Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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« Au mifleu du fond du char, d'une part, et au milieu de la voûte, de l'autre, était fixé dans toute In hauteur du monument un mécanisme tournant pour préserver la voûte des secousses qu'aurait pu lui imprimer le char en roulant sur un terrain inégal et raboteux. Quatre timons étaient fixés au char, et à chaque timon un train de quatre jougs, et chaque joug composé de quatre mulets, ce qui formait un attelage de soixante-quatre mulets, choisis parmi les plus vigoureux et les plus élancés. Chacun de ces animaux portait sur sa tête une couronne d'or;

aux deux mâchoires étaient suspendues doux sonnettes d'or, et les cols étaient ornés de colliers de pierres précieuses.

(( Tel était l'appareil de ce char, plus beau à voir qu'on ne peut le faire comprendre par une simple description. Grand était le nombre des spectateurs qu'attirait la magnificence de ce convoi funèbre, La foule accourait de toutes parts dans les villes où il devait passer, et ne pouvait se rassasier de l'admirer-, et cette foule, se confondant avec les voyageurs et les soldats qui suivaient le convoi, ajoutait encore à la pompe de ces splendides funérailles. Arrhidée, qui avait employé presque deux ans aux travaux do ces obsèques, s'était donc mis en marche pour transporter, de Babylone en Egypte, les dépouilles du roi. Ptolémée pour rendre les honneurs à Alexandre, alla avec son armée au-devant du convoi jusqu'en Syrie. Il reçut le corps avec les plus grandes marques de respect. Il jugea plus convenable de le transporter pour le moment, non dans le temple de Jupiter Ammon, mais dans la ville fondée par Alexandre, et qui était déjà devenue presque la plus célèbre du monde. Il y fil construire un temple qui, par sa grandeur et sa beauté, était digne de la gloire d'Alexandre-, il y célébra un service funèbre par des sacrifices héroïques et des solennités de jeux. )) (Diodore de Sicile, xvin.)

XII

LA FAMILLE ROMAINE

La femme romaine. — Le divorce. L'e\fant. — L'adoption. — Les clients. — Les esclaves.

LliS VIEUX GARÇONS. — LeS COURTISANES.

La femme romaine. — A Rome, la famille est définitivement constituée sur les bases d'une association entre le mari et lu femme. Si on examine les textes de lois, la femme romaine semble à peu de choses près dans la même dépendance que la femme grecque : mais dans les mœurs, la différence est énorme. La femme romaine n'est pas seulement citoyenne, elle est maîtresse de maison ; elle n'habite pas un appartement séparé, elle cohabite avec son mari; c'est elle qui reçoit les amis de l'époux, et qui fait les honneurs de la maison. En toutes

CONSTITUTION DE LA FAMILLE.

choses, la femme est associée à la vie de son mari, elle partage sa bonne et sa mauvaise fortune; s'il brigue une fonction publique, elle fait les visites voulues, et elle exerce sur la société une influence que n'a jamais eue la femme grecque.

La première condition pour contracter un mariage légal dans la société romaine était d'être citoyen romain. 11 y avait à Rome trois sortes de mariages : 1'^ par confarrèation, c'est-à-dire religieusement et

civilement : c'était la forme

usitée par les patriciens; 2" par cocmption, c'est-à-dire par un contrat purement civil : c'est le mariage ordinaire des plébéiens ; 3° par usage, c'est-à-dire par une déclaration exempte de toute autre formalité. Ce dernier mode, qui consistait en une simple déclaration faite par les époux devant témoins, n'entraînait avec elle aucune cérémonie et par conséquent aucun frais : aussi c'était celle des pauvres et de tous ceux qui n'avaient pas le moyen d'acheter une toge, costume distinctif du citoyen et indispensable pour toute cérémonie. Après une année révolue de cohabitation, ce mariage était réputé légal, et l'enfant qui naissait avait le titre de citoyen. Nul ne pouvait porter ce titre s'il n'était enfant légitime, mais comme les citoyens seuls étaient soldats, et qu'à Rome on en avait besoin, les autorités étaient assez coulantes. Nous n'insisterons pas sur cette forme de mariage qui n'a d'intérêt que pour les légistes. Mais il faudra dire plus lard quelques mots de Isl cocmption qui est la forme ordinaire du mariage plébéien et de la confarrèation qui n'avait lieu que dans les grandes familles patriciennes, mais qui est de beaucoup le mode de mariage le plus intéressant par les cérémonies qui l'accompagnent (Fig. 207).

I.n condition des femmes a beaucoup varié dans la société romaine

Fig 207 Mariage romain daprès un basrelief et Lucrèce naurait pas - фото 199

Fig. 207. — Mariage romain (d'après un bas-relief).

et Lucrèce n'aurait pas trouvé ses pareillos dans le monde corrompu et fardé de l'empire. Mais dès l'origine, nous voyons à Rome, comme en Grèce, les hommes mariés vivre en deiiors de toute gène et de toute contrainte.

« Syra —•... Par Castor, la condition des pauvres femmes est bien dure, et bien loin de valoir celle des hommes. Si un mari prend une maîtresse en cachette, etque la femme l'apprenne, on ne le punit point. Qu'une femme sorte de la maison sans que le mari le sache, l'époux intente un procès et on la répudie. Si seulement la loi était la même pour tous! Une honnête femme se contente d'un seul mari ; pourquoi un mari ne se contenterait-il pas d'une seule femme? Sur ma foi, si on punissait les hommes qui prennent maîtresse et trompent leur femme, comme on répudie les femmes qui font quelque peccadille, il y aurait plus de maris sans femmes que de femmes sans maris. » (Plante, le Marchand.)

Le luxe effréné des femmes a souvent aussi défrayé la gaieté des écrivains comiques. Écoutons encore Plaute :

«... Il n'y a pas de maison de ville oi^i vous ne trouviez plus de voitures qu'à la maison des champs. Mais ce n'est rien encore en comparaison des autres dépenses. Vous avez le foulon, le brodeur, l'orfèvre, le lainier, puis une troupe de marchands : frangiers, chemisiers, teinturiers en orange, teinturiers en violet, teinturiers en jaune, vendeurs de manches, parfumeurs, brocanteurs, lingers, cordonniers, fabricants de pantoufles, de brodequins; de l'argent aux faiseurs de sandales, au teinturier en fleurs de mauve ; de l'argent au dégraisseur, au raconi-modeur ; de l'argent à celui-ci pour des collerettes, à celui-là pour des ceintures. Vous payez et vous vous croyez quitte : voici venir une bande nouvelle qui assiège votre antichambre: tisserands, passementiers, layetiers défilent devant la caisse. Vous payez encore et vous vous croyez quitte; arrivent les teinturiers en safran, ou quelque autre détestable engeance qui en veut à votre bourse. » (Plaute, l'AuMaire).

Les pères de l'Église ne pouvaient manquer de s'élever aussi contre les dépenses excessives des femmes. « Si quelque nain, dit saint Clément d'Alexandrie, le plus difforme et le plus contrefait qu'il soit possible de trouver, leur est présenté, elles s'empressent de l'acheter ; elles le font asseoir à leurs pieds, jouent avec lui, se pâment de joie à ses danses lascives et grotesques, et répondent par des éclats de rire aux accents discordants de sa voix. Tel est leur engouement pour les monstres, inutiles poids de la terre, qu'elles les achètent au plus haut prix et s'en font plus d'honneur que de leurs maris, d

Le DivoncE. — Le divorce pouvait être demandé par les deux conjoints pour incompatibilité d'humeur, ou par l'un des deux s'ap-puyant sur des motifs prévus par la loi. Pour annuler le mariage religieux, il fallait une cérémonie appelée diffaréation, et pour casser le mariage civil, on devait en présence de témoins rompre les tablettes nuptiales devant le tribunal du Préteur. Dans le divorce par consentement mutuel, le mari devait rendre à la femme la dot qu'elle avait apportée, sauf une sixième partie qui était retenue pour chaque enfant vivant. Mais si le divorce était prononcé pour cause d'adultère de la femme, il ne lui devait rien.

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