Frédéric Dard - Bouge ton pied, que je voie la mer

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Bouge ton pied, que je voie la mer: краткое содержание, описание и аннотация

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— Bouge ton pied que je voie la mer, soupira Véra.
J'ai bougé mon pied.
Elle a vu la mer.
Et du même coup, le spectacle le plus effarant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer !
Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote.
On n'a pas le temps de s'embêter.
D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre.
Mais on n'est pas là pour ça, hein ?

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Bon, ça va démener un bout.

Je quitte ma Range Rover et plonge dans ce qui subsiste d’obscurité.

Quelques lignes d’explications, ami lecteur, pour te faire piger la topographie. La maison a la forme d’un rectangle, il lui est adjoint un bâtiment en retrait dont le bas sert de garage et dont le haut a été aménagé pour le personnel. Jouxtant ce garage, plus en retrait encore, se dresse une construction en forme de tour carrée, surmontée de la fameuse antenne dont tu retrouveras mention quelques pages plus avant si je ne docteur Mabuse.

La tour possède une porte, évidemment, et puis une partie vitrée au ras du toit, si bien qu’elle s’apparente presque à un phare. Qui vient d’ajouter « aon » ? Merde, les gars, les calembours c’est moi ! Chacun son turbin, non ?

Je m’y dirige en contournant la compagnie très cosmopolite : il y a là des Arabes, des Jaunes, des autres, des Noirs, des roses, avec en prime la mère Kaufmann. Tous sont bien entendu très affairés et surexcités par l’incendie à grand spectacle. Ils s’interrogent sur ses causes. Attentat ? Accident ?

Tandis qu’ils débattent du sujet, je m’exprime avec mon sésame sur la porte de la tour Prends-Garde. Elle récalcitre passablement, étant d’un tempérament complexe ; mais force reste à la loi.

Bérurier qui est déjà à pied d’œuvre fait le pet en attendant les résultats de mes tripatouillages, comme dirait le Quotidien de Paris .

Il ressemble, ce ne faisant rien, à quelque monstrueuse tapineuse de bas quartiers, allant, venant, tortillant, matant, le pas moelleux, l’œil goulu, le fessier prometteur.

Une voix féminine l’interpelle en anglais :

— Que pensez-vous de tout cela, c’est un acte criminel, n’est-ce pas ?

La mère Kaufmann ! Elle s’est écartée du groupe pour venir à nous.

Sa Majesté reste coite.

— You caneriez net ripite molle, mistresse ? murmure-t-il en adoptant une voix de soprano lyrique, biscotte je spique the britiche plutôt couci que couça.

Moi, je viens d’obtenir satisfaction avec la lourde.

— Embarque Mémère, gars, lui enjoins-je. En souplesse.

Et je pénètre dans la tour.

— Come vouize use, my déhar, propose la Béruchole (j’ai lu Rabelais).

La Kaufmann réagit :

— Mais qu’allez-vous faire au P.C. général ?

Mon camarade n’a pas compris davantage que la première cette seconde question de la grosse frisottée, néanmoins, le sens protestataire ne lui a pas échappé. Alors, tu le verrais dans la Mégère rebutée ! C’est prompt, efficace, donc précis. D’une main il lui saisit la gorge, de l’autre il lui obstrue la bouche. D’un coup de genou dans la hanche, il l’incite à avancer. Quatre pas (de charge) et ils m’ont rejoint.

Je relourde à clé et ferme tous les verrous électriques garnissant la porte blindée. On peut tenir un siège. Un escalier en colimaçon (y en a classe du collier de maçon, je te l’ai trop fait) conduit à une plate-forme éclairée où deux gars discutent de l’incendie généralisé.

— Qu’est-il arrivé ? nous demandent-ils en anglais, eux aussi.

— Sabotage, roucoulé-je.

Je grimpe vivement tandis que Béru immobilise sa prisonnière sous l’escadrin. J’ai dégainé le pistolet-mitrailleur que je conserve le long de mon corps afin qu’il n’entrave pas ma rapide ascension.

L’un des deux hommes est le vieux mec basané qui s’est enfui de la villa du bord de mer : Omar Alam Eriken. Il est survêtu d’une blouse blanche et s’active devant une installation beaucoup plus complexe et sophistiquée que celle que l’on nous a fait sauter sous les miches naguère. La capsule Apollo, mec ! Pour s’y reconnaître dans tout ce bigntz, faut posséder d’autres diplômes que le B.E.P.C.

— Les mains en l’air, vous deux ! beuglé-je en les braquant. Sinon, je balance la fumée.

Cette intrusion les sidère. Ils me considèrent d’un œil dubitatif, puis se regardent et finissent par lever les mains à grand regret.

— Debout !

Ils obtempèrent.

— Placez-vous contre le mur, et pas du côté vitré !

J’obtiens satisfaction.

Je prends place dans un fauteuil pivotant.

— Voilà, bougez plus, on va s’organiser. Tu montes, Gros ?

La voix essoufflée du bovin me parvient des profondeurs.

— Minute, mon pote, j’sus en train d’bricoler un’ p’tite fleur espresse à maâme que sa promiscuité m’a dérangé le sensoriel. Des loloches comme v’là les siennes, j’sus int’nable. L’temps d’lu arranger l’coup du p’tit ramoneur savoilliard et j’te rejoins.

Brave Béru, tout comme son fringant supérieur, la chair le mène. Elle s’impose ! Elle aboie ! Elle consomme ! Baise, mon Béru, baise ma grosse pomme ! Vide tes magnifiques bourses déliées. Accomplis-toi une fois de plus. C’est enrichissant, un coït : ça fait avancer le schmilblick. Chaque coup tiré renforce ton capital vie ; te justifie. Alors lime, ma poule ! Embroque-la férocement, la grosse salope de mère Kaufmann. Une tringlée pour toi, une autre à la mémoire de son défunt mari. Bavouille, ma grande ! Monte au fade, beau cosaque de chez Olida-on-ail. Lonche, mon chérubin. Enfile, gros joufflu ! C’est pour la paix que ton marteau-pilon travaille ! Pine-moi durement cette mémé, cher étalon ! Brosse à ton rythme, génial métronome ! Défonce, mon artiste ! Emplâtre la chère Daisy ! Donne-lui la bénédiction culière de ton goupillon paysan ! Fais-la-toi en toute conscience, sublime ventripotent. Carre-la-lui dans les meules, fougueux taureau de village ! Calce, fourre, fous, mets, baise et rebaise et surbaise ! Et que tes testicules rayonnants se changent en miel, ta biroute en musique de harpe. Surpasse-toi, l’ami. Repasse les plis de cette sacrée vieille chatte démantelée par les désirs de l’existence ; amidonne-les ! Sacralise-les par le plus émouvant des va-et-vient. Conquiers, samouraï de bistrot ! Tu es la noblesse du sang en veine qui, partant du cœur y retourne. Tronche, mon ami, j’attends !

Ainsi parla Kama-sutra !

Et tandis que montent des soupirs et des rumeurs de marécages arpentés, je demeure fasciné par la cage à oiseaux mauresque posée sur une table étroite. Cette étrange et gracieuse cage vide qui se promène dans ce surprenant et pathétique récit depuis son commencement.

— Professeur Omar Alam Eriken, interpellé-je celui-ci, j’interviens dans la phase cruciale de l’opération élaborée par vous. Je connais vos intentions et le but de votre action. Vous travaillez pour certains fanatiques du tiers-monde, eux-mêmes manipulés en secret par ce qu’il est convenu d’appeler pudiquement une grande puissance. Je sais qu’à six heures du matin vous devez lancer un ultimatum aux pays de l’Ouest et, à titre de semonce, faire sauter des bases atomiques situées en Angleterre et en Belgique.

« L’opération ne devait avoir lieu que beaucoup plus tard, mais à la suite d’une fausse manœuvre, l’un de vos engins sous-marins mouillés depuis plusieurs mois sur les côtes espagnoles a été lancé ce matin et s’est perdu en mer. Il y a remue-ménage un peu partout. Votre organisation risque d’être démantelée, alors, talonnés par le temps, vous allez agir sans plus attendre, d’où cette réunion des principaux chefs de réseaux. Une demi-douzaine de fusées à moyenne portée sont disséminées dans la région de Malaga et c’est de cette tour qu’aura lieu dans quelques heures la mise à feu ; plus exactement qu’aurait dû avoir lieu cette mise à feu car il est bien évident que je vais m’employer à neutraliser cette attaque brusquée. »

Le vieillard chenu me défrime à travers les verres légèrement bleutés de ses lunettes.

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