Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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Ce caractère est surtout frappant dans la vie patriarcale, mais on le retrouve dans toutes les sociétés orientales, dans la vie politique aussi bien que dans la vie de famille. Habituellement c'est le fils aîné qui succède au père, et la famille qui s'est augmentée par les collatéraux se transforme en tribu : quand les tribus, au lieu d'être errantes, parviennent à se grouper d'une façon fixe, la monarchie s'établit, et le roi possède son peuple comme le père de famille possède sa femme et ses enfants. Nous verrons quelques différences entre les diverses nations de l'Orient, qui se modiGcnt peu à peu à mesure que la civilisation se développe, mais le régime fondamental demeure le même au fond et peut, quant à la famille, se résumer ainsi : possession absolue et sans contrôle de tous les membres par le chef.
La famille chez les Hébreux. — La polygamie était admisecnez les Hébreux, au moins dans^ les temps primitifs. Les patriarches ont plusieurs femmes, et dans la grande période historique du peuple îiébreu, on voit les rois, notamment Salomon, avoir de grands harems organisés comme ceux de tous les monarques orientaux. Néanmoins la polygamie ne paraît pas avoir été dans les habitudes de la nation, et elle disparaît tout à fait à partir de la captivité de Babylone. Les rabbius assurent même que, bien que les livres de Moïse ne défendent pas la polygamie, elle n'existait dans le peuple que d'une manière tout à fait accidentelle : par exemple, un homme marié dont la femme était stérile en prenait ordinaireipent une autre. Mais nous voyons par l'histoire d'Abraham que l'enfant qu'un patriarche avait d'une servante était peu de chose à ses yeux, puisqu'il n'hésite pas à le chasser et à le laisser sans ressource quand sa femme légitime est devenue mère à son tour. D'un autre côté, Jacob épouse Lia et Rachel sans que l'une des deux sœurs soit subordonnée à l'autre. Tout ce qu'on peut affirmer, c'est que, si la polygamie existe, la nation en fait rarement usage.
Le mari était maître absolu de sa femme et pouvait la renvoyer : « Quand quelqu'un aura pris une femme et qu'il se sera marié avec elle, s'il arrive qu'elle ne trouve pas grâce devant ses yeux, parce qu'il aura trouvé en elle quelque chose d'infâme, il lui écrira une lettre de divorce, et, la lui ayant mise entre les mains, il la renverra hors de sa maison. » La loi juive spécifie, comme on voit, que la répudiation doit avoir pour cause une chose infâme ; mais comme elle Institue le mari seul juge du cas d'infamie, la femme reste vis-à-vis de lui sans aucune garantie légale. Cette infamie, au reste, ne saurait être l'adultère, car radultère est puni, non de la répudiation, mais de la mort. » Pour l'homme qui aura commis adultère avec la femme d'un autre , on fera mourir l'homme et la femme adultères. »
Un usage assez singulier qu'on trouve chez les Juifs consiste à épouser la femme de son frère, lorsqu'elle est devenue veuve : l'enfant qui naissait de cette seconde union passait pour appartenir au premier mari. C'est pour cela que .luda dit à Onan : « 'Viens vers la femme de ton frère, et prends-la pour femme, et suscite des enfants à ton frère. »
Les filles qu'on mariait n'étaient pas dotées, mais bien plutôt vendues par leur père. Cet usage, que nous retrouvons chez plusieurs autres nations orientales, est attesté par plusieurs passages de la Genèse, et notamment dans l'histoire de Jacob, qui donne sept années de son travail pour avoir Lia et sept autres pour avoir Rachel. Au reste, si quelqu'un avait séduit une fille qu'il ne pouvait pas épouser, il devait payer la même somme que s'il l'épousait. Le texte est formel à cet égard : « Si quelqu'un suborne une vierge qui n'était point fiancée, il faut qu'il la dote, la prenant pour femme. Mais si le père de la fille refuse de la lui donner, il lui comptera autant d'argent qu'on en donne pour la dot des vierges. »
Une fille ne pouvait hériter de son père que si celui-ci n'avait pas d'enfants màlcs, et parmi les garçons c'était l'aîné qui primait ses frères. Le pouvoir absolu du père de famille durait pour ses fils tant qu'il vivait; mais il perdait toute autorité sur sa fille dès qu'il l'avait mariée. Telle est dans rensemblc la constitution de la famille chez les Hébreux.
Les repas des Hébreux. — Chez les Hébreux le principal repas se faisait à midi : « Alors Joseph vit Benjamin avec eux et dit à son maître d'hôtel : Mène ces hommes dans la maison, et tue quelque bête et l'ap-
prête; car ils mangeront à midi avec moi. » Cette heure de midi est signalée à plusieurs reprises dans la Bible comme celle des repas. Mais il arrivait sans doute que les gourmands les prolongeaient quelquefois un peu tard, car Isaïe se plaint de ceux qui commencent leurs festins le matin et le continuent jusqu'au crépuscule,
A rorigine, les Hébreux mangeaient assis. Jacob dit à son père : « Lève-toi, je te prie, et assieds-toi, et mange de ma chasse, afin qu ; ton âme me bénisse. » Plus tard l'usage semble avoir prévalu, du moins dans les classes riches, d'être couchés en mangeant. Un prophète s'élève contre ceux — « qui couchent sur des lits d'ivoire, et mangent les agneaux choisis du troupeau et les veaux près du lieu où ou les engraiï^se. » Au reste, les textes sont souvent sujets à interprétation, et l'absence de tout monument figuré nous réduit à ne pouvoir faire que des conjectures.
L'usage du pain était général parmi les Hébreux dès la plus haute antiquité; on voit aussi l'usage des gâteaux dès le temps des patriarches. « Abraham s'en alla en hâte dans la tente de Sarah et lui dit : Hâte-toi, prends trois mesures de fleur de farine, pétris-les et fais des gâteaux. » Pour moudre le grain, on se servait du moulin à bras, et il y eu avait dans toutes les maisons. Le moulin se composait de deux parties : la partie inférieure, qui restait immobile, et la partie supérieure, que des femmes esclaves faisaient tourner. La cessation du bruit que produit le moulin est dans la poésie hébraïque l'image de la désolation.
La viande pouvait se faire rôtir ou bouillir; les deux procédés étaient connus : « Et ils en mangeront la chair rôtie au feu cette nuit-là ; ils la mangeront avec des pains sans levain et avec des herbes amères. N'en mangez rien à demi cuit, ni qui ait été bouilli dans l'eau; muis qu'il soit rôti au feu, sa tète avec ses jambes et ses entrailles. »
On engraissait les animaux pour la table des riches : « Or les vivres de Salomon, chaque jour, étaient trente cores (environ 3 hectolitres) do fine farine, et soixante cores d'autre farine, dix bœufs gras et vingt bœufs des pâturages, et cent moutons, sans les cerfs, les daims et la V'Dlaille engraissée. » Le poisson était aussi fort en usage, et les Phéniciens de Tyr en apportaient au marché de Jérusalem.
Nos collections ne possèdent pas d'ustensiles de table ayant appartenu aux Héhr&ux; mais il est probable que par la forme, ils ne devaient pas différer essentiellement de ceux dont se servaient les Égypiiens. Us étaient en métal ou en terre, mais le métal é ait préféré, et les prescriptions religieuses se montrent sévères envers les poteries de terre, qui
doivent être impitoyablement cassées quand elles ont une souillure, tandis que les ustensiles de métal ou de bois peuvent être simplement lavés. Or le contact avec la chair morte de certains animaux suffisait pour consiituer une souillure : « S'il en tombe quelque chose, quand elles seront mortes, sur quoi que ce soit, il sera souillé, soit vaisseau de bois, soit vêtement, soit peau ou sac; quelque vaisseau que ce soit, dont on se sert à faire quelque chose, sera mis dans Teauet sera souillé jusques au soir, et après cela il sera net. Mais s'il en tombe quelque chose dans quelque vaisseau de terre que ce soit, tout ce qui sera dans ce vaisseau sera souillé, et vous casserez le vaisseau. » Le législateur dit encore, un peu plus loin, à propos des souillures : « Et le vaisseau de terre que celui qui est impur aura touché sera cassé; mais tout vaisseau de bois sera lavé dans l'eau. » Avec de pareilles prescriptions, l'usage des poteries de terre devait être peu répandu, et il est présumable que les gens riches avaient des ustensiles de métal, et que les pauvres devaient se servir de cuillères ou d'écuelles de bois. [Lévitique, ch. ix et xv.)
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