Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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« Caranus pourtant s'étant rais à boire dans de petits gobelets, ordonna aux esclaves de verser à la ronde; car ce vin était l'antidote de ceux qu'on avait bus auparavant. On fit entrer ensuite le boulTon Androgène, qui, après avoir fait mille plaisanteries aux dépens des convives, dansa avec une vieille femme de plus de 80 ans. Ce fut alors qu'on apporta le dessert qui fut présenté à chacun dans des corbeilles tissées en ivoire; il comprenait toutes sortes de gâteaux de Crète, de Samos, de l'Attique, etc. Enfin chacun put sortir emportant les riches présents q'u'il avait reçus. » (Liv. IV.)
LES ENFANTS GRECS
La naissance. — La NomnicE. — Le vêtement ues enfants. L'f.dication.
L\ NAISSANCE — La naissance cFun enfant appelait un acte religieux.
SI^S^
Fjy. 139. — Naissance d'AchiUo.
11 devait être agréé par le pcrc qui, comme représentant des ancêtres.
hig. 14U. — Berceau d'uiilaut.
convoquait la famille, appelait les témoins et faisait le sacrifice devar.t le foyer. L'enfant, présenté au dieu domestique, était porté plusieurs fois autour du feu sacré : dès lors il était reconnu comme membre de la
LES ENFANTS GRECS.
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famille. Cette cérémonie avait lieu quelques jours après la naissance. C'était une reconnaissance du nouveau-né, et le père déclarait par là qu'il était de son sang et do sa race.
Plusieurs monuments se rapportent aux soins que réclament l'enfant nouvellement venu au monde. La figure 139, qui représente la naissance d'Achille, nous fait assister au premier lavage de l'enfant.
On dit que les Spartiates donnaient un bouclier pour berceau à leurs cnfanis, et le fait n'a ea lui-même rien d'invraisemblable. Mais la forme la plus ordinaire des berceaux était celle que nous voyons encore employée aujourd hui dans nos campagnes. C'est celle que nous montre une peinture de vase (fig. l/iO) représentant la naissance de Bacchus.
Le jour anniversaire de la naissance du père était dans toutes les familles celui qu on célébrait avec le plus de pompe. Et cet usage n'appartenait pas seulement à la Grèce ou à Rome, il était commun à toute l'antiquité.
La xohkkice. — L'usat^e de ronfler l'enfant noiiveau-nn à nnenour-
Fig. 141. — Ulysse et su uourriue.
rice remonte à une très-haute antiquité. La nourrice avait une très-grande importance dans la famille antique, et n'était pas assimilée aux autres esclaves. Quand l'enfant avait cessé de teter, elle prenait soin de lui, et
demeurait souvent attachée toute sa vie à sa personne, comme nous Je voyons dans l'Odyssée; de tous les gens de la maison, la nourrice est la seule qui reconnaisse le héros absent depuis vingt ans. Elle le reconnaît à une cicatrice, et il faut qu'Ulysse lui ferme la bouche pour qu'elle ne fasse pas éclater bruyamment sa joie (fig. l/il). De même dans les tragédies antiques, nous voyons toujours la nourrice jouer le rôle d'une confidente auprès de sa jeune maîtresse.
Dans l'antiquité comme de nos jours, des vois éloquentes se sont élevées contre l'usage des nourrices, qui était universel dans la classe riche. Les arguments que les philosophes invoquaient à l'appui de leurs idées sont exactement ceux que Jean-Jacques Rousseau a reproduits avec tant d'éloquence au xvui'' siècle. Aulu-Gelle nous les a transmis dans ses Nuiis altiques. « On vint annoncer un jour au philosophe Favorinus, en notre présence, que la femme de Tun de ses auditeurs, partisan de ses doctrines, venait d'accoucher et avait donné un fils à son mari. « Allons, (i dit-il, voir l'accouchée et féliciter le père. » C"él;iit un homme de race sénatoriale, de famille très-noble. Nous suivîmes tous Favorinus, et nous l'accompagnâmes jusqu'à la maison, où nous fûmes introduits avec lui. Il rencontra le père dans le vestibule, l'embrassa, le félicita et s'assit. Il demanda si l'accouchement avait été long et laborieux. On lui dit que la jeune mère, fatiguée par les souffrances et les veilles, prenait quelque repos. Alors le philosophe donna un libre cours à ses idées : o Je ne (( doute pas, dit-il, qu'elle ne soit dans l'intention de nourrir son fils de (i son propre lait. » La mère de la jeune femme répondit qu'il fallait user de ménagements, et donner à l'enfant une nourrice pour ne pas ajouter aux douleurs que sa fille avait éprouvées pendant sa couche les fatigues et les peines de l'allaitement. « Ehl de grâce, répliqua le philosophe, « femme, permettez qu'elle soit tout à fait la mère de son fils. N'est-ce « pas contre la nature, n'est-ce pas remplir imparfaitement et à demi le « rôle de mère, que d'éloigner aussitôt l'enfant qu'on vient de mettre au (i monde? Quoi donc! Après avoir nourri dans son sein, de son propre ic sang, un je ne sais quoi, un être qu'elle ne voyait pas, elle lui refuse-« rait son lait, lorsqu'elle le voit déjà vivant, déjà homme, déjà récla-« mant les secours de sa mère! Croyez-vous que la nature ait donné aux « femmes ces globes gracieux pour orner leurs seins et non pour nour-« rir leurs enfants? En effet, la plupart de nos merveilleuses (mais vous « êtes loin de leur ressembler) s'efforcent de dessécher, de tarir ces « sources si saintes du corps, ces nourrices du genre humain, et cela au « risque de corrompre le lait, en le détournant, car elles craignent qu'il
« ne détériore ce charme de leur beauté. C'est agir avec cette même (( démence que ces femmes qui détruisent, par une fraude criminelle, (i le fruit qu'elles portent dans leur sein, de crainte que leur ventre ne « se ride et ne se fatigue par le poids de la gestation. Si l'exécration « générale, la haine publique, est le partage de celui qui détruit ainsi « l'homme à son entrée dans la vie, lorsqu'il se forme et s'anime entre u les mains de la nature elle-même, pensez-vous qu'il y ait bien loin « de là à refuser à cet enfant déjà formé, déjà venu au jour, déjà votre « ûls, ce sang qui lui appartient, cette nourriture qui lui est propre, à « laquelle il est accoutumé? Mais peu importe, ose-t-on dire, pourvu (i qu'il suit nourri et qu'il vive, de quel sein il reçoive ce bienfait! « L'homme assez 'sourd à la voix de la nature pour s'exprimer ainsi, ne « pensera-t-il pas que peu importe aussi dans quel corps et dans quel « sang l'homme s'est formé? Le sang, parce qu'il a blanchi par la « chaleur et par la fermentation, n'est-il pas le même dans les ma-« melles que dans le sein? Est-il permis de méconnaître l'habileté de « la nature, quand on voit ce sang créateur, après avoir, dans son ate-« lier mystérieux, formé le corps de l'homme remonter à la poitrine « aux approches de l'cnfantemeut, prêt à fournir les éléments de la « vie, prêt à donner au nouveau-né une nourriture déjà familière? « Aussi n'est-ce pas sans raison que l'on a cru que, si le germe a natu-« rellement la force de créer des ressemblances de corps et d'esprit, « le lait possède des propriétés semblables et non moins puissantes, (c Pourquoi donc dégrader cette noblesse innée avec l'homme, ce corps, « cette âme formés à leur origine d'éléments qui leur sont propres? (c Pourquoi les corrompre en leur donnant dans un lait étranger une Il nourriture dégénérée? Que sera-ce, si celle que vous prenez pour « nourrice est esclave ou de mœurs serviles, ce qui arrive le plus «souvent; si elle est de race étrangère et barbare; si elle est u méchante, difforme, impudique, adonnée au vin? car, la plupart du « temps, c'est au hasard que l'on prend la première femme qui a du « lait. Souffrirons-nous donc que cet enfant, qui est le nôtre, soit « infecté de ce poison contagieux? souffrirons-nous que son corps et « son âme sucent une âme et un corps dépravés? Certes nous ne « devons pas nous étonner, d'après cela, si trop souvent les enfants « des femmes pudiques ne ressemblent à leur mère ni pour le corps « ni pour l'àme. En effet, rien ne contribue plus à former les mœurs « que le caractère et le lait de la nourrice, ce lait qui, participant dès « le principe des éléments physiques du père, forme aussi cette nature
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