Marc Levy - Vous revoir
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*
Granelli se pencha sur son moniteur de contrôle, Fernstein remarqua aussitôt l’inquiétude qui figeait les traits de l’anesthésiste.
— Vous avez un problème ? interrogea le chirurgien.
— Une légère arythmie ventriculaire, plus vite vous aurez fini et mieux ce sera, je souhaiterais le réveiller dès que possible.
— Je fais de mon mieux, cher collègue.
Derrière la vitre, Betty, qui avait réussi à se faire remplacer quelques minutes, ne perdait rien de ce qui se déroulait dans la salle d’opération. Elle regarda sa montre, Lauren ne tarderait pas à arriver.
*
Paul entra dans le hall des Urgences, il se présenta à l’accueil. L’hôtesse le pria de bien vouloir patienter dans la salle d’attente. L’infirmière en chef était montée dans les étages, elle ne tarderait pas à revenir. Onega l’enlaça par la taille et l’entraîna vers une chaise. Elle le laissa quelques instants et inséra une pièce dans la fente du distributeur de boissons chaudes. Elle choisit un café court sans sucre et rejoignit Paul, le gobelet à la main.
— Tiens, dit-elle de sa belle voix éraillée, tu n’as pas eu le temps d’en prendre au restaurant.
— Je suis désolé pour cette soirée, dit Paul en relevant la tête, triste.
— Tu n’as pas à être désolé, et puis ce poisson n’était pas très bon.
— C’est vrai ? demanda Paul, l’air inquiet.
— Non. Mais ici ou ailleurs, nous passons quand même la nuit ensemble. Bois, ça va être froid.
— Il a fallu que cela arrive le seul jour où je n’ai pas pu venir le voir !
Onega passa sa main dans la chevelure ébouriffée de Paul, elle le caressa avec une infinie tendresse. Il la regardait avec l’air d’un enfant oublié au milieu d’un monde d’adultes.
— Je ne peux pas le perdre, je n’ai que lui.
Onega encaissa le coup sans rien dire, elle s’assit à ses côtés et le prit au creux de ses bras.
— Il y a un chant chez nous qui dit que tant que l’on pense à une personne, elle ne meurt jamais, alors pense à lui et pas à ton chagrin.
*
Le docteur Stern entra dans le box numéro 2, il avança jusqu’au lit et prit la feuille d’admission de sa patiente.
— Votre visage m’est familier, dit-il.
— Je travaille ici, répondit Lauren.
— Oui, mais moi je viens d’arriver, j’étais encore résident à Boston vendredi dernier.
— Alors nous ne nous sommes jamais vus, je suis en congé forcé depuis huit jours et je n’ai jamais mis les pieds là-bas.
— À propos de pied, le vôtre est dans un sale état, comment vous êtes-vous fait cette blessure ?
— Bêtement !
— Mais encore ?
— En marchant sur un verre… à pied !
— Et le contenu de ce verre est dans votre estomac ?
— En quelque sorte.
— Vos analyses sont éloquentes, j’ai quand même réussi à trouver un peu de sang dans votre alcool.
— Il ne faut rien exagérer, dit Lauren en essayant de se redresser, je n’ai bu que quelques gorgées de bordeaux.
La tête lui tourna, elle sentit son cœur se soulever et l’interne eut juste le temps de lui présenter le bassinet. Il lui tendit un mouchoir en papier et sourit.
— J’en doute, chère collègue, d’après les résultats du labo que j’ai devant moi, je dirais que vous avez aussi ingurgité la moitié des crabes de la baie et une bonne bouteille de cabernet sauvignon à vous toute seule. Très mauvaise idée de mélanger ces deux couleurs dans la même soirée. Rouge sur blanc tout fout le camp !
— Qu’est-ce que vous venez de dire ? demanda Lauren.
— Moi rien, votre estomac, en revanche…
Lauren s’allongea et prit sa tête entre ses mains, ne comprenant plus rien de ce qu’il lui arrivait.
— Il faut que je sorte d’ici au plus vite.
— Je vais faire de mon mieux, reprit Stern, mais je dois d’abord vous recoudre et aussi vous faire un rappel antitétanique. Vous préférez une anesthésie locale ou…
Lauren l’interrompit pour le sommer de refermer cette plaie au plus vite. Le jeune résident s’empara d’un kit de suture et prit place sur le petit tabouret à côté d’elle. Il resserrait son troisième point quand Betty entra dans le box.
— Mais qu’est-ce qui t’est arrivé ? demanda l’infirmière en chef.
— Une cuite, je crois ! répondit Stern à sa place.
— Sale blessure, reprit Betty en regardant le pied que Stern opérait.
— Comment va-t-il ? demanda Lauren en ignorant l’interne.
— Je redescends à l’instant du bloc, ce n’est pas encore gagné mais je pense qu’il va s’en sortir.
— Que s’est-il passé ?
— Sudation encéphalique postopératoire, on a retiré les drains trop tôt.
— Betty, je peux te poser une question ?
— Ai-je vraiment le choix ?
Lauren saisit le poignet du docteur Stern et le pria de les laisser seules quelques instants. Le résident tenait à terminer d’abord son travail. Betty lui enleva l’aiguille des doigts, elle finirait de suturer elle-même. Il y avait dans le hall des Urgences une foule de patients qui avaient plus besoin de ses compétences que Lauren.
Stern regarda Betty. Il abandonna son tabouret, après tout, elle n’avait qu’à se charger du pansement et du rappel de tétanos. Les infirmières en chef des services hospitaliers avaient une certaine autorité sur les jeunes résidents.
Betty s’assit près de Lauren.
— Je t’écoute, dit-elle.
— Je sais que ce que je vais te demander va te paraître bizarre, mais est-il possible que le patient de la 307 ait échappé à ton attention au cours de la journée ? Je te jure que cela restera entre nous.
— Précise ta question ! répliqua Betty d’un ton presque indigné.
— Je ne sais pas, est-ce qu’il aurait pu mettre un polochon dans son lit pour faire croire à sa présence et disparaître quelques heures sans que tu t’en rendes compte, il a l’air très doué pour ça ?
Betty jeta un regard au bassinet posé près de la vasque et leva les yeux au ciel.
— J’ai honte pour toi, ma chérie !
Stern réapparut dans le box.
— Vous êtes absolument certaine que nous ne nous sommes pas vus quelque part ? J’ai fait un stage ici il y a cinq ans…
— Dehors ! ordonna Betty.
*
Le professeur Fernstein consulta sa montre.
— Cinquante-quatre minutes ! Vous pouvez le réveiller, dit Fernstein en s’éloignant de la table.
Le professeur salua l’anesthésiste et quitta le bloc opératoire de mauvaise humeur.
— Qu’est-ce qu’il a ? demanda Granelli.
— Il est fatigué en ce moment, répondit Norma d’une voix triste.
L’infirmière se chargea du pansement, pendant que Granelli ramenait Arthur à la vie.
Les portes de la cabine d’ascenseur s’ouvrirent sur le palier des Urgences. Fernstein traversa le couloir d’un pas pressé. Une voix dans un box attira son attention ; suspicieux, il passa la tête par le rideau et découvrit Lauren assise sur un lit en conversation avec Betty.
— Quelque chose vous a échappé ? L’accès à cet hôpital vous est interdit, bon sang ! Vous n’êtes pas encore réintégrée dans vos fonctions de médecin !
— Je me suis réintégrée toute seule en patiente.
Fernstein la regarda, dubitatif. Lauren leva fièrement la jambe en l’air, et Betty confirma au professeur qu’on venait de lui faire sept points de suture au talon. Fernstein grommela.
— Vous êtes vraiment capable de faire n’importe quoi pour le plaisir de me contrarier.
Lauren eut envie de répliquer mais Betty, qui tournait le dos au professeur, lui fit les gros yeux pour qu’elle se taise ; Fernstein avait déjà disparu, ses pas résonnaient dans le couloir. Il traversa le hall et prévint la standardiste d’un ton autoritaire qu’il rentrait chez lui ; il ne fallait plus le déranger, même si le gouverneur de Californie se cassait la gueule pendant sa gymnastique.
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