Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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— Eanoa. Vous voici bien tard! Oui, elle y est.
— Praxinoé, Je suis émerveillée de te voir. — Eunoa, donne un siège, mets-y un coussin.
— Gorgo. 11 n'est pas nécessaire.
— Praxinoé. Assieds-toi donc.
— Gorgo. Heureuses les âmes sans corps! Praxinoé, quelle peine p'.ur arriver ici! Je suis excédée. Partout des quadriges, des gens à chlamydes, à bottines, des soldats sous les armes; partout une foule immense; et quel trajet! J'ai cru n'arriver jamais.
— Praxinoé. C'est moti imbécile de mari qui est venu me loger an bout du monde, dans un antre plutôt que dans une maison; c'est pour nous séparer, je crois. Qu'il aime à me contrarier. Oh! c'est ma mort que cet homme-là.
— Gorgo. Ma chère, ne parle pas ainsi de ton mari devant cet enfant; vois comme il te regarde.
— Praxinoé. Zéphyrion, mou fils, va, ce n'est pas de ton papa que je parle.
— Gor^o.Par Proserpine! cet enfant comprend.. Il est beau, tonpapa.
— Praxinoè. Dernièrement, comme on dit, son père allait acheter du nitre et du fard pour moi, et ce grand génie m'apporte du sel.
— Gorgo. Mon mari Diociidas, ce bourreau d'argent, n'en fait pas d'autres. Il acheta hier, pour sept drachmes, cinq toisons, vrai poil de chien, besaces en lambeaux, haillons pièce sur pièce. Mais prends ton voile et ta mante, et allons au palais du grand roi Ptolémée voir la fête d'Adonis. On m'a dit que la reine a préparé une pompe solennelle.
— Praxinoè. Chez les grands tout est grand. On conte ce qu'on veut à ceux qui n'ont rien vu.
— Gorgo. Il est temps de partir. Il est toujours fête pour les oisifs.
— Praxinoè. Eunoa, de l'eau. — Ah! qu'elle est lente! Le chat veut se reposer mollement. — Mais remue-toi donc; — vite, de l'eau; c'est de l'eau qu'il me faut d'abord. Avec quelle grâce elle rapporte! Allons, verse; mais, maladroite, pas si fort. Malheureuse, vois comme ma robe est trempée! C'est assez; je suis lavée comme il plaît aux dieux. — La clef de cette armoire? Donne-la-moi.
— Gorgo. Cette robe à longs plis te sied à merveille, Praxinoè. Dis-moi, qu'en vaut l'étoffe?
— Praxinoè. Je t'en prie, ne m'en parle pas, Gorgo ; une ou deux mines d'argent fin, peut-être plus encore, sans la broderie qui m'a coûté un travail infini.
— Gorgo. Du moins tu dois être contente.
^- Praxinoè. Il est vrai. — Mon manteau et mon voile, place-les avec goût. — Je ne t'emmène pas, mon fils, il y a des loups et les chevaux mordent les petits enfants. — Pleure tant que tu voudras, je ne veux pas te faire estropier. — Partons. Holà ! nourrice, fais jouer l'enfant, appelle le chien et ferme la porte. — Grands dieux, quelle foule! Comment traverser? C'est une vraie fourmilière.— 0 Ptolémée ! depuis que ton père s'est élevé au rang des dieux, que de bienfaits tu verses sur nous ! Le voyageur aujourd'hui marche en sûreté, sans craindre de hardis fripons, devrais Égyptiens. — Ma chère Gorgo, qu'allons-nous devenir? ce cheval se cabre! Qu'il est rétif!... Sotte Eunoa, veux-tu reculer?... Il va tuer son maître:... J'ai bien fuit de laisser mon fils à la maison.
— Gorgo. Rassure-toi, Praxinoè, ils nous ont dépassées et sont déjà près de la place d'armes.
— Praxinoè. Enfin, je respire! le chevalet le froid serpent, voilà ce que j'ai toujours craint depuis mou enfance. Ilàtons-nous, car la foule s'approche.
— Gorgo. Vois, Praxinoé, vois quelle foule sur la porte!
— Praxinoé. C'est à faire trembler. — Gorgo, donne-moi la main; toi, Eunoa, prends celle d'Eutychidus, et tiens-toi bien à lui de peur de t'égarer. Nous entrerons tous ensemble... Eunoa, serre-toi près de nous. ..Ah! ciel ! mon manteau est déchiré. Que Jupiter vous soit propice, seigneur étranger; mais, je vous en prie, ménagez mon manteau. — Quelle cohue! on nous presse comme des pourceaux... On étouffe Eunoa!... Allons, ferme, et tu passeras... Très-bien! Ah! tout le monde est entré.
— Gorgo. Approche, Praxinoé; vois cette tapisserie; qu'elle est belle! Que ces tissus sont lins! on dirait l'ouvrage des dieux.
— Praxinoé. Auguste Minerve! Quelles mains ont tissé ces ouvrages? Quels artistes ont peint ces ligures? Oncroitles voir marcher! Ce ne sont pas des peintures, mais des êtres vivants! Combien l'homme a d'esprit! Comme il est admirable, là, couché sur ce beau lit d'argent et les joues embellies d'un tendre duvet, le trop aimable Adonis, aimé même aux enfers!
— Un étranger. Paix donc, bavardes impitoyables, qui roucoulez comme des tourterelles vos syllabes traînantes.
— Gorgo. ParTellus, d'où sortez-vous donc, l'ami? Que vous importe notre babil? Commandez à vos esclaves. Voudriez-vous par hasard nous dicter des lois? Sachez que nous sommes Corinthiennes d'origine, aussi bien que l'illustre Bellérophon, et que nous parlons la langue du Péloponnèse. Eh bien! défendrez-vous à des Doriennes de parler dorien?
— Praxinoé. OProserpine! gardez-nous d'un nouveau maître; un seul nous suffit. Mon ami, sachez que je ne vous crains pas.
— Gorgo. Tais-toi, Praxinoé! La célèbre Argienne, dont le talent l'emporte sur celui de Sperchis, va chanter les louanges d'Adonis. Je suis sûre qu'elle va commencer, voilà qu'elle prélude... Ah! quel plaisir!
— Gorgo. Praxinoé, quel chant ! Femme heureuse ! Oh ! oui, elle est heureusede son admirable talent! Quelle voix mélodieuse!.. Mais il est temps departir:Dioclidasest à jeun, et quandil a faim, malheur à qui l'aborde!»
Cette petite pièce, d'un caractère absolument intime, est extrêmement curieuse, parce qu'elle nous initie aux caquetages des femmes grecques à propos de leurs maris. On y voit aussi percer le dédain que les Grecs avaient pour les autres nations : il semble à entendre ce qu'on y dit de l'Egypte, qu'avant le règne de Ptolémée, qui est un prince grec, ce pays était plongé dans une sorte de barbarie.
LA FA:\1ILLE en GRECE.
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Les SERVITEURS.—En Grèce, il n'y avait guère de domestiques dans la classe des hommes libres; presque tous étaient esclaves. L'esclavage antique était .organisé sur des bases tout autres que celui des nègres dans les colonies : l'esclave était protégé par certaines lois, et, dans la famille même oii il servait, il occupait un rang assurément très-inférieur, mais il était quelqu'un et non quelque chose, « La religion domestique, dit Fustel de Coulanges, dansla Citéanliquc, ne permet pas d'admettre dans la famille un étranger. Il faut donc que par quelque moyen le serviteur devienne un membre et une partie intégrante de cette famille. C'est à quoi l'on arrive par une sorte d'initiation du nouveau venu au culte domestique. Un curieux usage, qui subsista longtemps dans les maisons athéniennes, nous montre comment l'esclave entrait dans la famille. On le faisait approcher du foyer, on le mettait en présence de la divinité domestique; on lui versait sur la tête de l'eau lustrale, et il partageait avec la famille
quelques gâteaux et quelques fruits. Cette cérémonie avait de l'analogie avec celle du mariage et celle de l'adoption. »
Le nombre des domestiques était assez considérable dans les maisons riches, et leur emploi était à peu près le même que de nos jours.
Les peintures de vases montrent souvent des servantes apportant des rafraîchissements ou des fruits placés dans un panier qui est généralement posé sur leur tête (fig. 131). — Sur un autre monument, on voit une femme assise et une servante qui agite près d'elle un éventail à long manche (fig. 132).
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