Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
Здесь есть возможность читать онлайн «Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Paris, Morel, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:La Vie Privée Des Anciens
- Автор:
- Издательство:Paris, Morel
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
La Vie Privée Des Anciens: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Vie Privée Des Anciens»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
La Vie Privée Des Anciens — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Vie Privée Des Anciens», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
« Cependant, on apporte le premier service, qui était splendide; car tout le monde était à table, à l'exception de Trimalcion, à qui, contre l'usage, on avait réservé la place d'honneur. Sur un plateau destiné aux hors-d'œuvre était un petit âne en bronze de Corinthe, portant un bissac qui contenait d'un côté des olives blanches, de l'autre des noires. Sur le dos de l'animal étaient deux plats d'argent, sur le bord desquels on voyait gravés le nom de Trimalcion et le poids du métal. Des arceaux en forme de ponts soutenaient des loirs assaisonnés avec du miel et des pavots. Plus loin, des saucisses brûlantes sur un gril d'argent, et au-dessous du gril, des prunes de Syrie et des grains de grenade.
« Enfin parut Trimalcion lui-même, porté par des esclaves qui le posèrent bien mollement sur un lit garni de petits coussins. — Amis,
nous dit-il en se nettoyant la bouche avecun ciirc-dents d'argent, si jo n'avais suivi que mon goût, je ne serais pas venu si tôt vous rejoindre; mais, pour ne pas retarder plus longtemps vos plaisirs par mon absence, je me suis arraché volontairement à un jeu qui m'amusait beaucoup : permettez-moi donc, je vous prie, de finir ma partie. — En effet, il était suivi d'un esclave portant un damier de bois de téré-binthe et des dés de cristal; et, au lieu de dames blanches et noires, il se servait de pièces d'or et d'argent.
« Tandis qu'en jouant il enlève tous les pions de son adversaire, on nous sert, sur un plateau, une corbeille sur laquelle était une poulo de bois sculpté, qui, les ailes ouvertes et étendues en cercle, semblait réellement couver des œufs. Aussitôt deux esclaves s'en approchent, et fouillant dans la paille, en retirèrent des œufs de paon, qu'ils distribuèrent aux convives. Cette scène attira les regards de Trimalcion : — Amis, nous dit-il, c'est par mon ordre qu'on a mis des œufs de paon sous cette poule. Et, certes, j'ai lieu de craindre qu'ils ne soient déjà couvés; essayons toutefois s'ils sont encore mangeables. — On nous servit à cet effet des cuillers qui ne pesaient pas moins d'une demi-livre, et nous brisâmes ces œufs, recouverts d'une pâte légère, qui imitait parfaitement la coquille. J'étais sur le point de jeter celui qu'on m'avait servi, car je croyais y voir remuer un poulet, lorsqu'un vieux parasite m'arrêta. — Il doit y avoir quelque chose de bon là-dedans, me dit-il. — Je cherche donc dans la coquille, et j'y trouve un bec-figue bien gras, enseveli dans des jaunes d'œufs poivrés.
(( Cependant Trimalcion, interrompant sa partie, se fit apporter successiveiirent tous les mets qu'on nous avait servis. 11 venait de nous annoncer à haute voix que si quelqu'un de nous désirait retourner au vin miellé, il n'avait qu'à parler, lorsqu'à un nouveau signal donné par l'orchestre, un chœur d'esclaves enleva en cadence les entrées. Alors on apporta des flacons de cristal soigneusement cachetés; au cou de chacun d'eux était suspendue une étiquette portant ces mots : Falcrnc de cent ai}s. Tandis que nous parcourions des yeux les étiquettes, Trimalcion battait des mains. — Hélas 1 s'écria-t-il, hélas ! il est donc vrai, le vin vit plus longtemps que l'homme ! Buvons donc comme des éponges; car le vin, c'est la vie. — Tandis que, tout en buvant, nous admirions la somptuosité du festin, un esclave posa sur la table un squelette d'argent, si bien imité que les vertèbres et les articulations se mouvaient avec facilité dans tous les sens. Lorsque l'esclave eut fait jouer deux ou trois fois les ressorts de cet automate et lui.cut fait prendre
plusieurs atlitudes, Trimalcion nous dit : — L'homme est bien peu de chose et la tombe est sous nos pas! Sachons, par le plaisir, embellir une vie si courte.
« Son discours fut interrompu par l'arrivée du second service, dont la magnificence ne répondit pas à notre attente. Cependant un nouveau prodige attira bientôt tous les regards; c'était un surtout en forme de globe, autour duquel étaient représentés les douze signes du zodiaque, rangés en cercle. Au-dessus de chacun d'eux, le maître d'hôtel avait placé des mets qui, par leur forme ou par leur nature, avaient quelques rapports avec ces constellations : sur le Bélier, des pois chichcs; sur le Taureau, une pièce de bœuf; sur les Gémeaux, des rognons; sur le Cancer, une simple couronne; sur le Lion, des figues d'Afrique; sur la Vierge, une matrice de truie; au-dessus de la Balance, un pcson qui, d'un côté, soutenait une tourte, de l'autre un gâteau ; au-dessus du Scorpion, un petit poisson de mer; au-dessus du Sagittaire, un lièvre; une langouste sur le Capricorne; sur le Verseau, une oie; deux surmulets sur les Poissons. Au centre de ce beau globe, une touffe de gazon artistement ciselée supportait un rayon de miel. Un esclave nous présentait à la ronde du pain chaud sur un petit four d'argent.
« Nous nous disposions tristement à attaquer des mets aussi communs, quand Trimalcion : — Si vous voulez m'en croire, mangeons, nous dit-il; vous avez devant vous le plus succulent du repas. — Alors, au son des instruments, quatre esclaves s'élancent vers la table, et enlèvent, en dansant, la partie supérieure de ce globe. Soudain se découvre à nos yeux un nouveau service : des volailles engraissées, une tétine de truie, un lièvre avec des ailes sur le dos, qui figurait Pégase. Nous remarquâmes aussi, dans les angles de ce surtout, quatre satyres qui portaient de petites outres d'où s'échappait une saumure poivrée, dont les flots allaie'nt grossir l'euripe où nageaient des poissons tout accommodés. A cette vue, tous les valets d'applaudir et nous de les imiter. Ce fut avec un rire de satisfaction que nous attaquâmes ces mets exquis. Trimalcion, enchanté comme nous de cette surprise ménagée par le cuisinier : —Coupez 1 s'écria-t-il. — Aussitôt s'avance un écuyer tranchant qui se met à découper les viandes, en observant dans tous ses mouvements la mesure de l'orchestre, avec une telle exactitude que l'on eût dit un conducteur de char, parcourant l'arène aux sons de l'orgue hydraulique.
« On avait déjà emporté le second service, et le vin, excitant la gaieté des convives, la conversation était devenue générale. Alors notre
hôte, les coudes appuyés sur la table: — Égayons notre vin, mes amis, et buvons assez pour mettre à la nage les poissons que nous avons mangés. Pensez-vous, dites-moi, que je me contente des mets qu'on nous a servis dans les compartiments de ce surtout que vous avez vu? Qu'est-ce à dire? Connaissez-vous si peu les ruses d'Ulysse? — Comme il parlait, des valets vinrent étendre sur nos lits des tapis où étaient représentés en broderie des filets, des piqueurs avec leurs épieux, enfin tout l'attirail de la chasse. Nous ne savions encore ce que cela signifiait, lorsque tout à coup un grand bruit se fit entendre au dehors, et des chiens de Laconie, s'élançant dans la salle, se mirent à courir autour de la table. Ils étaient suivis d'un plateau sur lequel on portait un sanglier de la plus haute taille. Sa hure était coiffée d'un bonnet d'affranchi; à ses défenses étaient suspendues deux corbeilles tissues de petites branches de palmier, l'une remplie de dattes de Syrie, l'autre de dattes de la Thébaïde. Des marcassins faits de pâte cuite au four entouraient l'animal, comme s'ils eussent voulu se suspendre à ses mamelles, et nous indiquaient assez que c'était une laie. Cette fois ce ne fut plus ce même maître d'hôtel, que nous avions vu dépecer les autres pièces, qui se présenta pour faire la dissection du sanglier, mais un grand estafier, à longue barbe, dont les jambes étaient enveloppées de bandelettes, et qui portait un habit de chasseur. Tirant son couteau de chasse, il en donna un grand coup dans le ventre du sanglier : soudain, de son flanc cntr'ouvert, s'échappe une volée de grives. En vain les pauvres oiseaux cherchent à s'échapper en voltigeant autour de la salle; des oiseleurs, armés de roseaux enduits do glu, les rattrapent à l'instant, et, par l'ordre de leur maître, en offrent un à chacun des convives. Alors, Trimalcion: — Voyez un peu si ce glouton de sanglier n'a pas avalé tout le gland de la forêt. — Aussitôt les esclaves courent aux corbeilles suspendues à ses défenses, et nous distribuent, par portions égales, les dattes de Syrie et de Thébaïde.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «La Vie Privée Des Anciens»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Vie Privée Des Anciens» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «La Vie Privée Des Anciens» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.