Higgins, 122 Custom Market…

— Vous dites ?

Un peu soufflé, le serviteur de la première police mondiale.

— Comment avez-vous découvert ?

— Au pifomètre…

— Quel est cet ustensile ?

Je rigole.

— Une spécialité française, mon bon.

« J’ai voulu interviewer cette fille. Mais elle avait disparu. Je me suis donné la peine de la chercher. Et voilà. Seulement, soyez gentil. Je tiens à rester en dehors du coup, occupez-vous de cela. D’accord ? Mon temps est très limité et j’ai tellement de choses à voir pour aller jusqu’au bout.

— Qu’appelez-vous jusqu’au bout ?

— Jusqu’à la vérité. Je sais, et vous en avez la preuve, qu’il y a un truc carabiné sous ce banal accident causé par Rolle… vous verrez, Brandon. Vous verrez qu’on découvrira un vache pot aux roses, un de ces quatre…

— Un quoi ?

Je soupire… Non, décidément, je ne pourrai jamais m’acclimater dans ce patelin…

— Vous arrivez ici ?

— Immédiatement.

— Peut-être vous rencontrerai-je, dis-je. Vous descendez où ?

— Eh bien ! mais… à l’hôtel du « Lion Couronné », après tout…

— D’accord, si je ne puis y passer je vous laisserai un message, Brandon.

— Vous comptez partir ?

— Je ne sais pas…

— Puis je vous demander quels sont vos projets immédiats ?

— Boire un double scotch…

— Alors à votre santé, commissaire…

Je pose l’écouteur sur sa fourche.

Grace est toujours là, tout près, immobile, à respirer fortement.

Je la regarde comme un gars regarde une fille de qui il a envie.

Elle sent le danger et ouvre la porte. Nous sommes très rouges, l’un et l’autre, lorsque nous arrivons au bar.

— Deux doubles, dis-je d’une voix assurée pour cacher mon trouble.

CHAPITRE VI

Où il est question d’un garagiste qui connaît son métier et d’un mec surnommé San-Antonio ; qui ne fait pas toujours le sien !

Nous lichons nos glass en silence. L’heure tourne, le disque aussi et sûrement la calbombe de la môme Grace aussi car elle vide ses godets comme un brave. Mais elle tient le choc et ça n’est pas tout de suite qu’elle s’écroulera.

Moi, je fais un tour d’horizon en privé.

Jusqu’ici, j’ai trois personnages dans cette histoire : Martha Auburtin, la compagne hebdomadaire de Rolle ; le grand blond au gilet de daim qui semble avoir fait du contrecarre à ce dernier, et Higgins, le locataire de la maison dont le potager sert d’annexe au cimetière de Northampton.

De la première, je sais plusieurs choses ; qu’elle travaillait dans une pharmacie ; qu’elle n’était pas coquette, qu’elle a prétexté un départ subit et surtout qu’elle est morte.

Du second, je sais qu’il porte un gilet de daim marron et qu’il est jeune, grand et blond.

Du troisième, je sais qu’il s’est fait appeler Higgins et qu’il possède un cabriolet Hillmann rouge.

Avec ces détails, il va falloir que je poursuive mon petit bonhomme de chemin dans le brouillard, sans parler l’anglais…

Je tourne vers Grace un regard lourd de réflexions rentrées.

Bon, dis-je, il se fait tard. Je suppose que vous avez envie de rentrer chez vous, non ?

Elle ne me regarde pas mais répond :

— Non.

C’est sec comme un coup de trique.

— Enfin, bougonné-je, je ne vais pas vous trimbaler à mes trousses jusqu’à perpète, non ?

Bien entendu, elle ne peut traduire une phrase aussi particulière et dont aucun dictionnaire ne lui donnera jamais la signification, mais elle en perçoit le sens général.

— Si je vous importune, fait-elle, c’est différent.

Elle glisse de son tabouret.

— Bonsoir. C’était très intéressant.

Déjà elle se dirige vers la porte du pub.

— Hé ! Attendez ! crié-je… Vous n’allez pas vous mettre à faire des complexes ! Je ne demande pas mieux que de vous avoir avec moi, sans vous, maintenant, j’aurais l’impression de me trouver seul au milieu d’une tribu papoue.

— Alors ?

— Ben, seulement j’ai des scrupules…

— On m’a toujours dit que les policiers n’en n’avaient pas…

Elle ne se laisse pas monter sur les targettes.

— Voulez-vous parier que je suis l’exception confirmant la règle ? Mes scrupules font partie des convenances. Je me disais que, peut-être vous aviez quelqu’un qui vous attend.

— Personne ne m’attend.

— À votre âge, c’est anormal…

— Vous trouvez ?

— Et comment, je trouve !

— Mes parents sont morts…

— Et les garçons d’ici, ils font quoi, après le boulot, de la broderie ?

— Plutôt du ping-pong…

Je la boucle. Inutile de piétiner la virilité des naturels de l’endroit. Du reste, leur virilité, elle me paraît assez mal en point comme ça !

— C’est bon, fais-je. Suivez-moi.

En sortant du bar, je suis surpris par l’humidité. La ville n’est plus qu’une monstrueuse éponge. Je me fais l’effet d’un microbe paumé dans le poumon d’un pleurétique.

— Où allons-nous ? demande Grace…

— Attendez un instant, Trésor…

Il me vient une idée… Une idée motorisée…

— Les autos stationnent-elles dehors, la nuit ?

— Non, fait-elle, à cause du brouillard c’est interdit…

— O.K…

Donc, Higgins devait bien carrer son tréteau quelque part lorsqu’il pieutait ici ? Comme il n’y a pas possibilité de garer une voiture dans l’étroit jardinet, j’en conclus qu’il remisait son os dans un garage… Et certainement dans le garage le plus proche de son domicile, c’est normal, non ?

— Faites une chose, Grace, je murmure. Demandez au premier pignouf l’adresse du plus proche garage…

— Entendu.

Avisant un policeman en faction à un carrefour, elle lui pose la question. Le flic se met à tendre le bras en proférant des paroles certainement précises.

— Venez, me dit Grace lorsqu’elle a remercié le zig d’un bref thanks.

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