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Marc Levy: Si c'était à refaire

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Marc Levy Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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MARC LEVY

Si S'était À Refaire

On serait bien heureux si on pouvait sabandonner soimême comme on peut - фото 1

« On serait bien heureux si on pouvait s'abandonner soi-même comme on peut abandonner les autres. »

Madame du Deffand

À Louis, Georges et Pauline

1.

Se fondre dans la foule, jouer ce drôle de drame sans que personne se rende compte de rien, se souvienne de quoi que ce soit.

Un jogging, tenue de circonstance pour passer inaperçu. Le long de River Park, à 7 heures du matin, tout le monde court. Dans une ville où le temps est minuté, où les nerfs de chacun sont mis à rude épreuve, on court ; on court pour entretenir son corps, effacer les excès de la veille, prévenir le stress de la journée à venir.

Un banc ; le pied posé sur l'assise, renouer son lacet en attendant que la cible se rapproche. La capuche rabattue sur le front réduit le champ de vision, mais permet de dissimuler le visage. En profiter pour reprendre son souffle, éviter que la main ne tremble. Qu'importe la sueur, elle n'attire pas l'attention, ne trahit rien, ici, tout le monde transpire.

Lorsqu'il apparaîtra, le laisser passer, attendre quelques instants avant de reprendre la course à petites foulées. Rester à bonne distance jusqu'au moment propice.

La scène fut répétée à sept reprises. Chaque matin de la semaine, à la même heure. Chaque fois, la tentation d'agir fut plus pressante. Mais le succès dépend d'une bonne préparation. Pas le droit à l'erreur.

Le voilà descendant Charles Street, fidèle à sa routine. Il attend que le feu passe au rouge pour traverser les quatre premières voies du West Side Highway. Les automobiles filent vers le nord de la ville, les gens se dirigent vers leur lieu de travail.

Il a atteint le terre-plein. Le petit personnage lumineux sur le poteau du feu de circulation clignote déjà. Vers TriBeCa et le Financial District, les voitures avancent pare-chocs contre pare-chocs, il s'engage quand même. Comme toujours, il répond aux klaxons en levant le poing, majeur dressé vers le ciel, bifurque à gauche et emprunte l'allée piétonnière qui longe la rivière Hudson.

Il parcourra ses vingt blocs, au milieu des autres joggeurs, prendra plaisir à laisser derrière lui ceux qui n'ont pas sa forme, et maudira ceux qui le distancent. Ils n'ont aucun mérite, ils ont dix ou vingt ans de moins. Quand il avait dix-huit ans, cette partie de la ville était infréquentable, mais il faisait partie des premiers à venir y perdre son souffle. Les docks qui avançaient jadis sur des pilotis, dont il ne reste que peu de chose, empestaient la poiscaille et la rouille. Odeurs de sang. Comme sa ville a changé en vingt ans, elle a rajeuni, s'est embellie ; lui, les années ont commencé à marquer son visage.

De l'autre côté de la rivière, les lumières d'Hoboken s'éteignent dans le jour naissant, suivies bientôt par celles de Jersey City.

Ne pas le perdre de vue ; lorsqu'il arrivera au croisement de Greenwich Street il quittera la voie piétonnière. Il faudra agir avant. Ce matin-là, il n'atteindra pas le Starbucks Coffee où il a pour habitude de commander son mocaccino.

Au passage de la jetée n o 4, l'ombre qui le suit, sans qu'il s'en rende compte, l'aura rejoint.

Encore un bloc. Accélérer la foulée, se mélanger au groupe qui se forme toujours à cet endroit, parce que l'allée se rétrécit et que les plus lents gênent les plus rapides. La longue aiguille glisse sous la manche, la main déterminée la retient fermement.

Frapper entre le haut du sacrum et la dernière côte. Un coup sec, un aller-retour en profondeur pour perforer le rein et remonter jusqu'à l'artère abdominale. En se retirant, l'aiguille laissera dans son sillage des déchirures irréparables, le temps que quelqu'un comprenne ce qui s'est passé, que les secours arrivent, le temps qu'il soit transporté à hôpital, conduit au bloc opératoire. Pas facile d'atteindre l'hôpital, même toutes sirènes hurlantes, à la plus mauvaise heure du matin, quand le trafic est si dense que le conducteur d'une ambulance ne peut que déplorer son impuissance.

Deux ans plus tôt, il aurait peut-être eu une petite chance de s'en tirer. Depuis qu'ils ont fermé le St Vincent Hospital pour faire la part belle aux promoteurs immobiliers, le centre d'urgence le plus proche se trouve à l'est, à l'opposé de River Park. L'hémorragie sera trop conséquente, il se sera vidé de son sang.

Il ne souffrira pas, pas tant que ça. Il aura juste froid, de plus en plus froid. Il grelottera, perdra peu à peu la sensation de ses membres, claquera des dents à n'en plus pouvoir parler, et pour dire quoi ? Qu'il a éprouvé une violente morsure dans le dos ? La belle affaire ! Quelle conclusion pourrait en tirer la police ?

Les crimes parfaits existent, les meilleurs policiers vous confieront en fin de carrière qu'ils traînent derrière eux comme un fardeau sur la conscience leur lot d'affaires non résolues.

Le voilà arrivé à bonne hauteur. Le geste a été simulé maintes fois sur un sac de sable, mais l'impression est différente quand l'aiguille pénètre la chair humaine. L'important est de ne pas tomber sur un os. Buter sur une vertèbre lombaire signifierait l'échec. L'aiguille doit s'enfoncer et se rétracter aussitôt dans la manche.

Après, continuer de courir à la même allure, résister à l'envie de se retourner, rester anonyme au milieu des joggeurs, invisible.

Tant d'heures de préparation pour quelques secondes d'action.

Il lui faudra plus de temps pour mourir, probablement un quart d'heure, mais ce matin-là, aux alentours de 7 h 30, il mourra.

2.

Mai 2011

Andrew Stilman est journaliste au New York Times . Entré comme pigiste à vingt-trois ans, il a gravi les échelons un à un. Obtenir une carte de presse de l'un des quotidiens les plus réputés au monde était son rêve de jeunesse. Chaque matin, avant de franchir les doubles portes du 860, Huitième Avenue, Andrew s'offre un petit plaisir en relevant la tête. Il jette un œil à l'inscription qui orne la façade et se dit que son bureau se trouve ici, dans ce sacro-saint temple de la presse où des milliers de gratte-papier rêveraient d'entrer ne serait-ce qu'une fois, pour en visiter les locaux.

Quatre années passées à la documentation, avant qu'Andrew récupère un poste de rédacteur adjoint au « Carnet du jour », section nécrologie. Celle qui l'avait précédé à cet emploi était passée sous les roues d'un autobus en quittant son travail avant de se retrouver dans les colonnes qu'elle rédigeait auparavant. Trop pressée de rentrer chez elle pour accueillir un livreur d'UPS qui devait lui remettre une lingerie fine commandée en ligne. À quoi tient la vie !

S'ensuivirent pour Andrew Stilman cinq autres années d'un travail laborieux dans le plus grand anonymat. Les rubriques nécrologiques ne sont jamais signées, le défunt ayant pour lui seul les honneurs du jour. Cinq années à écrire sur ceux et celles qui ont été et ne sont plus que souvenirs, bons ou mauvais. Mille huit cent vingt-cinq journées et pas loin de six mille dry martinis consommés soir après soir, entre 19 h 30 et 20 h 15 au bar du Marriott sur la 40 e Rue.

Trois olives par verre et, à chaque noyau recraché dans un cendrier bourré de mégots de cigarettes, Andrew chassait de sa mémoire la chronique d'une existence éteinte dont il avait rédigé, le jour même, le déroulé concis. C'est peut-être de vivre en compagnie des morts qui avait poussé Andrew à forcer un peu sur la bouteille. En quatrième année de « nécro », le barman du Marriott devait s'y reprendre à six fois pour étancher la soif de son fidèle client. Andrew arrivait fréquemment à son bureau le visage grisâtre, les paupières lourdes, le col de travers et le veston fripé ; mais le costume-cravate et la chemise amidonnée n'étaient pas de rigueur dans les open spaces des salles de rédaction du journal et encore moins dans celle où il œuvrait.

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