Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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COxNSTITUTION DE LA FAMILLE.
Kl g. UiU.
Voiture funèbre.
(D'après une médaille romaine.)
autre le cortège s'arrêtait pour écouter des harangues en Thonneur du défunt ou pour regarder Thistrion, qui avait revêtu les habits du mort, et qui contrefaisait sa voix et ses gestes. Les parents et les amis, souvent nu-pieds et la tête couverte de cendre, étaient suivis des affranchis et des esclaves, vêtus d'une tunique sans ceinture.
Les Romains employaient des voitures funèbres dont la forme générale est celle d'un petit temple ou d'un tombeau, comme on peut le voir sur la figure 209, qui est tirée d'une médaille romaine. Cette voiture contenait les cendres du défunt, et elle accompagnait le cortège funèbre jusqu'au tombeau, où s'accomplissaient les dernières cérémonies.
Plutarque, dans ses Questions romaines, donne quelques détails sur l'attitude des enfants du défunt pendant le convoi. « Pourquoi, dit-il, les fils suivent-ils le convoi de leurs parents la tête voilée, les filles, au contraire, la tête nue et les cheveux non attachés? Est-ce parce que les fils doivent respecter leurs pères comme des dieux, et les filles les pleurer comme morts, et parce que la loi, en assignant à chaque sexe un mode particulier de douleur, a satisfait par cette double prescription à une entière convenance? Ou bien est-ce parce que le caractère du deuil est de se trouver en dehors de la coutume ordinaire, et qu'il est plus habituel aux femmes de sortir en public la tête voilée et aux hommes la tête nue? En effet, chez les Grecs, toutes les fois qu'il survient quelque calamité, les femmes se coupent les cheveux et les hommes laissent croître les leurs, précisément parce que l'usage habituel est pour ceux-ci d'avoir la tête rase, pour celles-là de porter toute leur chevelure. Ou bien est-ce à l'égard des lils la raison que nous venons dédire, qui les faisait rester la tète découverte? Lneffet, comme Varron nous l'apprend, ils exécutent des évolutions autour des tombeaux de leurs pères; ils honorent les monuments oi\ ceux-ci reposent comme des temples divins, et lorsque, après avoir brûlé leurs restes, ils trouvent un premier ossement, ils disent que le mort est devenu un dieu. Pour les femmes, au contraire, il ne leur était pas permis de se couvrir la tête. »
Les dernières cérémonies, — L'usage grec de l'incinération n'a
pas toujours existé à Rome. « Brûler les corps, dit Pline, n'est pas une institution de première antiquité dans Rome. D'abord on enterra les morts; l'usage de les brûler s'établit quand les Romains eurent connu dans les guerres lointaines que les tombeaux n'étaient pas toujours des asiles sacrés. Cependant plusieurs familles conservèrent l'ancienne coutume. Le dictateur Sylla est le premier des Cornélius dont on ail brûlé le corps; il le voulut ainsi, parce que, ayant exhumé le cadavre de Marins, il craignit pour lui-même la peine du talion. Le mot sépulture s'entend des derniers devoirs rendus de quelque manière que ce soit : inhumé ne se dit que d'un corps déposé dans la terre. « L'usage de brûler les corps est devenu presque universel pendant la période impériale et n'a cessé qu'avec le christianisme.
Les corps étaient brûlés en dehors de la ville : quand le cortège arrivait au lieu de la sépulture, le mort, couché sur son lit funèbre, était posé sur le biàcher qu'on avait préparé d'avance. Avant d'y mettre le feu, on ouvrait les yeux du défunt, et on lui remettait ses bagues après les doigts. On chargeait le bûcher de plats remplis de mets, et on y déposait les effets du mort, ses bijoux, ses armes et des cadeaux de tout genre que ses amis avaient apportés. Ensuite un des plus proches parents s'approchait avec uie torche et, en détournant la tète, allumait le bûcher; on jetait ensuite des parfums dans la flamme.
Des jeux funèbres, qui, chez les Étrusques, avaient toujours un caractère sanglant, s'exécutaient autour du bûcher. C'est de là qu'est venu lo combat des gladiateurs.
Les cendres et les ossements étaient ^ensuite recueillis avec une espèce de crochet, et on les déposait avec le plus grand soin dans des urnes en marbre, en terre cuite ou en verre, qu'on portait ensuite dans le monument funéraire de la famille.
Lorsque le corps, ou l'urne, avait été déposé dans le tombeau, le prêtre purifiait les assistants en les aspergeant avec de l'eau lustrale. 11 se servait pour cela d'une branche d'olivier ou de laurier. Ensuite on plaçait les inscriptions sur le monument funèbre, et on se retirait : le lieu où le corps était renfermé devenait sacré. Des cérémonies du même genre s'accomplissaient dans la maison mortuaire, qui devait être purifiée.
ISeuf jours après les funérailles, on offrait un sacrifice : le toml)eau était orné de fleurs, de guirlandes et de bandelettes sacrées, qui mettaient le mort sous la protection des dieux. On offrait aux morts un repas funèbre, composé de fruits, de laitues et d'œufs, placés sur le
tombeau et destinés aux mânes. La famille et les amis se réunissaient ensuite à des époques déierminées pour les banquets funèbres qui se donnaient en l'honneur du mort.
Le deuil était porté par les femmes, pour leur mari, leur père et leur mère, pendant un espace de temps qui était habituellement d'un an. Plutarque nous a laissé quelques renseignements sur la manière dont les Romains portaient le deuil.
« Pourquoi, dans le deuil, les femmes portent-elle? des robes blanches et des résilles blanches? Est-ce à cause de la couleur des linceuls dont le mort est enveloppé? Et, pour ce qui est du corps, l'ornc-t-on ainsi parce qu'on ne peut parer l'âme, et que celle-ci, 0:1 veut la congédier éclatante et pure, comme dégagée désormais d'une longue et multiple lutte? Ou bien, en pareille circonstance, ce qui est siiwple et uni convient-il mieux que tout, tandis que les étoffes teintes accusent, les unes de la somptuosité, les autres de la recherche? 11 n"y a, en effet, que le blanc qui soit pur, non mêlé, non sali, non imitable par la teinture; et, à ce titre, rien ne convient mieux que le blanc à ceux que l'on enterre. Un mort, en effet, est devenu chose simple, exempte de tout mélange, parfaitement pure; il n'a perdu, en se séparant de son corps, qu'une tache et une souillure que l'on peut effacer. » (Plutarque, Questions romaines.)
Funérailles patriciennes. — Nous devons à Polybe quelques détails sur les cérémonies observées dans les funérailles d'un personnage haut placé. « Quand il meurt à Rome, dit-il, quelque personnage de haut rang, on le porte avec pompe à la tribune aux harangues, sur le Forum ; là, dressé sur les pieds, rarement couché, il est exposé à la vue de tout le peuple. Ensuite son flls ou, en Fabscncc du fils, un proche parent loue en présence de tout le peuple les vertus du mort et rapporte ses principales actions. On l'ensevelit ensuite, et on lui rend les derniers devoirs ; on fait une statue qui représente son visage au naturel, tant pour les traits que pour les couleurs, et on la place dans l'endroit le plus apparent de la maison et sous une espèce de petit temple en bois. Les jours de fête, on découvre ces statues, et on les orne avec soin. Quand quelque autre de la même famille meurt, on les porte aux funérailles; et, pour les rendre semblables, même pour la taille, à ceux qu'elles représentent, on ajoute au buste le reste du corps. On le revêt aussi d'habits. Si le mort a été consul ou préteur, on pare la statue d'une prétexte; s'il a été censeur, d'une robe de pourpre; s'il
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