Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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Cette coutume d'exposer le corps était fort ancienne en Grèce. Nous la trouvons dans Homère : le corps d'Hector fut placé sur un lit magnifique, entouré des femmes du palais tout en pleurs. Ordinairement on mettait sur la tête du mort une couronne (fig. 202); cette cérémonie était même considérée comme essentielle, puisque dans les Phéniciennes d'Euripide, Créon défend expressément qu'elle soit observée
USAGES FUAÈLRliS DES GP.ECS.
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pour le corps de Polynice. Ces couronnes étaient ordinairemfnt fournies |)ar les amis du défunt. On se servait principalement de couronnes d'ache pour les usages funéraires. « Nous avons, dit Plutanjue, l'habi-
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Fig. 202. — Lit funèbre grec (d'après une peinture de vase).
tude de couronner d'ache les tombeaux, c'est cette coutume qui a donné naissance au proverbe : a il n'a plus liesoin que d'ache», quand on p:ir!e d'un homme dangereusement malade. «
Les présents au mort. — 11 était d'usage de faire au mort des présents qu'on déposait ensuite dans son tombeau, en même temps que les menus objets qu'il avait aimés pendant sa vie, divers ustensiles pour son usage et même des vivres pour sa nourriture. Ces présents consistaient généralement en vases peints, en petites figurines de terre cuite, ou en bijoux : leur valeur était naturellement proportionnée à la fortune du défunt ou à celle des parents ou amis qui faisaient les présents. Nos musées renferment quelques diadèmes funéraires qui sont d'une richesse extrême comme travail. On a trouvé dans les tombeaux des couronnes dont les feuilles d'or sont d'une telle ténuité qu'elles ne paraissent pas avoir jamais pu être portées par une personne vivante. On présume que ce sont des ornements funéraires fabriqués tout exprès pour être déposés dans la tombe avec les restes du défunt. Ce qui donne à cette supposition
CONSTITCTION DE LA FAMILLE.
une très grande prob;ibilité, c'est queccs couronnes sont souvent accompagnées d'emblèmes funèbres; la figure 203, qui est une des mieux caractérisées sous ce rapport, est en même temps un des ouvrages les plus fouillés de la bijouterie antique.
Fig. 203. — Couronne funéraire en or.
La marche FUNÎiBRE. — Quand l'exposition avait duré le temps voulu, on enlevait le corps : il était porté à bras ou sur un chariot comme le montre la figure 20/i. Les hommes marchaient devant et les femmes suivaient. La musique accompagnait toujours les cérémonies religieuses, même les plus pauvres : dans celles-ci, il y avait un seul joueur de flûte, taudis que pour les riches il y en avait un grand
USAGES FUNÈBRES DES GRECS.
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nombre. Plutarque nous en donne la raison : « Les chants plaintifs et les flûtes des convois funèbres éveillent la douleur et font pleurer; mais après avoir porté dans l'àme des impressions de pitié, cette musique calme et dissipe insensiblement la tristesse. »
F]g, 204. — Un cunvoi en Grèce (bas-relief antique).
Ce qui distinguait surtout les convois des riches, ce sont les torches qui précédaient la marche funèbre et les pleureuses salariées qui la suivaient. La profession de pleureuses était exercée principalement par des femmes originaires de la Carie. Elles avaient pour mission de se frapper la poitrine, de s'arracher les cheveux, de pousser des cris plaintifs et de montrer tous les signes extérieurs de la douleur la plus violente. On les voit sur plusieurs monuments, entre autres sur un sarcophage qui représente la mort de Méléagre (fig. 205).
L'usage des pleureuses, qui a persisté pendant toute l'antiquité, était pourtant contraire à l'esprit des plus anciennes législations grecques. Lycurgue avait défendu les lamentations en dehors de la maison, et Solon les avait soumises à une véritable réglementation. (I 11 ne fut plus permis aux femmes, dit Plu-tarque, dans la Vlu de Solon, de se meurtrir le visage aux enterrements, de faire des lamentations simulées, d'affecter des gémissements et des cris en suivant un convoi, lorsque le citoyen décédé n'était pas leur parent. »
Fig. 203. Pleureuses (d'après uq sarcophage).
Le BUCHER FUNÈBRE. — L'opinioii générale était que le feu, en débarrassant 1 ame de son enveloppe grossière, la purifiait de toute souillure et rendait plus facile son essor vers la demeure des morts. L'usage des biichers parait fort ancien parmi les Grecs, bien qu'il soit impossible de fixer historiquement la date de son origine. Dans la description du bûcher de Patrocle, Homère nous dépeint les cerémohies des temps hé-roiques, pour les funérailles d'un personnage illustre.
« Les Grecs, après avoir placé ce vaste amas de bois sur les bords du fleuve, s'asseyent en attendant les ordres de leur chef. Achille ordonne aux Myrmidons de se couvrir d'airain et d'atteler les coursiers aux chars. Ces guerriers se lèvent aussitôt, s'emparent de led'rs armes, se placent sur leurs chars à côté des écuyers et s'avancent suivis des fantassins. Pairocle est porié au milieu d'eux. Les Thessaliens, après avoir coupé leurs longs cheveux, les répandent sur le cadavre, et le divin Achille soutient la tète de Patrocle: le fils de Pelée est accablé de tristesse, car c'est son ami fidèle qu'il conduit au tombeau.
« Arrivés à l'endroit désigné par Achille, ils déposent le cadavre à terre devant le bijcher. Le divin Achille, agité par une autre pensée, s'éloigne de ses guerriers et coupe sa belle chevelure, qu'il laissait croître en abondance pour la consacrer au fleuve Sperchius. Il fixe le noir abîme des mers et s'écrie en gémissant : « 0 Sperchius, mon père te promit « vainement qu'à mon retour dans ma patrie je te consacrerais ma che-« velure, et que j'immolerais en ton honneur une hécatombe sacrée!... « Comme je sais maintenant que je ne retournerai plus dans ma « chère patrie, je veux consacrer ma chevelure au noble Patrocle. »
« En disant ces mots, il dépose ses blonds cheveux dans les mains de son compagnon fidèle : à ce spectacle, tous les Grecs fondent en larmes... Cependant Agamemnon renvoie les guerriers vers les navires, et les chefs seuls restent en ces lieux. Ils entassent le bois et dressent un bûcher qui, de tous côtés, a cent pieds d'étendue; puis, le cœur navré de tristesse, ils mettent le cadavre sur ce bûcher. On égorge des brebis et des bœufs, et le magnanime Achille, s'emparant de la graisse des victimes, en recouvre le cadavre depuis les pieds jusqu'à la tête, et amoncelle autour de Patrocle les membres sanglants des animaux qu'on vient d'immoler. Le héros, en soupirant avec amertume verse sur le lit funèbre des urnes remplies d'huile et de miel, etjettesurleboisquaire coursiers à la belle encolure. Patrocle avait neuf chiens qu'il nourrissait des restes de sa table; Achille en tue deux et les précipite sur le bûcher. 11 immole avec son glaive douze vaillauis fils des magnanimes
USAGES FUNÈBRES DES GRECS.
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Troyens (il avait résolu d'assouvir ainsi sa vengeance), et met le feu au bûcher (fig. 206). Quand il voit la flamme prête à consumer le corps de son compagnon, il s'écrie en gémissant : «Je te salue, ô Patrocle, quoique tu sois déjà descendu dans les sombres demeures! J'ai accompli tout ce que je t'avais promis. Douze Gis vaillants des magnanimes Troyens vont être consumés avec toi par les flammes dévorantes, et le corps d'Hector ne sera pas rendu h Priam pour être brûlé sur un bûcher; mais il deviendra la proie des chiens et des vautours! »
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