Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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Le premier divorce que les annales romaines aient signalé est celui de Carvilips Ruga: « Carvilius Ruga, dit Aulu-Gelle, homme de grande famille, se sépara de sa femme par le divorce, parce qu'il ne pouvait pas avoir d'elle des enfants. 11 l'aimait avec tendresse et n'avait qu'à se louer de sa conduite. Mais il sacrifia son amour à la religion du serment, parce qu'il avait juré (dans la formule du mariage) qu'il la prenait pour épouse afin d'avoir des enfants. »
L'enfant. — Dans la loi romaine, le père est maître absolu de la destinée de son enfant : il peut, par le seul acte de sa volonté, le reconnaître ou le renier. S'il prend dans ses bras le nouveau-né, l'enfant est déclaré membre de la famille; s'il le laisse sans accepter les devoirs de la paternité, l'enfant sera porté dans quelque carrefour; il peut alors être recueilli par une personne charitable, ou vendu à un marchand d'esclaves, sinon il ne vivra pas. Mais à Rome la paternité est honorée, et si la loi accorde toute liberté au père de famille, l'usage est plus exigeant : à part les hommes qui doutent de la fidélité de leur femme, ou ceux qui sont dans la"dernière misère, les pères reconnaissent presque toujours leurs enfants nés du mariage. Les enfants abandonnés qui sont d'ailleurs fort nombreux proviennent d'unions illégitimes.
L'adoption. — Le pèie, étant maître absolu de l'enfant, pouvait en l'abandonnant à un autre lui transmettre tous ses droits paternels: c'était l'adoption proprement dite. Mais il y avait une autre sorte d'adoption qui s'appelait adrogalion; elle avait lieu quand un citoyen maîtredelui-mêmeseplaçaitvolontairement sous lapuissance paternelle d'un autre citoyen. Celui qui avait été adopté n'était strictement fils que de son père adoptif, mais la femme de celui-ci n'était pas considérée comme sa mère.
Les clients. — Outre les membres de sa famiAe, un riche Romain avait toujours autour de lui des clients attachés à sa personne. Il y avait plusieurs catégories de clients : la plus nombreuse était celle des af-Iranchis qui restaient auprès de leur patron, et des pauvres gens qui venaient chaque matin le saluer, pour avoir le droit à \asportule, c'est-à-dire à la distribution d'aliments ou de menue monnaie qui se faisait à la porte de la maison. Quand le patron allait au forum, ses clients l'accompagnaient pour lui prêter main-forte au besoin et voter pour lui dans les comices, s'il briguait une magistrature.
11 y avait une autre catégorie de clients, appartenant à une classe plus élevée et souvent même à la classe riche, qui se faisaient volontairement les clients d'un personnage puissant qui pouvait leur être utile. Ces grands clients, quoique très-assidus auprès de celui qu'ils appelaient leur patron, ne se croyaient pas astreints à lui faire leur cour tous les jours. Ils partageaient souvent sa table et étaient traités en amis. Un grand orateur, qui avait acquis par son talent une influence sur la multitude, pouvait aussi devenir le patron de gens beaucoup plus riches que lui, mais qui avaient besoin de son crédit pour arriver aux honneurs. C'est ainsi qu'on a vu des rois étrangers et des cités entières solliciter l'honneur d'être clients d'un Romain illustre qui leur accordait sa protection.
Les esclaves. — L'esclavage, admis en principe par toute l'antiquité, se recrutait de plusieurs manières. — 1° Les prisonniers de guerre, formant une partie du butin, pouvaient être vendus comme esclaves, et c'est là sans doute qu'il faut rechercher l'origine de l'esclavage;— 2° le débiteur insolvable devenait la propriété de son créancier qui avait droit de le vendre, et l'usure contribuait ainsi à augmenter dans une proportion notable le nombre des esclaves;—3° les enfants abandonnés devenaient esclaves de celui qui les avait recueillis;—ii° les pauvres gens croyaient quelquefois échapper à la misère en se vendant eux-mêmes; — 5° le commerce et la piraterie amenaient continuellement sur les marchés des esclaves tirés des contrées lointaines. Si l'on considère en outre qu'un enfant né dans l'esclavage était la propriété du maître auquel appartenaient ses parents, on comprendra aisément l'extension énorme que prit l'esclavage dans la société romaine. Au commencement de l'empire, la population servile était dans les villes égale en nombre à la population libre, et elle était infiniment plus considérable dans les campagnes, où les grands fonds de terre étaient à peu près exclusivement cultivés par eux.
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CONSTITUTION DE LA FAMILLE.
Au point de vue des mœurs, il y avait deux catégories d'esclaves très-distinctes : les esclaves de travail, ouvriers ou cultivateurs, et ceux qu'on appelait esclaves de luxe, qui remplissaient l'emploi de domestiques dans les maisons. Ceux-ci, les seuls dont nous ayons à nous occuper ici, étaient absolument mêlés à la vie intime de la famille. Dans les maisons riches, il y avait un personnel domestique extrêmement nombreux, et chaque groupe d'esclaves avait un service particulier.
Saint Clément d'Alexandrie reproche aux Romains de son temps leur faste et leur nombreuse domesticité. « Ne voulant absolument pas se servir eux-mêmes, ils achètent des serviteurs pour chacune de leurs actions et pour chacun de leurs désirs. Ils emploient les uns à préparer mille ragoûts délicats et recherchés, les autres à dresser et à couvrir les tables. Tous ces mercenaires ont chacun leur emploi distinct et marqué, afin de venir tour à tour satisfaire au luxe et à la gourmandise du maître. Ils préparent les viandes, les confitures, la pâtisserie, les liqueurs et les étalent avec symétrie sur des tables dont ils sont les décorateurs et les architectes. Ils gardent des amas d'habits superflus et des monceaux d'or comme des griffons. Ils serrent l'argenterie et l'essuient sans cesse, la tenant toujours prête pour l'appareil brillant des festins. Il en est enfin qui sont préposés à la garde et à l'entretien des chevaux de luxe, exerçant sous leurs ordres un nombre infini de jeunes gens. »
Parmi ces différents genres de serviteurs, ceux qui ont plus d'importance dans la vie privée, ce sont les esclaves attachés au service de la table. On les voit représentés sur les plus anciens monuments : la figure 208 nous montre un cuisinier étrusque qui a le corps ceint d'un tablier et porte un petit bol sur le plat de la main. Ce cuisinier est un homme fait, mais chez les riches Romains l'usage s'introduisit de prendre pour échansons de très-jeunes gens. Phi-Ion en fait la description suivante : « On y voit des esclaves destinés au service ; ils sont de la plus grande beauté et ils ont la meilleure grâce. Leur propreté est extrême. Ils n'ont point de barbe, leur visage est fardé, et leurs cheveux sont fixés en boucles très-élégantes; car ceux qui ne lais-
Fig. 208. — Cuisinier étrusque (d'après une peinture antique à Rome).
LA FAMILLE ROMAINE.
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sent pas croître absolument leurs cheveux les coupent en rond sur le devant de la tète. Ils portent des tuniques très-fines et très-blanches,
Fig. 209.
Fi3. aïo.
Génies échansons.
arrêtées par une ceinture; ces tuniques tombent par devant jusqu'aux genoux et par derrière un peu au-dessous des jarrets. Ils resserrent de chaque côté les deux parties de la tunique, avec des rubans qui font deux tours; ils relèvent les côtés de cette tunique et la font voltiger et bouffer. Ils observent les convives et sont attentifs à les servir et à leur
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