Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

Здесь есть возможность читать онлайн «Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Paris, Morel, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Vie Privée Des Anciens: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Vie Privée Des Anciens»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La Vie Privée Des Anciens — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Vie Privée Des Anciens», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Fig. 137. — Les présents.

lant des hymnes en l'iionneur du dieudel'hymenée, et en apportant des présents de diversessortes.Quandon arrivait près de la maison del"époux,

celui-ci se présentait au-dovant du cortège, et serrait la main à son épouse.

Un charmant petit bas-relief en terre cuite du musée Campana, au Louvre, nous montre le mariage de ïliélis et Pelée. L'époux, dont le bras gauche (liglSô) est enveloppé du manteau ciu'il retient autour de son corps, présente la main à Thétis qui porte le voile nuptial retombant sur les yeux. Une servante qui la soutient par derrière tourne en même temps la tête vers les personnages qui forment le cortège et qui apportent des présents à la mariée. Ces personnages sont les heures, ou les saisons, personnifiées par de charmantes jeunes filles (flg. 137). La première, qui porte des fleurs épanouies, caractérise le Printemps: sa tournure

Fig 138 Les présents LE MARIAGE GREC Ji presque enfantine contraste - фото 132

Fig. 138. — Les présents.

LE MARIAGE GREC. J>i

presque enfantine contraste avec la robusle jeune fille qui représenle l'Été. Celle-ci tient dans la main droite une couronne de feuillage et dans la gauche des épis. L'Automne tient une corbeille pleine de fruits €t traîne après elle un agneau. Enfui l'Hiver (fig. 138), séparée de ses deux sœurs parune figure d'Hercule, estcouverte d'un manteau et tient des pièces de gibier, un sanglier, un lièvre et une couple de perdrix.

La maison de l'époux. — La maison où l'épouse était attendue était non seulement meublée à neuf et parée, mais on y avait souvent ajouté des constructions nouvelles en vue de la femme qui allait l'habiter. « Tu me construiras une chambre nuptiale, dit l'amante de Daphnis à son berger, dans Théocrite ; tu me construiras une maison et une bergerie. »

La porte était toute pavoisée de guirlandes; unjeune enfant apportait une corbeille de fruits, emblème d'abondance et de fécondité, en réci-tantun hymne avec le refrain : « J'ai changé mon état pour un meilleur. » La mariée prenait alors un fruit, choisissant habituellement une figue ou un coing, dont la saveur très-douce était considérée comme un emblème du bonheur tranquille dont on allait jouir. Quelquefois, au lieu de fruits, la corbeille contenait un pain surune branche de chêne; c'était un hommage à Gérés, qui avait enseigné aux hommes l'agriculture et les avait tirés de l'état sauvage : la mariée allait de même entrer dans une vie nouvelle préférable à la précédente.

Arrivée devant la porte, la mariée tourne encore un regard du côté de ses parents qui l'entourent comme s'ils voulaient la défendre : mais cette lutte n'est que simulée. L'époux l'enlève et lui fait franchir le seuil en ayant soin que ses pieds ne touchent pas le sol, car ce serait un affreux présage. Cette cérémonie, qu'on appelle le rapt, présente au premier abord quelque chose de brutal, cependant elle a son origine dans une croyance assez touchante : si la mariée entrait d'elle-même dans sa nouvelle demeure, elle serait par là assimilée à une étrangère qui reçoit un bon accueil. Enlevée par son mari, elle est considérée, dès qu'elle a mis les pieds dans la maison, comme si elle venait de naître, et elle prend ainsi possession de son logis. Son premier acte est d'accomplir les rites sacrés devant le foyer domestique, emblème des a'ieux de son mari qui sont devenus les siens,

La noce. — Un festin réunissant les deux familles était l'accompagnement habituel d'un mariage. Nous avons vu que les parents et les

amis avaient fait un présent à la mariée. Il était de bon goût que le marié offrît de même quelques présents à ceux qu'il invitait au repas du mariage. Nous devons à Athénée le curieux récit d'un repas de noces en Macédoine. « Caranus le Macédonien, dit-il, donna le jour de ses noces un repas à vingt personnes. Aussitôt que les convives se furent placés sur les lits, chacun d'eux reçut en présent une coupe d'argent, et lorsqu'elle fut vidée, on apporta des plats en airain de Corinthe contenant des poules, des canards, des ramiers et différents autres mets. Les invités, ayant pris ce qui leur convenait, laissèrent le re-te aux esclaves, auxquels on fit également don des plats. Ensuite, il pnrut un service d'argenterie où étaient des pigeons, des tourtereaux, des perdrix et autres volatiles, puis des lièvres, des chevreaux et des pains faits avec art. Après que chacun fut rassasié, on se lava les mains et les couronnes furent apportées. Alors entrèrent les joueuses de flûte et les Rhodiennes pinçant de la harpe. Elles n'avaient pour tout vêtement qu'un léger voile. Quand elles se furent retirées, il en arriva d'autres, portant chacune une coupe d'or et une coupe d'argent dont elles firent présent à tous les convives.

« On se remit ensuite à souper et chacun des convives reçut un plat d'argent, doré en placage fort épais, et assez grand pour contenir un cochon rôti et même fort gros. Cette pièce était posée sur le dos, montrant le ventre en haut, rempli de toutes sortes de bonnes choses. En effet, il y avait des grives rôties, des vulves, force bec-figues, où l'on avait versé des jaunes d'œuf; outre cela, des huîtres, des pétoncles : chacun des convives eut pour lui le cochon et le plat sur lequel on l';ivait servi, et reçut ensuite un chevreau tout bouillant dans la sauce, sur un autre plat avec sa cuillère d'or.

« Caranus voyant ses convives embarrassés par la quantité des présents qu'ils avaient reçus, leur fit donner des bourses de filet et des corbeilles à pain, tissues de brins d'ivoire : tous célébrèrent la générosité du nouvel époux qui leur fit remettre encore une couronne et deux pots de parfums, l'un en or et l'autre en argent. A ce moment on vit entrer dans la salle la troupe de ceux qui venaient de célébrer à Athènes la fête des Chytreson marmites, et ensuite celle des baladins et des femmes qui faisaient des tours, cabriolant sur des épées et jetant du feu par la bouche. Ensuite on se remit à boire de plus belle et on apporta les vins vigoureux, ceux de Thase, de Mende et de Lesbos, qu'on servit dans des coupes d'or.

« Quand on eut ainsi bu, on apporta à chacun un plat de verre

d'environ deux coudées de diamètre, dans un réseau d'argent et rempli de toutes sortes de poissons frits, qu'on y avait comme amoncelés. On y avait joint une corbeille à pain, tissée en argent et pleine de pains de Cappadoce. Après que chacun eut pris ce qu'il voulait, on se lava les mains et on donna le reste aux esclaves.

«Ace moment un des invités, sautant de son lit, demanda un gobelet contenant un congé-, l'ayant rempli de vin de Thase, et le buvant, il ajouta : « Celui qui boira le plus aura lieu de se féliciter le plus. »— Eh bien ! dit Caranus, puisque tu as bu le premier, agrée le présent que je te fais du gobelet, et quiconque en videra un pareil, le gardera aussi poursoi. « Acesmotsneufpersonnesse levèrent, se saisirent de gobelets, et ce fut à qui aurait bu le premier. Un des convives, assez malheureux de ne pouvoir boire cette quantité, s'assied sur son lit et se met à gémir d'être le seul sans gobelet; mais Caranus lui fait présent du vase vide.

«On vit alors entrer un chœur d'hommes chantant en accord et suivi d'une troupe de danseuses vêtues les unes en Nymphes, les autres en I^éréides. Puis on ouvrit le reste de la salle, qui était partagée par des rideaux blancs. Les torches jetèrent subitement un grand éclat et on vit des Amours, des Dianes, des Pans, des Mercures et autres personnages artificiels, portant des lumières artificielles dans des flambeaux d'argent. Tandis que chacun admirait l'habileté de l'artiste, on servit des sangliers vraiment d'Érymanthe dans des plats carrés, autour desquels s'élevait une bordure d'or. Toutes ces pièces étaient percées d'un javelot d'argent. La trompe donna alors le signal de la fin du repas, selon l'usage des Macédoniens.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Vie Privée Des Anciens»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Vie Privée Des Anciens» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Vie Privée Des Anciens»

Обсуждение, отзывы о книге «La Vie Privée Des Anciens» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x