Marc Levy - Vous revoir

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— Oui, tu as raison, c’est une façon idiote, répondit-elle d’une voix douce.

— Je sais, j’ai perdu pas mal de neurones cette semaine.

— Tu me plais quand même beaucoup, même aussi stupide.

— C’est une bonne nouvelle.

— File, tu vas rater son réveil.

Paul se pencha dans l’habitacle.

— Fais très attention, elle est fragile, enfin surtout l’embrayage.

Il embrassa Onega avec fougue et courut vers le carrefour. Un taxi l’emmenait déjà vers le San Francisco Memorial Hospital ; quand il dirait à Arthur ce qu’il venait de faire, ce dernier lui prêterait certainement sa vieille Ford.

*

Lauren se réveilla au rythme des marteaux-piqueurs qui frappaient dans sa tête. Son pied l’élançait et elle ne put s’empêcher de défaire le pansement pour vérifier la plaie.

— Et merde ! dit-elle, en constatant que la cicatrice suintait. Il ne manquait plus que ça !

Elle se leva à cloche-pied et se rendit vers la salle de bains ; elle ouvrit l’armoire à pharmacie, déboucha une bouteille d’antiseptique et arrosa son talon. La douleur fut si violente qu’elle lâcha le flacon d’alcool qui roula dans la baignoire. Lauren savait très bien qu’elle ne s’en sortirait pas comme ça. Il fallait nettoyer à nouveau cette plaie en profondeur et prescrire un traitement antibiotique. Une infection de cette nature pouvait avoir des conséquences redoutables. Elle s’habilla et appela la compagnie de taxis. Il n’était pas envisageable de conduire dans cet état.

Elle arriva dix minutes plus tard à l’hôpital, claudiquant au milieu du hall. Un patient qui attendait son tour depuis deux heures lui suggéra avec véhémence de faire la queue comme tout le monde. Elle lui montra son badge et franchit la porte vitrée qui ouvrait sur les salles d’examens.

— Qu’est-ce que tu fais là ? demanda Betty. Si Fernstein te voit…

— Occupe-toi de moi, j’ai un mal de chien.

— Pour que tu te plaignes ça doit être sérieux, installe-toi dans ce fauteuil roulant.

— N’exagérons rien, quel box est libre ?

— Le 3 ! Et dépêche-toi, je suis là depuis vingt-six heures, je ne sais même pas comment je tiens encore debout.

— Tu as pu te reposer un peu cette nuit ?

— Quelques minutes de répit à l’aube.

Betty la fit s’asseoir sur le lit et défit le pansement pour inspecter la plaie.

— Comment as-tu fait pour que ça s’infecte aussi vite ?

L’infirmière prépara une seringue de Lidocaïne. Dès que l’anesthésique local eut délivré Lauren de la douleur, Betty écarta les bords de la cicatrice et commença un curetage en profondeur des tissus infectés. Elle prépara ensuite un nouveau kit de suture.

— Tu te recouds toi-même ou tu me fais confiance ?

— Fais-le, mais mets-moi un drain d’abord, je ne veux prendre aucun risque.

— Tu vas avoir une belle cicatrice, je suis désolée.

— Une de plus, une de moins !

Pendant que l’infirmière opérait, Lauren triturait le drap du lit entre ses doigts. Quand Betty lui tourna le dos, elle en profita pour lui poser une question qui lui brûlait les lèvres.

— Comment va-t-il ?

— Il s’est réveillé en pleine forme. Ce type a failli mourir dans la nuit et la seule chose qui l’intéresse, c’est de savoir quand il va sortir d’ici. Je te jure, nous avons de sacrés numéros dans ce service !

— Ne serre pas trop le pansement.

— Je fais ce que je peux et toi, je te défends de monter dans les étages !

— Même si je me perds dans les couloirs ?

— Lauren, ne fais pas l’andouille ! Tu joues avec le feu. Tu es à quelques mois de la fin de ton internat, ne va pas tout mettre en péril maintenant !

— J’ai beaucoup pensé à lui cette nuit, d’une façon assez étrange d’ailleurs.

— Eh bien penses-y encore cette semaine et tu le verras dimanche prochain. A priori on le libérera samedi. Contrairement à ton fantôme de l’Opéra, celui-là a une identité, une adresse et un téléphone, si tu veux le revoir, appelle-le quand il sortira !

— C’est tout à fait mon genre ! reprit Lauren d’une voix timide.

Betty lui souleva le menton et la regarda, attendrie.

— Mais dis-moi toi, tu n’es pas en train de me faire un petit épanchement sentimental ? Je ne t’ai jamais entendue parler aussi doucement !

Lauren repoussa la main de Betty.

— Je ne sais pas bien ce qui m’arrive, j’ai juste envie de le voir et de vérifier moi-même qu’il va bien. C’est mon patient quand même !

— Moi j’ai une petite idée de ce qui t’arrive, tu veux que je t’explique ?

— Arrête de te moquer de moi, ce n’est pas aussi simple !

Betty éclata de rire.

— Je ne me moque pas, je trouve ça déroutant ; bon, je te laisse, je file me coucher. Ne fais pas de bêtises.

Elle prit une attelle et la posa sous le pied de Lauren.

— Voilà qui t’aidera à marcher. Passe à la pharmacie centrale chercher tes antibiotiques. Il y a une paire de béquilles dans le placard.

Betty disparut derrière le rideau, elle revint aussitôt.

— Et au cas où tu ne saurais plus te repérer dans cet hôpital, la pharmacie centrale est au premier sous-sol, ne te trompe pas avec le service de neurologie, ce sont les mêmes ascenseurs !

Lauren l’entendit s’éloigner dans le couloir.

*

Paul était devant le lit d’Arthur. Il ouvrit un sachet plein de croissants et de pains au chocolat.

— C’est moche de retourner au bloc opératoire en mon absence. J’espère qu’ils ont pu se débrouiller sans moi ! Comment te sens-tu ce matin ?

— Très bien, à part que j’en ai assez d’être ici. Toi, tu n’as pas bonne mine.

— Tu m’as fait passer une sale nuit.

*

Lauren prit le bloc d’ordonnances sur le comptoir et se prescrivit un antibiotique puissant. Elle signa la feuille et la tendit au préposé.

— Vous n’y allez pas de main morte, vous soignez une septicémie ?

— Mon cheval a une grosse fièvre !

— Avec ça, il devrait être remis sur ses sabots dans la journée !

L’employé se retira derrière ses rayonnages, il revint quelques instants plus tard, un flacon à la main.

— Allez-y doucement quand même, j’aime les animaux ; avec ça vous pourriez le tuer.

Lauren ne répondit pas, elle récupéra les médicaments et retourna vers les ascenseurs. Elle hésita avant d’appuyer sur le bouton du troisième étage. Au rez-de-chaussée, un technicien entra dans la cabine, poussant un appareil d’électroencéphalographie. L’écran était entouré d’une bande de plastique jaune.

— Quel étage ? demanda Lauren.

— Neurologie !

— Il est en panne ?

— Ces machines sont de plus en plus sophistiquées mais aussi de plus en plus capricieuses. Celle-ci a déroulé toute sa bobine de papier hier avec un tracé incompréhensible. Ce n’était plus de l’hyperactivité cérébrale mais le courant d’une centrale électrique qu’elle enregistrait. Les types de la maintenance ont passé trois heures dessus et ils disent qu’elle n’a rien ! Probablement des interférences.

*

— Qu’est-ce que tu faisais hier soir ? demanda Arthur.

— Je te trouve bien curieux, je dînais en compagnie d’une jeune femme.

Arthur regarda son ami d’un air inquisiteur.

— Onega, avoua Paul.

— Vous vous revoyez ?

— En quelque sorte.

— Tu as une drôle de voix.

— J’ai peur d’avoir fait une connerie.

— De quel genre ?

— Je lui ai donné les clés de chez moi.

Le visage d’Arthur s’éclaira, il aurait presque voulu taquiner Paul, mais son ami se leva et se posta devant la fenêtre, l’air soucieux.

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