Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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« Chœur des jeunes gens. — Laisse, Vesper, ces jeunes filles feindre contre toi un courroux mensonger. Eh quoi ! si l'objet de leur courroux était aussi l'objet des vœux qu'elles prononcent plus bas! Hymen, ô Hyménée ; viens, Hymen, ô Hyménée. » (Catulle, chant nuptial.)
Le refrain ô Hymen, ô Hyménée se retrouve dans tous les chants qui ont trait au mariage. Le dieu Hymen a été personnifié; mais il ne faut paS'le confondre avec Cupidon, quoiqu'il ait comme lui les formes juvéniles et qu'ils portent quelquefois les mêmes attributs. Cupidon, le fils de Vénus, représente l'amour sous toutes ses formes et l'union des sexes, tandis que Hymen est le mariage chaste, le mariage qui a pour but la continuité de la race et qui ne peut s'accomplir que devant
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le foyer domestique. Le flambeau est l'attribut caractéristique du dieu d'hyménée, et le flambeau précède toujours la mariée, ce qui est d'ailleurs nécessaire, puisque c'est seulement quand la nuit arrive qu'elle se met en marche pour la demeure de son époux. Dans les mariages riches, on porte devant la jeune épouse jusqu'à cinq flambeaux, et il est d'usage parmi les Romains d'aller les allumer chez l'édile, parce que ce magistrat est spécialement chargé des bonnes mœurs.
Les époux suivent le flambeau sacré, et, sur tout le parcours, le cortège, surtout quand c'est un riche mariage, se grossit de curieux, d'amis, de connaissances, d'une foule de gens portant des torches de bois de sapin et d'une multitude de gamins faisant des plaisanteries, disant des mots fort libres ; mais le bruit est couvert par les chants religieux on l'honneur d'Hymen, qui se prolongent tout le long de la route :
(1 Qi\f\ habitant des cieuxest plus digne de l'hommage des mortels? dieu d'hyménée, ô Hymen; ô Hymen, dieu d'hyménée.
« Le père t'invoque pour les siens ; pour loi la jeune fille dénoue sa ceinture ; et l'époux inquiet recueille d'une oreille avide tes chants joyeux.
« C'est toi qui livres aux mains de l'amant fo igueux la vierge florissante, ravie au sein de sa mère, dieu d'inmenée, ô Hymen, dieu d'hyménée.
«Sans toi, Vénus ne peut goûter des joies que l'honneur avoue; mais elle le peut sous tes auspices. Qui oserait se comparer à un tel dieu?
« Sans toi, nulle maison ne connaîtrait de postérité, le père ne renaîtrait pas dans sa race ; il y renaît sous tes auspices. Qui oserait se comparer à un tel dieu ?
« Privé de tes mystères sacrés, un pays ne pourrait donner des défenseurs à ses frontières : il le peut sous tes auspices. Qui oserait se comparer à un tel dieu? » (Catulle.)
L'arrivée du cortège. —C'est à l'arrivée du cortège devan tlo domicile conjugal que se passe la cérémonie caractéristique du mariage romain. L'époux va se placer devant sa porte, et il feint d'en barrer l'entrée : quand la mariée se présente, il lui dit : Qui e5>tu ? — Elle répond : Là où tu serasCaius, je serai Caia.— Ce mot, suivant Plutarquc, signifie: Là où tu seras maître et chef de maison, moi aussi je commanderai et je serai maîtresse de maison. On faisait remonter cet usage au temps
de Tarquin, dont la belle-fille, Caia Cœcilia, avait laissé la réputation d'une femme exemplaire.
Quand la mariée a fait à son époux la réponse consacrée, on lui présente une torche de pin enflammée et une coupe d'eau, dans laquelle elle mouille aussitôt ses doigts. Le feu est lemblème du foyer, et l'eau lustrale, que touche la mariée, représente les purifications et les cérémonies pieuses auxquelles elle va désormais participer avec son époux. Ensuite la mariée prend une bandelette de laine blanche qu'elle accroche à la porte pour indiquer qu'elle sera bonne fileuse, ce qui, dans les temps primitifs est synonyme de bonne ménagère, puis elle frotte les jambages de la porte avec un onguent qui écarte les maléfices. Pendant ce temps-là, le marié jette des poignées de noix et des petits hochets aux gamins qui, dans ces circonstances, afiluent toujours devant la maison : cet usage, qui est fort ancien, avait pour but de montrer qu'il renonçait à tout ce qui avait amusé son enfance.
Le rapt. — Au moment oii le cortège se présente devant la demeure de l'époux, les chants recommencent, mais ils changent de caractère et annoncent l'arrivée de la mariée dans la maison qui va devenir la sienne :
(( Habitant de la colline d'Hélicon, fils d'Uranie, toi qui livres la tendre vierge à l'époux, dieu d'hyménée, ô Hymen, dieu d'hyménée.
« Couronne ton front des fleurs de la marjolaine odorante. Prends ton voile; et, ceignant d'un brodequin jaune tes pieds blancs comme neige, viens joyeux parmi nous.
« Animé par la joie de cette journée, chante de ta voix argentine l'hymne nuptial, frappant la terre de tes pieds, agitant dans ta main ton flambeau résineux.
(i Conduis dans cette demeure la maîtresse qu'elle attend ; enchaîne à l'amour de son jeune époux son àme passionnée, comme le lierre fidèle étreint de ses mille replis l'arbre qu'il embrasse.
« Et vous, chastes vierges, pour qui luira bientôt un pareil jour, chantez aussi, chantez en chœur : Dieu d'hyménée, ô Hymen ; ô Hymen, dieu d'hyménée.
« Ouvrez les portes de cette demeure : la vierge s'avance. Voyez comme les flambeaux agitent leur ardente chevelure ; ne tarde plus, le jour fuit, parais, ô jeune épouse!
(i La pudeur ingénue retarde ses pas, et pourtant, déjà plus obéissante,
LE MARIAGE ROMAIN.
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elle pleure, car il faut venir. Ne tarde plus, le jour fuit, parais, ô jeune épouse !
« Enfants, élevez vos flambeaux: j'aperçois un voile qui s'avance. Allez, répétez en mesure : ô Hymen, ô Hyménée ; ô Hymen, ô Hyménée. » (Catulle.)
Alors a lieu le rapt qui se passe comme en Grèce : l'époux enlève sa femme et l'emmène dans sa maison, en ayant soin que ses pieds ne touchent pas le seuil de sa porte, qui est consacré à Vesta. Il remet ensuite à sa femme les clefs de la maison et il la mène au foyer de ses pères devant lequel ils récitent en commun des prières: puis les deux époux partagent un gtàteau de fleur de farine, cuit sur le feu sacré, et versent la libation devant les aïeux qui sont désormais ceux de la femme aussi bien que ceux de son mari. La noce ne suivait pas immédiatement le mariage comme en Grèce. Elle avait lieu le lendemain, et c'était la mariée qui ordonnait elle-même le festin, car elle était devenue maîtresse de maison.
Une peinture antique, connue sous le nom de noces aldobrandines montre différentes scènes relatives au mariage romain. Au milieu
Fi;;, 21G. — Nocos aldnbrandines. (D'après une peinture antique, à Rome.)
(fig. 216) l'époux, dont la tête est couronnée de feuillage, cause avec sa femme qui est assise sur le même lit et porte encore le grand voile nuptial. Sur Tun des côtés, la mariée (fig. 217) met la main dans le
bassin d'eau lustrale destinée à l'aspersion de la chambre, et de l'autre
Fiu'. ~1~. — Noces aidùbr^indines.
(fig. 218) trois femmes, dont Tune tient une lyre, sont occupées aux apprêts du sacrifice.
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