Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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A. — En outre, nous vous servirons un candaule.

B. — Loin d'en avoir mangé, je n'en ai jamais entendu parler.

A. — C'est quelque chose d'admirable et de mon invention. Quelque copieux que je vous le serve, vous sucerez vos doigts jusqu'à les ronger : nous ferons aussi des itrious.

B. — L'ami, fais-les très-blancs; ensuite tu songeras à un plat de saline de poissons ordimires et à un plat de viande; aussitôt tu nous ajouteras un plat d'œufs durs hachés, du lait nouveau pour une sauce au miel, du froma^-e frit en poêle, ce que tu feras en coupant des tranches de fromage nouveau de Cythne.

A. — Et quelque grappe de raisin, sans doute'; unechorie, un verre de vin doux, car on en répand toujours quelques gouttes dans les autres assaisonnements; c'est ce qui fait l'essentiel du repas.

B. — Eh ! l'ami, je crois que tu ne songes qu'a plaisanter. Quitte-moi sur le-champ, avec tes candaules, tes chories et tous les plats dont tu me parles. Peste soit de toutes ces délices !

« Les Lydiens, dit Hérodote prétendent avoir inventé les jeux qui leur sont communs avec les Grecs. Voici quel est leur récit: Sous le roi

Athis, fils de Manôs, une famine cruelle dévora toute la Lydie. Le peuple pendant longtemps en prit son parti; mais ensuite, comme elle persistait, il chercha des adoucissements; chacun s"ingénia d'une manière ou d'une autre. C'est alors qu'ils inventèrent les dés, les osselets, la balle et tous les autres jeux de cette sorte, excepté les dames, car ils n'en réclament pas l'invention. Voici comment ils les employèrent contre la famine : de deux journées, ils en passaient une tout entière à jouer, afin de point songer à prendre de nourriture; pendant l'autre, ils suspendaient les jeux et mangeaient. »

LA FAMILLE EN GRECE

La paternité.

Le foyer domestique. — Les lois conjugales. — Le gynécée.

Le célibat. — Les étrangers. — Les serviteurs.

La paternité. —Toutes les lois et toutes les coutumes qui régissent la famille antique partent de l'idée religieuse qu'on attachait à la paternité. Le père, c'est-à-dire l'être pourvu du pouvoir créateur, est essentiellement revêtu du caractère divin, mais ce caractère n'appartient pas à la femme, qui porte l'enfant et le nourrit, mais ne lui donne pas l'étincelle de vie. Cette idée, qui est commune à toute l'antiquité, est très-nettement exprimée dans les Eumènides d'Eschyle : « Vous êtes mère, dit Apollon, mais votre enfant, ce n'est pas vous qui lui avez donné véritablement la vie. Vous n'êtes qi:e la nourrice du germe nouveau-né. La mère, étrangère à l'hôte qu'elle a re(;u, abrite l'enfant jusqu'au bout si le ciel ne vient à la traverse. »

De cette manière de voir, ressortent les deux principes constitutifs de la famille antique : 1° le culte des ancêtres, culte qui s'adresse aux a'icux du sexe masculin, mais non à ceux du sexe féminin, qui ne sont pas considérés comme revêtus du caractère divin; — 2" la subordination absolue de la femme à l'homme, subordination qui est de plus en plus accentuée, à mesure qu'on remonte plus avant dans les temps primitifs.

Le fover domestique. — En dehors des rites ofliciels et de l'ingérence du sacerdoce, on trouve dans les sociétés antiques un culte spécial à la famille, le cuite des ancêtres. Ce culte a pour autel le foyer domestique, et pour pontife le pèi'c de famille, destiné à devenir dieu lui-même et à recevoir de ses enfants les honneurs qu'il rend à celui qui l'a engendré. En donnant la vie à son fils, le père lui transmettait le droit de recevoir un jour l'hommage de ses descendants et le devoir d'accomplir les rites sacrés que réclamaient ses aïeux. Aussi la stérilité de la femme entraînait nécessairement le divorce; car le mariage avait pour but suprême, non une association mutuelle, mais la continuation de la race. Pour veiller à la perpétuité de la famille, on avait, à défaut d'enfant, la ressource de l'adoption. Tout le plaidoyer de Démo-sthènes contre Léocharès est fondé là-dessus. L'enfant adopté était initié au culte domestique, et son ancienne famille lui devenait étrangère, à tel point que son père naturel n'avait plus le droit de conduire ses funérailles.

Dans un procès athénien où l'on contestait à un fils adoptif la légitimité de l'adoption, le défendeur s'écrie :' « Ménéclès ne voulait pas mourir sans enfants, il tenait à laisser après lui quelqu'un pour l'ensevelir et pour lui faire dans la suite les cérémonies du culte funèbre... Si vous annulez l'adoption, vous ferez que Ménéclès sera mort sans laisser de fils après lui, qu'eu conséquence personne ne fera les sacrifices en son honneur, que nul ne lui offrira les repas funèbres, et qu'enfin il sera sans culte. » (Isée.) Pour être adopté, il fallait être émancipé par sa propre famille. L'émancipation impliquait le renoncement au culte de ses véritables ancêtres.

L'autel primitif de la famille ét;iit la pierre du foyer. Le feu y était perpétuellement entretenu et on y déposait avant le repas les prémices de la nourriture. C'est là aussi que se faisaient les libations du vin, et chaque jour, la famille assemblée adressait sa prière à la divinité protectrice. Dans la tragédie d'Euripide, Alceste sacrifiant sa vie pour sauver son époux ne manque pas d'invoquer son foyer : « 0 divinité maîtresse de cette maison, c'est la dernière fois que je m'incline devant toi et que je t'adresse mes prières; car je vais descendre oii sont les morts. Veille sur mes enfants qui n'auront plus de mère; donne à mon fils une tendre épouse, à ma fille un noble époux; fais qu'ils ne meurent pas comme moi avant l'âge, mais qu'au sein du bonheur ils remolissent une longue existence. »

Placé au centre de l'habitation, l'autel domestique était un lieu sacré

LA FAMILLE EN GRECE.

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et le fugitif qui s'asseyait sur la cendre de l'autel était par cela seul réputé inviolable. Ce caractère d'asile donné à la pierre du foyer a fourni plus tard aux poètes comiques le sujet de plusieurs situations

Fig 121 Autel domestique burlesques Ainsi dans le Revenant dePlaute un - фото 115

Fig 121. — Autel domestique.

burlesques. Ainsi dans le Revenant dePlaute, un esclave, pour échapper à la colère de son maître, va s'asseoir sur la pierre du foyer, et là, certain de l'impunité, il nargue tous ceux qui tenteraient de s'approcher de lui. Un sujet analogue est représenté (fig.121) sur un petit bas-relief en terre cuite.

Les lois conjugales. — 11 est impossible de savoir historiquement quelle a été l'origine du mariage en Grèce. Les anciens attribuaient cette institution à Cécrops, personnage regardé aujourd'hui conime mythologique. « Ce fut chez les Athéniens, dit Athénée, que Cécrops établit le premier l'union individuelle d'un homme et d'une femme; car, avant lui, les femmes étaient en commun, et personne ne connaissait son père dans le nombre de ceux qui pouvaient l'être. »

H.

CONSTITUTION DE LA FAMILLE.

Le mariage a été consacré par la loi dans toutes les cités grecques partout - фото 116

Le mariage a été consacré par la loi dans toutes les cités grecques; partout aussi il a été constitué exclusivement au point de vue de la cité. La femme est citoyenne; elle appartient à son mari, mais elle est protégée par les lois de son pays. Un citoyen ne peut épouser qu'une citoyenne, et les enfants de sa femme légitime héritent seuls de

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