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Paul Colize: Zanzara

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Colize: Zanzara» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2017, ISBN: 978-2265099388, издательство: Fleuve Éditions, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Paul Colize Zanzara
  • Название:
    Zanzara
  • Автор:
  • Издательство:
    Fleuve Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2017
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265099388
  • Рейтинг книги:
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Fred, 28 ans, est journaliste. Membre d’une team de jeunes pigistes web, il rêve de gloire et de signer un article papier qui fera date. La nuit venue, Fred mène une double, voire une triple vie. Avant tout, il aime une femme mariée. Une liaison passionnelle, mais sans espoir. Ensuite, il aime le risque, les paris et l’adrénaline. Fred se sent vivre quand il flirte avec les limites. Ces savants cloisonnements vont voler en éclats le jour où il reçoit un coup de fil à la rédaction. Rendez-vous lui est donné le lendemain pour recueillir des révélations fracassantes. Arrivé sur les lieux, Fred va faire une rencontre qui le poussera à enquêter sur un fait divers apparemment anodin. Son obstination va provoquer une réaction en chaîne, jusqu’au final, inattendu et époustouflant. Paul Colize est né à Bruxelles. Auteur de romans noirs, il a écrit une douzaine de livres, dont , paru en 2012 à La Manufacture de livres (et en poche chez Folio, Prix Saint Maur en poche 2013) et paru en 2013 à la Manufacture de livres (également repris par Folio), qui a remporté la même année trois récompenses : Prix Landerneau Polar, Prix Boulevard de l'Imaginaire et Prix Polars Pourpres. Après paru en 2015 et quatre fois primé en 2016 (Prix Plume de cristal, Prix des lecteurs Livresque du Noir, Prix Arsène Lupin et Prix Gouttes de Sang d'encre), est son deuxième titre à paraître chez Fleuve Éditions. Biographie de l'auteur

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PAUL COLIZE

Zanzara

Le plus beau présent de la vie est la liberté qu’elle vous laisse d’en sortir à votre heure.

André Breton

Prologue

J’étais fêlé.

Tout le monde le disait. Toi, tu le pensais tout bas.

Tu restais dans l’ombre. J’étais la star, tu étais mon fan. Tu assistais à mes délires, muet, admiratif.

Tu rêvais d’en faire autant, mais tu n’osais pas. Je le voyais à ton regard.

Quand on me lançait un défi, je faisais rouler mes yeux dans mes orbites en grimaçant comme le dernier des tarés.

Je voulais être le premier, aller plus vite, monter plus haut.

J’impressionnais les mecs et fascinais les filles. Mon mépris du danger te filait les jetons.

En plus, je me fichais de toi. Ce n’était pas méchant, je t’aimais bien. J’aurais dû t’initier à mon art. On aurait formé un sacré tandem.

Un jour, il faudra que je te dise ce que tu ne sais pas, avant que tu fasses une connerie.

Jamais je n’aurais pu imaginer que tu étais plus cinglé que moi.

Tu m’as bien eu.

MARDI 16 JUIN 2015

1. Vivre vite

Je déboule à fond de troisième sur l’aire de repos.

Ils sont là, Jeremy, Arthur, Ilian et les autres, bagnoles en arc de cercle, phares déchirant la nuit, Hollywood style. Je donne un brusque coup de volant, tire le frein à main pour dessiner une arabesque sur le bitume.

Soigner l’entrée en scène, le secret des stars.

Je sors de la Golf, expédie ma clope. Des cris fusent. Une douzaine de caisses, portières ouvertes, sono à donf. Les basses martèlent l’air. Dancefloor sur le Ring de Bruxelles.

Ils s’élancent à ma rencontre. On s’embrasse, les mains claquent. Des morceaux de phrases me parviennent, noyées dans les décibels. Je discerne de nouvelles têtes, l’air intimidé, le sourire crispé. Greg est là, il m’observe, à l’écart. Instinctivement, je tâte ma poche pour sentir la présence de la pièce d’échecs.

Les yeux injectés, Jeremy brandit sa cannette, braille comme un hooligan.

Ladies and gentlemen , que le spectacle commence !

Les autres beuglent, applaudissent, exultent.

Je les remercie d’un geste.

— Maintenant, le pognon.

Ils fouillent leurs poches, tendent les mains, agitent les billets. Je rafle la mise. Cinquante la tête. Je ne rends pas la monnaie. En dessous de mille boules, ils peuvent faire une croix sur le spectacle. Pour faire grimper les enchères, Jeremy comptait trouver une candidate prête à se pencher sur mon cas pendant le trip. Les miss ont décliné.

J’encaisse le fric, dévisse les plaques d’immatriculation et remonte à bord. Ilian se fraie un chemin, me fait signe d’ouvrir la fenêtre.

Il a l’œil inquiet et une mine de déterré.

— Ça va, mec ? Tu le sens comment ?

— Cool. Ça va aller.

Je passe la première, fais crisser les pneus et démarre en beauté. Ils se ruent vers leurs bagnoles pour me prendre en chasse.

Je m’engage sur le Ring, grimpe à 130, le peloton à mes trousses. Huizingen. Je rétrograde, emprunte la sortie. Le moteur rugit. En haut de la côte, je vire à gauche et franchis le pont. La meute déferle dessous et poursuit sa course.

Rival Sons.

Play.

Volume au max.

Le riff retentit. Pressure and Time .

Je jette un coup d’œil à droite, laisse passer une voiture, me précipite à contresens dans l’échangeur. Je fonce droit sur l’autoroute. Même à 22 heures, le trafic reste dense.

Pied au plancher.

J’entre sur le Ring, esquive une camionnette, traverse en diagonale, me jette sur la voie la plus rapide.

Une moto fond sur moi. Appels de phares. Elle s’écarte in extremis . La voix rauque de Jay Buchanan se mêle au vacarme.

« Give me only what I need. »

Des projecteurs s’affolent de toutes parts.

« Hunger’s got a way to tame a man’s pride. »

Je hurle avec le chœur.

— « Can we build it up ? »

Je les sens, de l’autre côté, aux premières loges, les yeux exorbités, la bouche ouverte, roulant en va-et-vient pour rester à ma hauteur.

« Let’s get to work every woman and man. »

Raide comme un pieu, figé sur mon siège, je reprends à pleins poumons.

— « Can we build it up ? »

Certains se garent sur le bas-côté, appellent chez eux, le souffle coupé, « J’ai évité la mort de justesse ». D’autres alertent la radio. Conducteur à contresens entre Beersel et Alsemberg.

Ma chemise me colle à la peau. Je me déporte vers la gauche. Les phares palpitent.

Un essaim d’abeilles tourbillonne dans mes intestins.

— « With Pressure and Time. »

Les silhouettes défilent, m’aveuglent. L’une d’elles louvoie, hésite, arrache mon rétro au passage. Le tintamarre s’estompe dans mon dos.

L’habitacle pue la rage.

Deux cents mètres.

« I can only pray he doesn’t forget about me. »

— « Can we build it up ? »

Sortie, cent mètres.

« I don’t know, we can. »

— « Can we build it up ? »

Une sirène pousse une longue plainte. Un camion surgit. Coup de volant. Les ténèbres l’aspirent. Je m’élance dans la bretelle, toujours en sens inverse. Des phares. Je serre à droite, rase la barrière.

J’arrive au bout, pantelant, respiration bloquée. Virage en épingle. Je passe le pont et reprends le Ring, dans le bon sens cette fois.

« I said I’m gonna get mine. »

Mon corps tremble sous l’effet de l’adrénaline.

Ils slaloment sur le Ring, me guettent dans leurs rétroviseurs. J’accélère pour leur coller au cul. Ils lèvent le pied, m’encerclent, agglutinés aux carreaux, hurlants, grimaçants, admiratifs, incrédules.

Je les nargue, allume une clope, descends la vitre.

Le vent s’engouffre dans l’habitacle.

Je tends le bras, majeur dressé.

— Enfoirés.

MERCREDI 17 JUIN 2015

2. Dîner thaï

16 h 45.

Je sors de l’ascenseur, emprunte l’allée centrale.

Les journalistes sont immergés dans leur sujet, les yeux rivés à l’écran, visage fermé. On entend voler les mouches. Même ma chemise bariolée et mon pas décidé ne parviennent pas à troubler leur concentration.

La rédaction du Soir se trouve au deuxième étage du 100 rue Royale, un plateau d’une centaine de postes de travail, la plupart chargés de montagnes de papiers, de moniteurs, de tablettes, de téléphones portables et de câbles électriques.

Au plafond, des rangées de téléviseurs muets diffusent les images des principales chaînes d’actualité.

Mon bureau se trouve au fond, près de l’écran géant, dans la zone réservée à l’édition en ligne.

Vanessa relève la tête.

— Salut, Fred.

— Salut, beauté.

Vanessa est black, originaire du Congo. Dans la team , nous avons aussi un Alfredo, son grand-père est Portoricain. Avec ces deux, on a le quota pour tourner une série US.

Nous formons une vraie équipe. Quatre nanas, cinq mecs, tous en dessous de trente ans, soudés comme les neuf doigts d’une main. Pas de cavalier seul, pas de diva, pas de tire-au-flanc. On s’entraide, on communique, on échange sans cesse.

Parfois, l’un de nous entame la rédaction d’un article pendant qu’un deuxième cherche des photos, un troisième du factu, un quatrième des liens ou des infos complémentaires.

Pierre sort de sa bulle, retire ses écouteurs.

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