Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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Fig. 2jG. — Un repas, d'après une peinture de Pompéi.
Dans le même temps, on voit que les gens du peuple se servaient de tables longues, assez analogues à celles qu'on trouve aujourd'hui dans nos auberges de campagne. On peut présumer du reste que ce genre de table a toujours existé dans les fermes, et que les tables d'apparlc-
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ment dont nous avons parlé étaient l'apanage à peu près exclusif des classes aisées.
■ Table do Circc.
La figure 257, tirée du Virgile du Vatican, représente les compagnons d'Ulysse changés en bêtes. La table dressée devant eux répond à celle dont nous venons de parler.
« Rien de plus délicieux, dit Âulu-Gelle, que le livre de Marcus Varron ayant pour titre : Tu ignores ce que le soir te prépare. Il y traite de l'ordonnance d'un festin, du nombre des convives qu'on doit y admettre. 11 dit que ce nombre doit commencer à celui des Grâces et finir à celui des Muses, c'est-à-dire commencer à troiset s'arrêter àneuf; ainsi il faut être au moins trois, mais jamais plus de neuf : « 11 ne faut pas, dit-il, être nombreux: la foule est d'ordinaire bruyante; à Rome, il est vrai, les convives restent immobiles; mais, à Athènes, jamais ils ne se couchent. Quant au festin même, sa perfection dépend de quatre qualités : il sera parfait si les convives sont des hommes aimables et bien élevés, si le lieu est convenable, si le temps est bien choisi, et si le repas a été préparé avec soin. On doit choisir les convives qui ne soient ni bavards ni muets. L'éloquence convient sans doute au forum et au sénat, mais le silence serait déplacé dans une salle de festin, il ne convient que dans le cabinet. » Il pense que l'on doit choisir pour le tempsdu festin des sujets de conversation non embrouillés et propres à inquiéter, mais agréables, attachants, pleins de charme et délicieusement utiles; en un mot des conversations qui ornent notre esprit et lui donnent plus de grâce. « Pour obtenir ce résultat, dit-il, notre conversation devra rouler sur des sujets appartenant au commerce de la vie ordinaire, et
dont on n"a pas le loisir de soccuper au forum et dans l'agitation des affaires. Quant au maître de la maison, ajoute-t-il, il n'est pas nécessaire qu'il soit magnifique; il suffit qu'on ne puisse l'accuser de parcimonie. Toutes sortes de lectures ne conviennent pas non plus dans un festin; il faut choisir celles qui sont à la fois utiles et agréables. » 11 n'a pas négligé de donner non plus des leçons sur les secondes tables. Il en parle en ces termes: « Le dessert le plus doux est celui qui ne l'est pas; en efl'et, les friandises sont contraires à la digestion. »
Le SERVICE DES CONVIVES. — L'usagc des portions assignées à chaque convive existait dans ritalic primitive comme dans la Grèce, et plus tard il se transforma d'une façon qui blesserait singulièrement nos délicatesses modernes. Ainsi, à Rome, non seulement les places étaient proportionnées au rang des invités, mais les mets eux-mêmes n'étaient pas les mêmes pour tous les convives. Les riches voulaient, par ostentation, avoir du monde à leur table, mais tout le monde n'était pas servi de la même façon, et Juvénal nous en donne la raison : « Tu te crois, dit-il, un personnage libre et le convive de ton patron, mais il pense que tu n"es attiré que par l'odeur de sa cuisine, et il ne se trompe pas. » Plus loin, il nous montre comment ces chercheurs de dîners, ceux que nous nommons aujourd'hui p((/t(e-ass('f/(e pouvaient être exposés à de singuliers mécomptes. « Considère, dit-il, ce poisson apportéfastueusement etposé en face de Varron ; vois comme il remplit un immense bassin, de quelles asperges il est couronné, comme sa queue semble narguer les convives. Mais on ne te glisse à toi, sur un plat mesquin, qu'un misérable coquillage farci avec la moitié d'un œuf, offrande usitée pour les morts... On sert à Varron l'une des plus belles lamproies sorties des gouffres siciliens ; quant à toi, n'attends qu'une anguille parente de la couleuvre, ou quelque sale poisson surpris sur les rives du Tibre, dont il était le fidèle habitant; hideux animal engraissé des ordures d'un cloaque, par lequel il avait coutume de remonter jusqu'au quartier de Subure. »
Cet usage de servir un repas différent à des convives réunis à la même table n'était pourtant pas universel à Rome, et nous voyons par une lettre de Pline à Avitus qu'il trouvait des censeurs parmi les personnages les plus haut placés. « 11 faudrait remonter trop haut, et la chose n'en vaut pas la peine, pour vous dire comment, malgré mon extrême réserve, je me suis trouvé à souper chez un individu, selon lui, magnifique et rangé, selon moi, somptueux et mesquin tout à la fois. 11 servait, pour lui et pour un petit nombre de conviés, des plats excellents,
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et pour les autres, des mets communs et grossiers. I! avait aussi partagé les vins en trois classes dans de petites bouteilles : la première pour le maître et pour nous ; la seconde pour les amis du second degré (car il a des amis de plusieurs rangs) ; la dernière pour ses affranchis et les nôtres. L'un de mes voisins me demanda si j'approuvais l'ordonnance de ce festin. Je lui répondis que non. — Comment donc en usez-vous? me dil-il. — Je fais servir également tout le monde; car mon but est de réunir mes amis dans un repas, et non de les offenser par des distinctions injurieuses. Je n'établis aucune différence entre ceux que j'admets à ma table... » (Pline le Jeune.)
On établissait également un ordre suivant le([uel chaque convive devait être servi. C'est à cela que Juvénal fait allusion, lorsqu'il dit : « Les soupers de nos ancêtres étaient-ils à sept services? Un mince sportule attend maintenant la foule des avides clients à l'entrée du vestibule. Encore a-t-on soin d'examiner vos traits, de crainte que, sous un nom supposé, vous n'usurpiez la portion d'un autre; vous ne recevrez rien avant d'avoir été bien reconnu. Alors le magnifique patron fait appeler, par un crieur, tous ces fiers descendants d'Énée : « Donnez d'abord au préteur, dit le maître; donnez ensuite au tribun. Mais cet affranchi est arrivé le premier.— Oui, je suis le premier, et je ne craindrai point de défendre mon rang ; je suis né sur les bords de l'Euphrate, et mes oreilles percées déposeraient contre moi, si je voulais le nier. Mais cinq tavernes me produisent quatre cent mille sesterces de revenu : les tribuns attendront. » (Juvénal.)
Le contenant et le contenu. — Les Romains faisaient un granil étalage de luxe, dans leur vaisscllr qu'ils disposaient sur des buff^'ts comme celui qui est représenté figure 258. 11 était de bon goût d'en admirer les pièces à mesure qu'elles apparaissaient sur la table, mais certains convives délicats trouvaient quelquefois que ces magnifiques plats promettaient plus qu'ils ne tenaient, et les poètes latins nous ont transmis l'écho de ces plaintes indiscrètes.
I-'is 258. BalTct chargé de vaisselle.
•I9i CONSTITUTION DE LA FAAIILLE.
Les amateurs de bonne chère devaient aussi compter avec les amateurs d'antiquités, qui étaient fort nombreux à Rome, et dont l'érudition semblait un peu creuse aux véritables gastronomes. C'est Martial, cette fois, qui se fait l'interprète de leurs doléances.
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