Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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« Lorsqu'on eut desservi les tables au son des instruments, nous vîmes entrer dans la salle du festin trois cochons blancs, muselés et ornés de clochettes. Trimalcion fit appeler son cuisinier et lui ordonna d'emmener ces porcs dans sa cuisine pour les servir dés qu'ils seraient prêts. Jetant alors sur nous un regard paternel : — Si ce vin, dit-il, n'est pas de votre goût, je vais le faire remplacer par d'autre. Ou bien, prouvez-moi que vous le trouvez bon, en y faisant honneur. — Bientôt on apporta un énorme porc sur un'plateau qui couvrit une grande partie de la table. La compagnie se récria sur la diligence du cuisinier;

chacun jurait qu'il aurait fallu à un autre plus de temps pour faire cuire un poulet. Ce qui augmentait notre surprise, c'est que le cochon nous paraissait plus gros qu'auparavant. Trimalciou l'examinant avec attention : — Que vois-je, s"écria-t-il, ce porc n'est pas vidé ; non, certes, il ne l'est pas. Faites venir le cuisinier. — Le pauvre diable s'approche de la table, et, tout tremblant, confesse qu'il l'a oublié. — Comment! oublié, s'écrie Trimalciou en fureur. Allons, drôle, habits bas! —Aussitôt le coupable est dépouillé de ses vêtements et placé entre deux bourreaux. Sa mine triste et piteuse attendrit l'assemblée, et cliacun s'empresse de demander sa grâce. — Alors, Trimalcion se déridant tout à coup. — Kli bien ! lui dit-il en riant, puisque tu as si peu de mémoire, vide à l'instant ce porc devant nous. — Le cuisinier remet Si tunique, se saisit d'un couteau, et, d'une main tremblante, ouvre en plusieurs endroits le ventre do l'animal. Soudain, entraînés par leur propre poids, des monceaux de boudins et de saucisses se font jour à travers ces ouvertures qu'ils élargissent en sortant.

«A la vue de ce prodige inattendu, tous les esclaves d'applaudir et de s'écrier :— Vive le cuisinier!— On lui donna une couronne d'argent, et il eut l'honneur de boire en notre présence dans une coupe d'airain de Corinthe. — En ce moment arrivent les homéristes: des valets portent, à côté d'eux, un plat immense contenant un veau bouilli, dont la tête était coiffée d'un casque. Le veau est suivi d'Ajax, qui, l'épée nue, contrefait les gestes d'un furieux. On sait que le héros grec, dans son délire, transperçait les bestiaux, qu'il prenait pour des ennemis. L'Ajax romain se précipite do la même manière sur le veau bouilli et se met à le pourfendre dans tous les sens. Puis, contrefaisant toujours le fou furieux, il en enlève adroitement les tranches avec la pointe de son épée et les distribue successivement aux convives émerveillés.

« Nous eiJmes à peine le temps d'admirer sa dextérité; car tout à coup le plancher supérieur vint à craquer avec un si grand bruit que toute la salle du festin en trembla. Épouvanté, je me levai, dans la crainte que quelque danseur de cordes ne tombât sur moi du plafond : les autres convives, non moins surpris, levèrent les yeux en l'air, pour voir quelle nouvelle apparition leur venait du ciel. Soudain le lambris s'entr'ouvre, et un vaste cercle, se détachant de la coupole, descend sur nos tètes, et nous offre, dans son contour, des couronnes d'or et des vases d'albâtre remplis de parfums. Invités à accepter ces présents, nous jetons les yeux sur la table,'et nous la voyons couverte, comme par enchantement, d'un plateau garni de gâteaux : une ûgurc do

Priape, en pâtisserie, en occupait le centre; selon l'usage, il portait une grande corbeille pleine de raisins et de fruits de toute espèce. Après avoir fait les libations d'usage, nous nous écriâmes : Le ciel protège l'emperevr, pire de la patrie ! et nous finies main basse sur les fruits.

(1 Sur ces entrefaites, trois esclaves, vêtus de tuniques blanches, entrèrent dans la salle : deux d'entre eux posèrent sur la table les dieux lares, qui avaient des bulles d"or suspendues à leur cou; le troisième, portant dans sa main une coupe pleine de vin, fit le lourde la table et prononça à haute voix ces mots : Aux dieux propices ! »

XVII

FUNÉRAILLES ROMAINES

L\ COXCLAMATION. — Le COUPS DU DÉFUNT. — Le COUTÉGE FUNÉBnE.

Les dermèbes cÈnÉMOxiES. — Funérailles patriciennes.

L.\ coNCLAMATiON. — Lorsqu'un Romain était sur le point de quitter la vie, sa famille se réunissait autourde lui, et, à l'instant fatal, son plus proche parent le baisait sur la bouche pour recevoir son dernier soupir. Aussitôt après on lui fermait la bouche et les yeux pour que son visage ne fijt pas défiguré par les convulsions de la mort; on lui enlevait ses bagues, et on l'appelait à haute voix et à plusieurs reprises. On faisait même un grand bruit à ses oreilles avec des instruments de musique afin de s'assurer qu'il était bien mort et que ce n'était pas une simple léthargie; cette cérémonie s'appelait la concla-mation.

Le bas-relief que nous reproduisons figure 2G8 fait partie du musée du Louvre où il a toujours été classé parmi les monuments antiques. Cependant quelques antiquaires le considèrent comme un ouvrage de la Renaissance, et comme les raisons qu'ils donnent sont fondées, non sur l'exécution artistique, mais sur la manière dont la cérémonie est représentée, nous devons les signaler ici. — 1° La morte a les seins découverts, inconvenance que n'aurait pas commise un artiste ancien. II. ai

CONSTITUTION DE LA FAMILLE.

2 La femme placée dans le coin devrait être échcvelée et non coiffée avec - фото 254

— 2° La femme placée dans le coin devrait être échcvelée et non coiffée avec soin. — 3" Le joueur de flûte ne devrait pas dans cettS circonstance avoir la tête ceinte d'une bandelette, et la fibule qui attache son vêtement sur l'épaule gauche n'est pas conforme au costume habituel des Romains. — Malgré ces observations de détail, qui ne sont pas sans valeur à nos yeux, nous avons cru devoir faire reproduire ce monument, qui est assez célèbre, et qui est généralement regardé comme antique.

Le conps du défunt. — Aprèsla cérémonie de la conclamation, on lavait le corps, et on le frottait de parfums et d'huiles odoriférantes. Le défunt était ensuite revêtu de ses plus beaux habits; s'il avait été magistrat, on ie recouvrait de la robe prétexte, et s'il avait été honoré de couronnes ou de récompenses, soit à la guerre, soit dans les jeux publics ou les concours littéraires, on les déposait sur le lit mortuaire, qu'on ornait de fleurs et de feuillages.

De même qu'en Grèce, on mettait dans la bouche du défunt une obole, pour payer Caron, le nocher des enfers, qui transportait les morts sur le fleuve Achéron ; sans cette précaution, les màncs du mort ne pouvaient entrer dans le pays des ombres, et souvent, indignées d'être ainsi traitées, au lieu de servir de génies bienfaisants, elles devenaient des larves effrayantes.

Le mort était ensuite exposé sur son lit, devant la porte de sa maison ou dans le vestibule, avec les pieds tournés en dehors. Chez les riches Romains, cette exposition duraitsouvent plusieurs jours, pendant lesquels on faisait les apprêts de la fête funèbre.

Le cortège FUNÈBiiE. — Anciennement, la translation du corps avait lieu de nuit, afin de ne pas exposer les prêtres ou les magistrats à rencontrer le cadavre dont la vue les aurait souillés. Mais même lorsqu'elle se faisait dans le jour, on employait toujours des torches dont ie nombre était proportionné à l'importance du défunt et qui accompagnaient le cortège. Dans les convois riches, la famille, qui suivait le défunt, était accompagnée de musiciens, de pleureuses et d'histrions. Les musiciens réglaient la marche du cortège par le son des flûtes et des trompettes; ils étaient quelquefois en très-grand nombre. Les pleureuses à gages, qui formaient à Rome une communauté dirigée par une pleureuse en chef, marchaient en se frappant la poitrine et le visage et en faisant retentir l'air de leurs cris pcrrnnts. De temps à

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