Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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« Rien de plus insupportable que les vases originaux du vieil Euctus; je préfère les vases fabriqués de terre de Sagonte. Pendant qu'il raconte, cet impitoyable bavard, la noble antiquité de sa vaisselle d'argent, son vin a le temps de s'éventer.
H Ces gobelets, vous dit-il, ont figuré sur la table de Laomédon ; ce fut pour les posséder qu'Apollon éleva aux sons de sa lyre les murs de Troie. Le terrible Rhécus se battit pour cette coupe avec les Lapithes: vous voyez le dommage qu'elle a éprouvé dans le combat. Ces deux vases passent pour avoir appartenu au vieux Nestor; voyez comme la colombe qui les orne a été usée par les pouces du roi de Pylos. Voici la tasse où lefilsd'Éacus fit verser si largement et avec tant d'empressement ses vins à ses amis. Dans cette patère, la belle Didon porta la santé de Byticis, lors du souper qu'elle donna au héros phrygien. Et, quand vous aurez beaucoup admiré ces antiques ciselures, il vous faudra boire, dans la coupe du vieux Priiim, un vin jeune comme Astyanax. »
Les amis a table. — C'est à souper qu'on pouvait causer entre amis, après les affaires terminées : aussi le souper était considéré comme le repas par excellence et celui pour lequel on s'adressait des invitations, qui portaient généralement l'heure du rendez-vous. Il était malhonnête de refuser l'invitation d'un ami, ce qui devait néanmoins arriver assez fréquemment chez les gens un peu répandus dans le monde. quand on ne voulait pas se rendre à un souper où on était invité, il fallait du moins trouver quelque bonne excnse ; sans cela, celui qui vous avait invité était porté à croire que vous aviez refusé sa table pour aller à une autre plus richement servie. Au reste, si les gens susceptibles se fâchaient pour un refus, il y en avait d'autres qui prenaient la chose en hommes d'esprit : c'est ce que nous voyons dans une lettre adressée par Pline le Jeune cà un de ses amis:
Pline à Sceptichis Clai'us.
'( A merveille ! tu me promets de venir souper, et ta me manques de parole! Mais il y a une justice: tu me rembourseras mes frais jusqu'cà la dernière obole, et ils ne sont pas minces. J'avais préparé à chacun
sa laitue, trois escargots, deux œufs, ua gâteau miellé et de la neige: car je te compterai jusqu'à la neige, la neige surtout, puisqu'elle ne sert jamais qu'une fois. Nous avions d'excellentes olives, des courges, des oignons, et mille autres mets aussi délicats. Tu aurais eu à choisir d'un comédien, d'un lecteur ou d'un musicien; ou même— admire ma générosité — tu les aurais eus tous ensemble. Mais tu as préféré, chez je ne sais qui, des huîtres, des fressures de porc, des oursins et des danseuses espagnoles. Tu me le paieras : je ne te dis pas comment. Tu as été cruel ; tu m'as privé d'un grand plaisir et peut-être toi aussi : du moins tu y as perdu. Comme nous eussions ri, plaisanté, moralisé! Tu trouveras chez beaucoup d'autres des repas plus magnifiques ; mais nulle part plus de gaieté, de franchise et d'abandon. Fais en l'épreuve ; et, après cela, si tu ne quittes pas toute autre table pour la mienne, je consens à ce que tu quittes la mienne pour toujours. Adieu. »
Outre les personnes qui avaient reçu des invitations directes, il arrivait souvent des convives inattendus, car, si un parent ou un ami intime venait vous rendre visite, il était du plus mauvais goût de ne pas le retenir à souper. « Êtes-vous surpris, nous dit Horace, par un convive attardé qui s'invite à diner chez vous? vite on tue un poulet; mais, pour qu'il soit tendre et de facile digestion, vous l'avez plongé au préalable et tout palpitant dans un baquet de vin nouveau. »
Malgré la recette donnée par le poëte latin, l'arrivée d'un ou de plusieurs convives qu'on n'attendait pas, devait bien quelquefois causer un certain embarras à celui qui recevait ou à son cuisinier. Mais cet embarras n'existait que pour les personnes de fortune médiocre, car les riches Romains, pour qui la liste civile de nos rois modernes ne constituerait qu'un maigre revenu, n'étaient pas embarrassés pour si peu de chose. Voici, à ce sujet, un trait singulier, que rapporte Plular-que dans la vie de Lucullus.
« Comme il n'était question dans la ville que de la magnificence de Lucullus, Cicéron et Pompée l'abordèrent un jour qu'il se promenait tranquillement sur la place publique. Cicéron, qui était son intime ami, lui demanda s'il voulait leur donner à souper. « Très volontiers, répondit « Lucullus, vous n'avez qu'à prendre jour. — Ce sera dès ce soir, reprit
à un de ses gens, qu'il souperait dans l'Apollon ; ce qu'ils lui accordèrent. C'était le nom d'une des salles les plus magnifiques de sa maison; et, par ce moyen, il les trompa sans qu'ils pussent s'en méfier. 11 avait pour chaque salle une dépense réglée, des meubles et un service particulier; et il suffisait à ses esclaves qu'on nommàtia salle danslaquelle il voulait souper, pour savoir quelle dépense il fallait faire, quel ameublement et quel service ou devait employer. Le souper dans la salle d'Apollon était de ciiiquanlc mille drachmes (environ quarante-trois mille cinq cent francs). On dépensa ce soir-là cette somme ; et il étonna Pompée autant par la magnificence du souper que par la promptitude avec laquelle il avait été préparé. »
Les civilités. —Quand un Romain arrive dans une maison où il doit souper, les esclaves s'occupent de sa toilette de convive. On lui ôte ses chaussures, on lui parfume les pieds, et on le revêt d'une synthèse, tunique blanche sans ceinture, fournie par le maître de la maison, et qui se portait dans les festins. L'invité apportait habituellement une serviette dans laquelle il emportait en sortant de table quelques friandises pour les ofl'rir à ses parents et à ses amis.
L'entrée dans la salle du festin avait une certaine étiquette que Pétrone décrit ainsi dans le festin deïrimalcion : «Au moment où nous nous disposions à entrer dans la salle du banquet, un esclave, chargé de cet emploi, nous cria : — Da pied droit! — 11 y eut parmi nous un moment de confusion, dans la crainte que quelqu'un des convives ne franchît le seuil sans prendre le pas d'ordonnance. »
Parmi les usages romains dont il ne serait pas impossible de retrouver la trace de nos jours, il y en a un qui consistait à faire certaines petites réserves, lorsqu'on était invité à souper. On suppliait la personne qui vous invitait de ne pas se mettre en frais, de ne faire aucun extra; en acceptant, c'était toujours sous la condition expresse qu'on aurait un petit repas intime, sans cérémonie, car on y allait uniquement pour le plaisir de se voir, de causer un peu ensemble, et nullement pour celui de bien dîner. Dans sa comédie intitulée \e Soldai fanfaron^ Plante tourne cet usage en ridicule : —« Plemide. Puisque vous le voulez, au moins ne prenez pas tant de choses; pas de folies, le moindre repas me suffit.— Périplcctomene. Eh! laissez donc cette vieille formule des anciens jours. C'est un compliment de petites gens que vous me faites là, mon cher hôte. Ils sont à peine à table, on ne fait que de servir, vous les entendez dire : A quoi bon vous mettre en si grands frais
poumons? Par Hercule! cela n'est pas raisonnable; voilà à manger pour dix personnes. Ils se plaignent qu'on ait fait tant de provisions pour eux; mais, en attendant, ils les expédient beletbien.Les mets ont beau être nombreux, jamais ils ne disent : Faites enlever celui-là; ôtez ce plat; qu'on desserve ce jambon, je n'en veux pas; mettez de côlé ce quartier de porc avec sa queue; voilà un congre qui sera excellent à manger froid; retirez-le, allons, enlevez! Non, vous n'entendrez dire cela à personne. Ils s'allongent, se couchent à moitié sur la table pour arriver aux plats. »
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