Frédéric Dard - Lâche-le, il tiendra tout seul

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Lâche-le, il tiendra tout seul» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2002, ISBN: 2002, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Lâche-le, il tiendra tout seul: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Lâche-le, il tiendra tout seul»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Dis-moi, Bicouillet, des livres d'horreur, t'en as lu des livres d'horreur ?
Oui ?
Et d'épouvante ?
Aussi ?
Ils t'ont plu ?
Pas toujours !
Parce qu'ils étaient écrits par des moudus, mon pote. Les auteurs te la jouaient surnaturelle : fantômes, vampires, hémoglobine !
A glagla, mon cul !
Ligote ce
et écoute la différence !
Si t'as pas froid aux noix, c'est parce que t'auras mis ton slip de vison !
N'en plus, y a la haine, ce vilain brasier de l'âme ; elle flambe haut, et moi qui me croyais incapable d'en éprouver !
Ben tu nous verrais en cavaliers de l'apocalypse, Jérémie, Béru et ma pomme !
De la folie furieuse !
Tu veux que je te dise, cette histoire ? J'aurais dû l'écrire au lance-flammes ! » San-Antonio

Lâche-le, il tiendra tout seul — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Lâche-le, il tiendra tout seul», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Puis, faisant front au père la Clapote :

— Alors, cette boîte ?

— La détenez-vous ? s'obstine-t-il.

— Admettons.

Il étanche son sang d'un revers de manche.

— Un appareil comme celui-ci, il n'en existe pas dix dans le monde !

— Ça ne m'apprend rien sur sa signification.

— Cette chose a été mise au point par le F.B.I. Elle est réservée à des individus supra-privilégiés. Son détenteur est assuré d'une protection totale sur l'ensemble de la planète. Il suffit de programmer le code pour qu'aussitôt le Bureau Fédéral d'Enquêtes intervienne et se porte au secours de son possesseur.

— Rien que ça ? réagis-je, abasourdi.

Je ramasse ma surprise et la glisse dans la poche de sûreté de mon slip exténué.

— Votre ami David Grey avait droit à l'un de ces gadgets ?

— Ça vous donne une idée de sa puissance !

— Il était de mèche avec les Fédés ?

— Sa principale qualité consistait à se rendre indispensable ; même le Président faisait appel à ses services.

Re-méditance du prodigieux Sana, l'homme capable de remplacer tout le monde mais qui reste irremplaçable.

— Vous avez mis notre univers à sang et à feu afin de vous approprier cet appareil, il est donc transmissible ?

— Il me le fallait absolument pour contrer le F.B.I., et puis je suis le successeur de Grey, non ?

— Son assassin, voulez-vous dire.

— L'Histoire fourmille d'exemples où le dauphin tue le roi pour régner.

Nouveau silence.

— Parfait, dis-je. Eh bien, je vais clore l'instruction de ce dossier.

Le Mammouth, dont l'opération brico-loisir semble achevée, s'avance.

— J' croive qu' mon heure à moi est v'nue ! assure-t-il, péremptoire.

— L'heure de quoi ? demande Blanc.

— D'arrêter l' compteur d' mossieur.

Il s'explique :

— Voiliez-vous, les gars, c't'à présent qu' les choses arrivent aux points cruciaux. C'gus, ça fait des jours qu'on rêve d'y couper les burnes et d' l'empaler su' la grille du Luxembourg. Mais, mauviettes d' l'âme tels qu' j' vous sens, v's' êtes prêts à y ach'ter un manteau fourré pou' l'hiver, pas qu'y prende froid. N'alors, le Gros Béru qu'est z'un homme just' et fort va châtimenter c't'erreur humaine comme elle' l' mérite. V'z'allez voir, c't'assez plaisant.

Il a tout préparé pour l'accomplissement de son noir projet, Bibendum : des liens, naturellement, sans lesquels rien n'est réalisable de manière confortable. Il saucissonne Blood sur son fauteuil, le dos plaqué au dossier. Une seconde partie de l'entravage consiste à maintenir sa tronche rigoureusement fixe. Ensuite, il va quérir l'appareil qu'il a confectionné à l'écart. Un truc indécis, bizarre, sans utilité apparente.

Le parfait adepte du système « D » pince ce qui subsiste de tarin à Blood.

— Ouv' grand la gueule, bonhomme. Allons ! Plus large qu' ça, feignasse ! Moui ! Ça doit boomer. Montre voir ? Jockey ! N'à présent, j' te place mon engin.

Il enquille dans cette gueule dégarnie et béante la chose réalisée avec le bac à glaçons métallique. Ce n'est ni plus ni moins qu'un ouvre-bouche comme en usent les dentistes pour maintenir la trappe de leurs clilles ouverte.

Tu verrais la Terreur U.S., t'en resterais comme le bandage herniaire de Maurice Druon sur son serviteur muet. Terrible et cocasse à la fois. Tragique, en tout cas !

Le Dark et moi suivons, fascinés, les moindres gestes de notre confrère.

Ces préparatifs achevés, le Yéti des comptoirs va délivrer notre prisonnière de la cage à rat qui tant la terrorise. Elle tremble (non : je ne dirai pas « comme une feuille ») comme la pointe de tes seins lorsque je les titille de ma langue.

Le révérend Machopine entrouvre la nasse et coule sa formidable dextre à l'intérieur.

— Tu vas te faire mordre ! lance Jérémie.

— On voye qu' t'as pas été zélevé à Saint-Locdu ! riposte Sa Bedonnance. Moive, les ratons, qu'y soyent laveurs ou non, y m'ont à la bonne.

Effectivement, il se saisit du rongeur, par-derrière, comme un pêcheur de truites, l'index et le pouce formant collier.

— Qu'est-ce que tu maquilles ? balbutié-je, craignant de piger.

Le Gros ne répond pas. Il engage la tête du muridé dans la bouche béante du Ricain, puis pousse l'animal au maximum en direction de sa gorge. Blood vagit de terreur, éructe, libère des spasmes monstrueux.

— Bon gu ! Tu vas rentrer à bout ! fait le bourreau en comprimant le cul du gaspard.

Il parvient à ses fins sans trop de mal. Dans l'impossibilité où elle se trouve de reculer, la bestiole avance, étouffant le roi de la pègre étasunienne.

— Eh bien ! nous y sont ! annonce Alexandre-Benoît en retirant son ouvre-bouche. Ce qu'j'voulais organiser dans la chaglatte à Mam'selle Dolly, j' l'ai fait dans l'clapoir à M'sieur !

Maintenant il utilise la cravate du « patient » pour le bâillonner.

Scène atroce !

Le vieux bandit se trémousse, émet des sons rauques abominables. Il violit ! L'asphyxie jointe à l'horreur causée par son locataire le plonge dans des affres indicibles.

— Il faut faire quelque chose ! éclaté-je.

— C'est fait, rétorque le Valeureux, non sans humour.

Je tire sur la cravate qui muselle le forban, mais rien ne se passe : le rat descend déjà dans ses profondeurs.

34.

LA GRANDE PURIFICATION

Question : le rat va-t-il mourir d'asphyxie, lui aussi ? Probable. C'est un mammifère comme nous, extrêmement semblable même, puisqu'on l'utilise pour des expériences scientifiques à la place des humains.

Le Négus et moi restons là, inertes, glacés d'effroi.

Crimes et châtiments, répété-je.

Mais quels crimes ! Et surtout quels châtiments !

— Nom de Dieu de garce ! clame tout à coup le Mammouth !

On se retourne.

Misère de mon zob ! Mettant à profit notre inattention, Dolly, débarrassée de son parasite, sinon de ses menottes, a mis le feu au salon à l'aide d'un gros briquet de marbre. Je te prie de croire qu'elle a agi rapidos. En un rien de temps tout s'embrase dans cet univers ouatiné. Des flammes d'un mètre dix, mon pote ! Sainte Jeanne d'Arc priez pour nous !

La fille court vers les marches !

— Halte ! hurle Béru-l'omniprésent en défouraillant, car chez lui, sommations et exécution sont synchrones.

Touchée, la gueuse s'écroule. Ne nous reste plus qu'à franchir le rideau de flammes en déplorant de n'être point ignifugés.

Parvenus sur le pont, nous nous entréteignons avec nos vestes. Puis franchissons la passerelle pour gagner le quai où les clodos nous regardent, ahuris.

Constatations :

La tignasse de Jérémie a cramé presque entièrement.

Un début d'incendie s'est déclaré à la braguette d'Alexandrovitch-Benito.

Pour ma part, je n'ai laissé que mon veston en cachemire dans l'aventure.

Quand je te répète que le Seigneur me fait des fleurs !

Lorsque les pompiers s'annoncent, la somptueuse péniche n'est plus qu'un brûlot illuminant le pont Mirabeau sous lequel…

ÉPIGONE

Quelques jours plus tard, nous sommes dans l'avion pour Stockholm, m'man, les Blanc et moi. On va voir Antoinette.

Jérémie et Ramadé passeront seulement le week-end, mais nous comptons bien y séjourner davantage, ma vieille et moi.

Si je sais m'y prendre avec Marie-Marie, on pourra peut-être envisager un retour général en France. Simple affaire sexuelle, moi je dis. Tu connais les dames ?

Félicie est assise au côté de la gentille Noirpiote, devant nous. Malgré toutes mes adjurations, Salami a été obligé de voyager dans la soute. Mais enfin, le voyage n'est pas long !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Lâche-le, il tiendra tout seul»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Lâche-le, il tiendra tout seul» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Lâche-le, il tiendra tout seul»

Обсуждение, отзывы о книге «Lâche-le, il tiendra tout seul» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x