Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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Fî^'. 211. — Ciéuie échansoD.
versera boire. » Le service de la table a été quelquefois représenté sous une forme allégoi'ique dans les peintures qui décoraient les appartements (lig. 20O, 210, 211).
CONSTITUTION DE LA FAMILLE.
Si les garçons faisaient l'oflice d"échansons, c'était habituellement aux femmes que revenait le soin de servir aux convives les fruits et les pâtisseries de dessert. Ce service de table, que des jeunes filles exécutaient au son de la flûte et avec des mouvements rhythmés, a fourni lesujetde ravissantes peintures antiques, qui décorent les appartements dePompéi

ï^ É'-tf^


Fig. 212.
F)g. 213,
Servantes.
et d'Herculanum. La figure 212 nous montre une de ces peintures : elle représente une jeune fille qui tient d'une main un vase pour verser à boire et de l'autre un plat sur lequel sont quelques fruits. Un sujet analogue est représenté sur la figure 213, mais ici le vase est remplacé par un seau que la jolie danseuse apporte aux convives.
C'est surtout par les écrivains comiques qu'on peut se rendrecompte de la situation des esclaves dans la société romaine. Dans les comédies de Plante, ils sont assez malmenés. «... Sortez! allons, sortez, garnements, fléaux d'un maître, ruineuse emplette, qui n'avez jamais l'idée de bien faire, et dont on ne peut jamais jouir à moins de s'y prendre comme cela (fi /cur donne des coups). Je n'ai jamais vu de pareils ânes à deux pieds, tant ils ont les côtes endurcies sous les coups. Battez-les, vous vous faites plus de mal qu'à eux: ils sont d'un tcmpéranTMit! le
fouet s'use sur leur dos. Ils n'ont qu'uno chose dans la tète : si tu trouves ta belle, vole, filoute, attrape, agrippe, bois, mange, sauve-toi, c'est là tout ce qu'il savent faire. Mieux vaudrait mettre le loup dans la bergerie que d'avoir chez soi de semblables gar(;ons. A voir leur face, on ne les croirait pas malins; mais à l'œuvre, comme on est trompé! Çà, si vous ne faites pas attention à mes ordres, si vous ne chassez pas, de vos yeux et de votre cœur, le sommeil et la paresse, je prends des étrivières, et vous travaille les flancs de façon à vous les bigarrer de haut en bas: on y verra plus de dessins que sur une tenture de Campanie ou sur la pourpre à ramages des tapisseries alexandrines. » (^Plante, le Trompeur.]
Les vieux garçons. — Les célibataires paraissent assez fréquemment dans les pièces du théâtre latin et ils exposent eux-mêmes les raisons qui les ontéloignés du mariage. ÉcoutonsPlaute dans le Soldat fanfaron: « — D'abord une bonne femme, s'il y en a jamais eu au monde, où pourrais-je la rencontrer? Et j'amènerais chez moi une créature qui jamais ne médirait: «Allons, mon cher homme, achète de la laine pour « te faire un manteaumoelleuxct bien chaud, de bonnes tuniques d'hiver « pour ne pas te refroidir! » Voilà un langage que jamais femme ne lient à son mari. Mais avant le chant du coq, on m'éveillerait pour me dire : « Mon mari, donne-moi de quoi faire à ma mère, aux calendes, <( dispenser de lui faire un présent. Il y a longtemps que la cirière est en « colère de n'avoir rien reçu.La sage-femme se plaint que je lui aie en-ci voyé trop peu. Et la nourrice, ne lui feras-tu rien porter? «Toutes ces dépenses et tant d'autres me détournent de prendre une femme et de m'exposer à un pareil ramage... D'ailleurs moi, avec une ribambelle de parents, qu'ai-je affaire d'enfants? Je vis heureux et tranquille, à ma guise, à ma fantaisie. A ma mort, je léguerai mes biens à mes parents, j'en ferai le partage entre eux. En attendant, ils me soignent, ils viennent voir comment je me porte, si je n'ai besoin de rien. Chaque jour, ils sont là pour me demander comment j'ai passé la nuit. Ils me tiennent lieu d'enfants ; bien mieux, ils m'envoient des cadeaux. Font-ils un sacrifice? ils nie réservent une part plus forte qu'à eux-mêmes, ils m'emmènent au banquet; ils m'invitent à dîner, à souper chez eux. Celui qui me donne le moins se croit le plus à plaindre. Us font assaut do
présents; et moi, je me dis tout bas : « C'est à mon bien qu'ils en veu-(( lent. » Mais ils ne me font pas moins de cadeaux à l'cnvi l'un de l'autre. » (Plante, le Soldat fanfaron.)
A Rome la dépopulation de l'empire était remarquée par les hommes d'État qui cherchaient vainement le moyen d'y apporter remède : les mariages devenaient de plus en plus rares. Aulu-Gelle nous a conservé des fragments d'un discours de Metellus Numidicus, pendant sa censure, pour exhorter ses concitoyens à se marier. « Romains, dit-il, si nous pouvions vivre sans femmes, tous nous éviterions un tel ennui; mais puisque la nature a voulu qu'on ne piit ni vivre Iranquillemeut avec une femme, ni vivre sans femmes, occupons-nous plutôt de la perpétuité de notre nation que du bonheur d'une vie qui est si courte... » L'écrivain latin ajoute que ce discours fut généralement blâmé, parce que l'orateur, qui voulait engager les Romains au mariage, n'aurait pas dû leur avouer les soucis et les ennuis inséparables de la vie conjugale, mais qu'il aurait dû au contraire les atténuer.
Les courtisanes. — La courtisane se dissimule bien plus qu'on Grèce. Ce n'est pas qu'il en manque assurément, et Piaule prétend même qu'il y en a autant, à Rome, que de mouches un jour de chaleur. Mais elles ne sont pas un rouage comme dans la société grecque, elles sont une annexe méprisée. On se cache pour aller les voir, tandis qu'on était fier d'aller chez Aspasie : pour un Grec, c'était un brevet d'esprit et de distinction d'être reçu chez une courtisane célèbre. Aussi on ne voit guère de Romaines parmi les grandes courtisanes hisioriques: elles sont toujours Grecques, En revanche l'adultère est plus fréquenta Rome qu'à Athènes, et devient un élément de littérature, parce que dans la société romaine la femme, au lieu de demeurer enfermée, se mêle partout aux hommes et est exposée aux mêmes séductions. Tout ceci s'applique au monde romain de la fin de la république et du commencement de l'empire, non à celui des temps primitifs : car sous les Tarquins la femme romaine vivait beaucoup plus-chez elle, et se rapprochait davantage de la femme grecque.
Les écrivains anciens nous ont laissé une peinture peu séduisante de la vie que mène une courtisane romaine. Écoutons Alexis, auteur comique, dont Athénée nous a laissé quelques fragments. « Une novice est-elle petite? on lui coud une semelle épaisse de liège dans sa chaussure. Est-elle de trop haute taille? on lui fait porter une chaussure très-mince. N'a-t-elle pas assez de hanches? on lui coud une garniture, de
sorte que ceux qui la voient ne peuvent s'empêcher de dire : Voilà une jolie croupe ! A-t-elle un gros ventre? moyennant des buses, on lui renfonce le ventre en arrière. Si elle a les sourcils roux, on les lui noircit avec de la suie.Les a-t-elle noirs? on les lui blanchit avec de la céruse. A-t-elle le teint trop blanc? on la colore avec du fard. Si on lui sait une belle denture, on la force de rire, afin de montrer combien sa bouche est belle. N'aime-t-elle pas à rire? on la tient toute lu journée au logis, ayant entre les lèvres un brin droit de myrte, de sorte qu'elle est obligée de montrer son râtelier, bon gré mal gré. Voilà comment les matrones emploient leur art pour transformer les novices. »
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