Paul Colize - Back Up

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Back Up: краткое содержание, описание и аннотация

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Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010 ? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du
, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Des caves enfumées de Paris, Londres et Berlin, où se croisent les Beatles, les Stones, Clapton et les Who, à l’enfer du Vietnam, il se souvient de l’effervescence et de la folie des années 1960, quand tout a commencé…
Paul Colize est né en 1953 et vit près de Bruxelles. Quand il n'écrit pas, il est consultant, amateur de badminton et joue du piano. Biographie de l'auteur

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Il reprit contact avec les membres des familles dans l’espoir de recueillir des informations sur l’enregistrement dont avait parlé Birgit, l’amie de Jim Ruskin.

La tante de Larry Finch lui tint le même discours que lors de la sollicitation des Parker, elle ne savait rien et ne voulait plus entendre parler de cette affaire.

Du côté des Parker, ni les parents ni les amis de Steve n’avaient eu de ses nouvelles durant les jours qui avaient précédé sa mort. John Ruskin, le père de Jim, lui tint un langage identique.

Il revint également bredouille de l’entretien qu’il eut avec la famille de Paul McDonald. Le dernier appel téléphonique que celui-ci avait donné datait du début du mois de mars et était adressé à son fils Jason.

Personne n’avait entendu parler d’un enregistrement.

Début octobre, il prit contact avec George West, le détective londonien que les parents de Steve Parker avaient embauché. Il se doutait que ce dernier rechignerait à coopérer avec lui et prépara ses questions.

Il voulait savoir si les prostituées qu’il avait interrogées à Hambourg se souvenaient d’avoir entendu Steve Parker parler d’un enregistrement. Comme il s’y attendait, George West répondit par la négative.

En revanche, la conversation qu’il eut avec le détective lui inspira une idée de piste à explorer.

À son tour, il revint sur la question que West avait soulevée lors de la réunion à Londres, d’où provenait l’argent dont les quatre hommes disposaient tout à coup, cet argent dont Jim Ruskin avait fait mention lors de sa rencontre avec Birgit au lendemain de l’enregistrement ?

En effet, Steve Parker s’était offert à plusieurs reprises les services de prostituées et les avait payées en marks. L’une d’elles se souvenait avoir reçu un pourboire royal. S’il s’était procuré une arme à Hambourg, comme la police l’avait laissé entendre, il avait dû s’acquitter d’une somme d’argent conséquente, toujours en espèces au vu de ce genre de trafic.

Stern téléphona au Kastanien, l’hôtel dans lequel Parker avait séjourné à Hambourg. Il reçut la confirmation que Steve avait réglé sa note au comptant, en argent allemand.

Il ne lui fut pas possible de retrouver la trace du billet que Steve Parker avait acheté au marché noir pour le concert de Jimi Hendrix, mais nul doute qu’il avait également été payé en espèces.

Si les membres de Pearl Harbor avaient participé à un enregistrement, il était néanmoins peu probable qu’ils aient été payés le soir même. Il n’était pas dans les habitudes de la profession de rémunérer ce type de prestations. En règle générale, les artistes étaient rétribués par la suite, par un pourcentage sur les ventes, sauf en cas de contribution ponctuelle réalisée par un musicien de studio.

Il décida d’approfondir cette piste et lança une nouvelle série d’appels téléphoniques qui lui apportèrent quelques informations intéressantes.

Larry Finch avait réglé son voyage à Majorque en espèces, à l’agence de voyages de Berlin. Pourtant, il n’y avait pas eu de mouvement sur son compte en banque qui comportait un solde négatif et était provisoirement bloqué. Selon l’entraîneuse avec laquelle il avait passé la nuit à Majorque, il se trouvait en possession d’une grande quantité de pesetas.

Le parcours de Paul McDonald se révéla encore plus intrigant.

Il avait payé en espèces son billet d’avion pour Londres et en avait fait de même pour régler la facture du premier hôtel dans lequel il était descendu. Le 22 mars, il s’était rendu dans une agence de la Barclays à Glasgow et avait vidé son compte en banque. Il était revenu à Londres le soir même et s’était installé au Samarkand. Peu après son arrivée, il avait changé des marks à la réception et avait payé six jours d’avance.

Cette récolte d’informations l’amena à se poser un nouveau lot de questions.

D’où venait l’argent qui avait permis à Larry de s’offrir un voyage de plusieurs centaines de marks et de le payer en espèces ? Ces marks qui avaient permis à Steve Parker de s’offrir les services de prostituées et un billet pour le concert de Jimi Hendrix ? Ces mêmes marks que Paul McDonald avait laissés sur le comptoir de la British Airways de Berlin ? Pourquoi ce dernier avait-il versé une avance en marks alors qu’il venait de retirer des livres à Glasgow ? Pourquoi s’était-il fait enregistrer au Samarkand sous le nom de sa mère ? En bref, d’où venaient ces marks ?

D’autre part, Stern chercha à identifier le correspondant de Jim Ruskin, le dénommé Karl à qui il avait parlé au téléphone chez Birgit.

C’était un prénom très courant en Allemagne et il dut rapidement abandonner cette piste pour revenir à celle du studio d’enregistrement.

Si le studio où s’était produit cet enregistrement n’était pas l’un des trente et un recensés à Berlin-Ouest, il restait deux hypothèses ; soit il se trouvait hors de Berlin-Ouest, ce qui impliquait un passage du Mur, peu vraisemblable au vu de la tension régnante et du fait que l’événement semblait être survenu à brûle-pourpoint, soit il s’agissait d’un studio privé, voire d’un studio aménagé à cet effet, ce qui paraissait peu probable.

Michael Stern en conclut que cet enregistrement n’avait probablement pas eu lieu et que c’était une histoire que Jim Ruskin avait inventée pour justifier auprès de Birgit l’apparition de l’argent et le départ des trois autres.

Le jeudi 26 octobre 1967, il reçut l’appel d’un certain Stuart Bloomfield. Ce dernier habitait dans la banlieue de Londres et se présentait comme un ami de Paul McDonald.

Bloomfield n’avait pas eu l’occasion de faire le déplacement à Dublin pour assister aux obsèques de son ami, mais il devait s’y rendre prochainement. Il avait téléphoné au père de Paul pour savoir où se trouvait la tombe de son fils afin d’y déposer une gerbe.

De cette manière, il avait appris l’existence de l’enquête de Michael Stern. Il disait avoir vu Paul à Londres avant sa mort et souhaitait aider le journaliste dans la mesure de ses moyens.

Michael Stern prit un vol pour Londres le samedi suivant.

Stuart Bloomfield lui confirma avoir vu Paul à son retour de Berlin. Il était en pleine forme et venait participer à un casting resté secret pour ses acolytes. Ils étaient sortis et avaient fait la fête.

Paul dépensait de l’argent comme s’il avait gagné à la loterie. Il l’avait interrogé sur la provenance de cet argent et Paul avait répondu qu’ils avaient enregistré un single à Berlin.

Il l’avait pressé de questions, mais Paul ne lui avait donné aucun détail. Il semblait embarrassé et avait éludé les questions ou répondu évasivement.

La veille du casting, Paul lui avait téléphoné. Sa bonne humeur s’était envolée. Il paraissait soucieux, nerveux et sur la défensive. Il avait déclaré qu’il avait changé d’avis et qu’il quittait Londres. Il n’avait pas précisé où il allait.

De retour à Belfast, Michael Stern consigna ses notes dans le dossier et relut l’ensemble. C’est alors que le détail qui lui avait jusqu’alors échappé lui sauta aux yeux.

39

Mon cœur s’emballe

L’arrivée de Birkin a bouleversé les habitudes de la maison.

À son contact, Brian a viré de bord. Il a troqué son déguisement de beatnik pour se mettre au diapason et devenir un mod. Malgré ce qu’en disait Birkin, le courant montrait des signes d’essoufflement.

Une fois devenu mod, Brian comptait sur ses locataires pour qu’ils en fassent autant. Il s’est d’abord limité à dispenser quelques conseils désintéressés, mais il est rapidement devenu plus incisif.

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