Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

Здесь есть возможность читать онлайн «Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Paris, Morel, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Vie Privée Des Anciens: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Vie Privée Des Anciens»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La Vie Privée Des Anciens — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Vie Privée Des Anciens», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Fig 206 Le bûcher de Patrocle daprès un monument étrusque On - фото 198

Fig. 206. — Le bûcher de Patrocle (d'après un monument étrusque).

(( On éteint avec du vin aux sombres couleurs les parties du bûcher que la flamme avait parcourues : les cendres amoncelées s'affaissent aussitôt. Les guerriers, en pleurant, recueillent dans une coupe d'or les ossements blanchis de leur compagnon, et deux fois ils les enduisent de graisse ; puis ils déposent la coupe dans la tente et la recouvrent d'un léger voile. Après avoir marqué la place des tumulus, ils en jettent les fondements autour du bûcher et élèvent un monceau de terre. Quand la tombe est achevée, les guerriers se séparent et .\chille fait placer toute l'armée dans une vaste enceinte. On apporte, pour être distribués aux vainqueurs, du fer brillant, des bassins, des trépieds, des chevaux, des mules, des bœufs au front robuste, et des captives ornées de belles ceintures. » {Iliade.)

A l'exception des sacrifices humains, qui devaient nécessairement

cesser avec une civiliieation plus avancée, la description qu'on vient de

lire retrace à peu près les coutumes qui avaient cours dans l'époque la

plus brillante de la Grèce. Le corps, qu'on avait recouvert; des parties

grasses des victimes, afin qu'il fût plus proniptcment consumé, était placé sur le bûcher funèbre; on y déposait également les armes du mort et ses vêtements et on y répandait des parfums. Les parents appelaient à grands cris le défunt par son nom en versant des libations sur la flamme: lorsque celle-ci était apaisée, on arrosait de vin le bois fumant pour éteindre ce qui pouvait rester de feu, et on recueillait les ossements et les cendres du mort, que Ton déposait dans une urne. Cette urne, recouverte d'un voile, était ensuite emportée dans le lieu de la sépulture.

Le repas funèbre. — Quand la cérémonie était terminée, la famille se réunissait dans un festin funèbre qui avait toujours lieu dans la maison du plus proche parent. Le second jour après les funérailles, on offrait au mort un sacrifice, qui se renouvelait pendant neuf jours consécutifs. Pendant le deuil qui durait trente jours, les parents s'abstenaient de paraître en public et portaient des vêtements noirs-, anciennement on se coupait les cheveux. Le deuil se terminait par un nouveau sacrifice, et des fêtes funèbres se donnaient en l'iionneur du défunt à l'anniversaire de sa naissance et à celui de sa mort.

Lucien raille l'usage des repas funèbres. « Pour couronner la cérémonie, dit-il, vient enfin le festin des funérailles. Les parents y assistent, pour consoler le père et la mère de celui qui n'est plus. Ils les engagent à manger un peu, et ils n'ont pas grand mal, ma foi, à les y contraindre : fatigués de leur jeûne de trois jours, ils ne pourraient pas souffrir la faim davantage. « Jusques à quand, mon ami, leur dit-on,

Funérailles Spartiates. — Il faut, quand on parle des Grecs, mettre à part les Spartiates, qui ont toujours obéi à des coutumes particulières. Les funérailles par exemple se faisaient sans pompe et

même sans larmes; le corps n'était ni embaumé ni parfumé. Lycurguc avait prescrit le cérémonial qu'on devait observer. « Pour bannir des esprits toute superstition, dit Plutarque, il permit d'enterrer les morts dans la ville; il ne défendit même pas de placer les tombeaux près des temples, afin d'accoutumer par là les jeunes gens au spectacle et à la pensée de la mort; de leur apprendre à l'envisager sans crainte et sans horreur, à ne pas se croire souillés pour avoir touché un corps mort ou pour avoir passé devant un sépulcre. En second lieu, il défendit de rion enterrer avec les morts, et ordonna seulement qu'on les enveloppât d'un drap rouge et de feuilles d'olivier. 11 n'était permis d'inscrire sur les tombeaux que les noms des hommes morts à la guerre, ou des femmes consacrées à la religion. Il borna à onze jours la durée du deuil : on le quittait le douzième, après avoir fait un sacrifice à Cérès, car il ne voulait pas les laisser un seul instant dans l'oisiveté et dans l'inaction. »

Convoi d'Alexandre. — Diodore de Sicile nous a laissé un récit détaillé des cérémonies funèbres qui eurent lieu à l'occasion de la mort d'Alexandre.

« Ârrhidée, chargé du soin de transporter le corps d'Alexandre, avait fait construire le char qui devait servir à ce transport, et avait achevé les préparatifs de cette solennité, digne de la gloire d'Alexandre. Elle se distinguait de toutes les solennités de ce genre, tant par les énorme; dépenses qu'elle occasionna que par la magnificence qui y fut déployée. Nous croyons donc convenable d'entrer ici dans quelques détails. On avait d'abord construit un premier cercueil, recouvert d'or laminé et rempli d'aromates, tout à la fois pour procurer une bonne odeur et pour conserver le cadavre. Ce cercueil était fermé par un couvercle d'or s'adaptant parfaitement à la partie supérieure de la surface. Sur ce couvercle était jetée une belle draperie d'or et de pourpre, sur laquelle étaient déposées les armes du défunt, afin que rien ne manquât de ce qui peut frapper l'imagination dans de pareilles circonstances.

« Après cela on s'occupa de la construction du char qui devait transporter le corps. Le sommet de ce char représentait une voûte d'or, ornée de mosaïques disposées en écailles, de 8 coudées de largeur sur 12 de long. Au-dessous de cette voûte était placé un trône d'or occupant l'espace de toute l'œuvre; il était de forme carrée, orné de mufles de boucs, auxquels étaient fixées des agrafes de 2 palmes

d'épaisseur; à ces agrafes était suspendue une guirlande funèbre, dont les couleurs resplendissantes imitaient des fleurs naturelles. Au sommet était attaché un filet portant de grandes cloches, qui, par leur bruit, annonçaient au loin l'approche du convoi. A chaque angle de la voûte s'élevait une victoire d'or portant des trophées. Toute la voûte avec ses dépendances reposait sur des colonnes à chapiteaux ioniques. En dedans du péristyle on voyait un réseau' d'or, dont les fils, de l'épaisseur d'un doigt, portaient quatre tableaux de la même hauîeur que le péristyle et parallèles aux colonnes.

(i Le premier de ces tableaux représentait un cliarorné de ciselures, sur lequel était assis Alexandre, tenant dans ses mains un sceptre magnifique. Autour du roi était placée en armes sa maison militaire, composée de Macédoniens, de Perses mélophores, précédés d'écuyers. Le second tableau représentait, comme suite de la maison militaire, des éléphants équipés eu guerre, montés en avant par des conducteurs indiens, et en arrière par des !\Iacédoniens revêtus de leurs armes ordinaires. Sur le troisième tableau, on avait figuré des escadrons de cavalerie, faisant des évolutions et des manœuvres militaires. Enfin, le quatrième tableau représentait des vaisseaux armés en guerre, préparés à un combat naval.

« Au bord de la voûte, se voyaient des lions d'or fixant leurs regards sur ceux qui s'approchaient du char. Dans les interstices des colonnes étaient des acanthes d'or, s'élevant presque jusqu'aux chapiteaux des colonnes. Sur le dos de la voûte était étendue une draperie de pourpre, sur laquelle reposait une immense couronne d'oliviers en or; les rayons du soleil tombant sur cette couronne produisaient au loin, par leurs réflexions, l'effet d'éclairs éblouissants. Tout le train reposait sur deux essieux auto;ir desquels tournaient quatre roues persiques dont les moyeux et les ra\ons étaient dorés et dont les jantes étaient garnies df fer. Les saillies des essieux étaient en or et portaient des mufles de lions tenant entre leurs dents le fer d'une lance.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Vie Privée Des Anciens»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Vie Privée Des Anciens» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Vie Privée Des Anciens»

Обсуждение, отзывы о книге «La Vie Privée Des Anciens» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x