Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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Les coutumes que l'on devait observer à table formaient un code de civilité assez compliqué, et on no pouvait y manquer sans passer pour inconvenant. Lucien dépeint ainsi l'embarras d'un philosophe instruit, mais dépourvu de l'usage du monde, qui se trouve, contrairement à ses habitudes, invité à la table d'un homme opulent. «Tu te crois déjà dans le palais de Jupiter; tu admires tout; tu ne cesses d'avoir la tête en l'air; tout est pour toi nouveau, inconnu ; cependant tous les esclaves ont les yeux sur toi et chacun des convives épie tes actions. Ils remarquent ton étonnement, ils se rient de ton embarras et concluent que tu n'as jamais mangé chez un riche, de ce que l'usage d'une serviette te semble extraordinaire. Il est aisé, du reste, de voir ta perplexité à la sueur qui te monte au visage : tu meurs de soif, et tu n'oses demander à boire; tu crains de paraître trop aimer le vin; do tous les mets variés qui sont placés et rangés devant toi avec symétrie, tu ne sais, sur lequel tu dois d'abord porter la main; tu es contraint de regarder ton voisin à la dérobée, de le prendre pour modèle et d'apprendie de lui l'ordre qu'il faut suivre dans un repas... Mais voici le moment où l'on porte les santés. Le patron demande une large coupe, il te salue en l'appelant son maître ou en te donnant quelque autre titre. Tu reçois la coupe, mais tu ne sais que répondre à cause de ton embarras, et tu y gagnes la réputation d'un homme mal élevé. »

Les parasites. — De tous les usages relatifs aux repas, le plus curieux est celui des parasites, sorte de gens qui faisaient leur état de dîner en ville, et qu'on invitait pour divertir la société. Ils n'avaient pas les honneurs des lits, et se tenaient ordinairement sur des bancs. 11 y avait trois espèces de parasites : les railleurs, dont la profession était de se moquer de tout, de raconter les nouvelles et de faire des bons mots ; les flatteurs, qui devaient à tout propos faire des compliments ou trouver des mots aimables, et les souffre-douleurs, qui étaient spô-

cialement chargés de supporter non-sculcment les quolibets, mais encore les farces de toute sorte et même les coups pour amuser les convives.

Les écrivains latins parlent fréquemment des parasites, parmi lesquels on comptait quelquefois des jeunes gens de bonne famille, qui s'étaient ruinés au jeu ou dans les orgies. Lesparasitesétaient la plupart du temps des gens déclassés, doués d'un certain esprit de saillie, qu'ils exploitaient au jour le jour pour avoir de temps en temps un souper. Ce triste métier de faiseurs de bons mots jurait singulièrement avec l'ancienne fierté romaine. Aussi Juvénal parle avec indignation de ces descendants d'Énée qui recherchent les tables somptueuses où ils sont insultés par les valets et traités avec dédain par le maître de la maison.

Toutefois les parasites se considéraient volontiers comme ayant le monopole de l'esprit et trouvaient tout naturel d'exploiter les bons mots qu'ils faisaient à tout propos et l'amabilité dont ils étaient prodigues. « L'adroit parasite, dit Pétrone, qui veut être admis à la table du riche, prépare d'avance un choix de contes agréables pour les convives; il ne peut parvenir à son but sans tendre un piège aux oreilles de ses auditeurs. Autrement, il en est du maître d'éloquence comme du pêcheur, qui, faute d'attacher à ses hameçons l'appât le plus propre à attirer le poisson, se morfond sur un rocher, sans espoir de butin, d

Lucien, qui ne détestait pas les paradoxes, met en scène un parasite qui vante beaucoup les douceurs de son état. » La profession de parasite est un art qui surpasse tous les autres, car un art, quel qu'il soit, ne peut s'apprendre sans des travaux, des craintes, des coups, qui le font maudire de ceux qui l'étudient. L'art du parasite s'apprend sans travail. Qui est-ce qui sort en effet d'un repas en pleurant, comme vous voyez chaque jour des élèves sortant de chez leurs maîtres? Qui est-ce qui, se rendant à un festin, a la figure triste comme ceux qui vont aux écoles?... Un rhéteur, un géomètre, un forgeron peut être un misérable ou un imbécile, cela ne l'empêchera pas d'exercer son métier ; mais on ne peut être un parasite, si l'on est un imbécile ou un misérable... On ne peut accuser le parasite d'adultère, de violence, de rapt ou de n'importe quel autre crime, car il cesserait d'être parasite et se ferait ainsi tort à lui-même, n (Lucien, le Parasite.)

Les parasites allaient frapper de porte en porte pour offrir leurs services, ou bien, quand ils apercevaient un citoyen opulent, ils l'abordaient en disant :«Je te salue; où allons-nousdîner?» Quand venait la

saison où les riches Romains parlaient pour la campagne, les parasites tombaient souvent dans un dénùment absolu.

Plautc met en scène un malheureux parasite, qui revient tout penaud,sans avoir trouvé le souper qu'il avaitespéré. « ...En vérité, dit-il, nous méritons bien le nom de parasites, car jamais on ne nous invite, et nous venons, comme les rats, ronger le bien d'autrui. Quand arrivent les vacances, chacun s'en va à la campagne et nos mâchoires ont leurs vacances aussi. ,\u fort de l'été, les limaçons s'enfoncent dans leur coquille et vivent de leur propre substance, tant qu'il ne tombe pas de rosée; ainsi des parasites : en temps de vacances, ils se cachent dans leur coin, les pauvres hères, et se nourrissent de leurpropre substance, tandis que ceux qu'ils sucent d'habitude font les campagnards. Pendant ce temps maudit, les parasites s'en vont comme des chiens de chasse ; mais, à la rentrée, ils deviennent de vrais dogues, luisants de graisse, insupportables, incommodes. Ici, par Hercule ! si le parasite ne sait pas endurer les souITlets, s'il ne permet pas qu'on lui brise les pots sur le crâne, il n'a qu'à prendre la besace et aller stationner hors de la porte d'Ostie » (c'était le rendez-vous des mendiants). (Plaute, les Captifs.)

Un peu plus loin, le pauvre diable revient encore en scène, mais, cette fois, il est tout à fait découragé. «La peste soit, dit-il, du métier de parasite! La jeunesse de nos jours rejette bien loin les plaisants et les laisse dans la misère. On ne donnerait pas une obole d'un faiseur de bons mots. On ne trouve partout que de francs égo'istes. Voyez plutôt; en sortant d'ici, je me rends sur la place et j'aborde des jeunes gens : « Bonjour! leur dis-je. Oix allons-nous dîner ensemble?» Ils se taisent. (1 Eh bien! ajoutai-je, qui est-ce qui parle? qui est-ce qui se propose? » Ils restent muets comme des carpes, et pas un ne me sourit. Je lâche alors un de mes meilleurs mots, un de ceux qui, dans le temps, me valaient toujours le couvert pour un mois ; personne ne rit. Je ne doute plus que ce ne soit un complot et je m'en reviens avec mes affronts. » (Plaute, les Captifs.)

Les comestibles. — Si l'on excepte les mets importés de l'Amérique ou d'autres contrées inconnues dans l'antiquité, on peut dire que les anciens connaissaient à peu près tous les aliments que l'on sert sur nos tables, et ils avaient même des ralTinements culinaires que nous ignorons aujourd'hui. Ils ne négligeaient rien pour éveiller l'appétit, et les murailles de leurs salles à manger étaient décorées de peintures

représentant des fruits, des légumes, des animaux morts ou vivants, mais destinés à l'alimentation.

fig 259 Figues et grappes de raisin Daprès une peinture de Pompéi On - фото 246

fig. 259. — Figues et grappes de raisin. (D'après une peinture de Pompéi.)

On en a retrouvé un assez grand nombre à Pompéi (fig. 259 à 263).

Athènes et Rome étaient amplement approvisionnées, et les grandes villes étaient alimentées par un commerce immense, qui apportait des contrées les plus lointaines les mets les plus rares et les plus recherchés.

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