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Marc Levy: Le Premier jour

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Marc Levy Le Premier jour

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Nous sommes tous des poussières détoiles André BRAHIC À Pauline et à - фото 1

« Nous sommes tous des poussières d'étoiles. »

André BRAHIC

À Pauline et à Louis

Prologue

– Où commence l'aube ?

J'avais tout juste dix ans lorsque, bravant ma timidité maladive, je posai cette question. Le professeur de sciences se retourna, l'air abattu, haussa les épaules et continua de recopier le devoir du jour sur le tableau noir, comme si je n'avais pas existé. Je baissai la tête vers mon pupitre d'écolier, feignant d'ignorer les regards cruels et moqueurs de mes camarades qui n'étaient pourtant pas plus instruits que moi sur la question. Où commence l'aube ? Où s'achève le jour ? Pourquoi des millions d'étoiles illuminent-elles la voûte céleste sans que nous ne puissions voir ou connaître les mondes auxquels elles appartiennent ? Comment tout a commencé ?

Chaque nuit, au cours de mon enfance, aussitôt mes parents endormis, je me relevais pour aller à pas de loup jusqu'à la fenêtre, je collais mon visage aux persiennes et scrutais le ciel.

Je m'appelle Adrianos, mais voilà longtemps que l'on m'appelle Adrian, sauf dans le village où ma mère est née. Je suis astrophysicien, spécialiste des étoiles extrasolaires. Mon bureau se situe à Gower Court, dans l'enceinte de la London University, département d'astronomie ; mais je n'y suis presque jamais. La Terre est ronde, l'espace courbe et, pour tenter de percer les mystères de l'Univers, il faut aimer se déplacer, parcourir sans cesse la planète, vers les contrées les plus désertes, à la recherche du meilleur point d'observation, de l'obscurité totale, loin des grandes villes. J'imagine que ce qui me poussait depuis tant d'années à renoncer à vivre comme la plupart des gens, avec maison, femme et enfants, était l'espoir de trouver un jour une réponse à la question qui n'a jamais cessé d'occuper mes rêves : Où commence l'aube ?

Si j'entame aujourd'hui la rédaction de ce journal, c'est avec un autre espoir, celui que quelqu'un trouve un jour ces pages et, avec elles, le courage d'en raconter l'histoire.

L'humilité la plus sincère pour un scientifique est d'accepter que rien n'est impossible. Je comprends aujourd'hui combien j'étais loin de cette humilité jusqu'au soir où je rencontrai Keira.

Ce qu'il m'est arrivé de vivre ces derniers mois a repoussé à l'infini le champ de mes connaissances et bouleversé tout ce que je croyais savoir de la naissance du monde.

Premier cahier

Le soleil se levait à la pointe est de l'Afrique. Le site archéologique de la vallée de l'Omo aurait déjà dû s'éclairer des premières lueurs orangées de l'aube, mais ce matin-là ne ressemblait à aucun autre. Assise sur un muret de terre sèche, serrant sa timbale de café pour se réchauffer les mains, Keira scrutait la ligne d'horizon encore obscure. Quelques gouttes de pluie ricochèrent sur le sol aride, soulevant de-ci de-là des particules de poussière. Accourant dans sa direction, un jeune garçon la rejoignit.

– Tu es déjà levé ? demanda Keira en frictionnant la chevelure du petit bonhomme.

Harry hocha la tête.

– Combien de fois t'ai-je dit de ne pas courir quand tu entres dans l'aire de fouilles ? Si tu trébuchais, tu risquerais d'anéantir plusieurs semaines de travail. Ce que tu pourrais briser est irremplaçable. Tu vois ces allées délimitées par des cordelettes ? Eh bien, imagine que c'est un grand magasin de porcelaine à ciel ouvert. Je sais que ce n'est pas le terrain de jeux idéal pour un garçon de ton âge, mais je n'ai rien de mieux à t'offrir.

– C'est pas mon terrain de jeux, c'est le tien ! Et puis ton magasin, on dirait plutôt un vieux cimetière.

Harry pointa du doigt le front nuageux qui avançait vers eux.

– Qu'est-ce que c'est ? demanda le garçon.

– Je n'ai jamais vu un ciel comme ça, mais cela ne présage rien de bon.

– Ce serait chouette s'il pleuvait !

– Ce serait une catastrophe, tu veux dire. File chercher le chef d'équipe, je préfère mettre la zone de recherches à l'abri.

Le jeune garçon s'élança avant de s'immobiliser à quelques pas de Keira.

– Cette fois tu as une bonne raison de courir. Fonce ! ordonna-t-elle en agitant la main.

Au loin, le ciel s'obscurcissait toujours plus, une bourrasque arracha le pan de toile qui protégeait un cairn1.

– Il ne manquait plus que ça, marmonna Keira en descendant de son muret.

Elle emprunta le sentier qui menait au campement et retrouva à mi-chemin le chef d'équipe qui venait à sa rencontre.

– Si la pluie doit arriver, il faut recouvrir le plus de parcelles possible. Renforcez les carroyages2, mobilisez tous nos hommes, au besoin demandez de l'aide au village.

– Ce n'est pas la pluie, répondit le chef d'équipe résigné, et nous ne pouvons rien y faire, les villageois s'enfuient déjà.

Une gigantesque tempête de poussière entraînée par le Shamal avançait vers eux. En temps normal ce vent puissant, qui traverse le désert d'Arabie saoudite, emprunte la direction du golfe d'Oman, à l'est, mais nous n'étions plus en des temps normaux et la course du vent destructeur avait viré vers l'ouest. Devant le regard inquiet de Keira, le chef d'équipe poursuivit ses explications.

– Je viens d'entendre l'alerte diffusée à la radio, la tempête a déjà balayé l'Érythrée, elle a franchi la frontière et arrive droit sur nous. Rien ne lui résiste. La seule chose à faire est de fuir vers les sommets et nous mettre à l'abri dans les cavernes.

Keira protesta, on ne pouvait pas abandonner ainsi le site.

– Mademoiselle Keira, ces ossements qui vous tiennent tant à cœur sont restés enfouis ici durant des millénaires ; nous creuserons à nouveau, je vous le promets, mais encore faut-il être en vie pour cela. Ne perdons pas de temps, il ne nous en reste plus beaucoup.

– Où est Harry ?

– Aucune idée, répondit le chef d'équipe en regardant autour de lui, je ne l'ai pas vu ce matin.

– Il n'est pas venu vous prévenir ?

– Non, comme je vous l'ai dit, j'ai entendu les nouvelles à la radio, donné l'ordre d'évacuation et je suis venu aussitôt vous chercher.

Maintenant, le ciel était noir. À quelques kilomètres d'eux, le nuage de sable avançait comme une immense vague entre ciel et terre.

Keira laissa tomber sa timbale de café et se mit à courir. Elle quitta le chemin pour dévaler la colline jusqu'à la rive du fleuve, en contrebas. Garder les yeux ouverts devenait presque impossible. La poussière soulevée par le vent griffait son visage et, dès qu'elle criait le nom d'Harry, elle avalait du sable et croyait étouffer. Mais elle ne renonça pas. À travers le voile gris de plus en plus épais, elle réussit à discerner la tente où le jeune garçon venait la réveiller chaque matin pour aller découvrir avec elle le lever du soleil en haut de la colline.

Elle repoussa la toile, sa tente était vide. Le campement avait pris l'allure d'une ville fantôme, sans âme qui vive. Au loin, on pouvait encore apercevoir les villageois escalader les coteaux pour atteindre les grottes situées près des sommets. Keira inspecta les tentes voisines, criant sans relâche le prénom du petit garçon, mais seul le grondement de la tempête répondait à ses appels. Le chef d'équipe l'empoigna et l'entraîna presque de force. Keira regardait vers les hauteurs.

– Trop tard ! cria-t-il à travers l'étoffe qui couvrait son visage.

Il prit Keira sous son épaule et la guida vers la rive du fleuve.

– Courez, bon sang ! Courez.

– Harry !

– Il a sûrement trouvé refuge quelque part, taisez-vous et accrochez-vous à moi.

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