Marc Levy - Vous revoir
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— Je ne l’avais encore jamais vu dans cet état, dit Arthur en regardant Pablo.
— Oui, ça m’étonne moi aussi, il n’avait pas du tout aimé le livre ! répliqua Rose.
Scarlett fixait Rhett, défiante, quand le téléphone sonna. Arthur décrocha sans détourner les yeux du film.
— Je te dérange ? demanda Paul d’une voix tremblante.
— Je suis désolé, je ne peux pas te parler, je suis avec les médecins, je te rappelle !
Et Arthur raccrocha, laissant Paul, seul, au milieu de Green Street.
— Et puis merde ! dit ce dernier en redescendant Green Street à pied, les mains dans les poches.
*
Le film aux dix oscars venait de se terminer. Miss Morrison fit entrer Pablo dans son sac et promit à Arthur de revenir le voir très vite.
— Ne vous donnez pas cette peine, je sors dans quelques jours.
En sortant, Rose croisa dans le couloir une interne qui marchait en sens inverse, d’un pas pressé. Où l’avait-elle déjà vue ?
17.
— Tout va bien ? demanda Lauren au pied du lit. Ça ne vous dérange pas que je m’asseye sur cette chaise ? ajouta-t-elle d’un ton un peu cassant.
— Pas le moins du monde, dit Arthur en se redressant.
— Et si je reste quinze jours, ça ne vous dérangera pas non plus ?
Arthur la regarda, interloqué.
— J’ai ramené votre ami Paul en taxi et nous avons eu une petite conversation…
— Ah ? Qu’est-ce qu’il vous a dit ?
— Presque tout !
Arthur baissa les yeux.
— Je suis désolé.
— De quoi ? De m’avoir sauvé la vie ou d’avoir fait comme si de rien n’était ? Quand je vous ai soigné la première fois, vous m’aviez déjà reconnue, n’est-ce pas ? Parce que, rassurez-moi, vous n’enlevez pas des femmes toutes les semaines, pour que mon visage vous soit anonyme ?
— Je ne vous ai jamais oubliée.
Lauren croisa les bras.
— Maintenant, il va falloir me raconter pourquoi vous avez fait tout ça.
— Pour qu’on ne vous débranche pas !
— Ça je le sais déjà, c’est le reste que votre camarade a refusé de me dire !
— Quel reste ?
— Pourquoi moi ? Pourquoi avez-vous pris tous ces risques pour une inconnue.
— Vous avez fait la même chose pour moi, non ?
— Mais vous étiez mon patient, bon sang ! Qui étais-je pour vous ?
Arthur ne répondit pas. Lauren s’approcha de la fenêtre. Dans le jardin, un jardinier ratissait une allée. Elle se retourna brusquement, les traits de son visage trahissaient sa colère.
— La confiance, c’est ce qu’il y a de plus précieux au monde et aussi de plus fragile. Sans elle rien n’est possible. Personne ne me fait confiance dans mon entourage, si vous vous y mettez vous aussi, nous n’avons plus grand-chose à nous dire. Ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer.
— Je sais, justement, mais j’ai mes raisons.
— J’aurais voulu respecter vos raisons, mais elles me concernent aussi, non ? C’est un comble, c’est quand même moi que vous avez kidnappée !
— Vous aussi vous m’avez kidnappé, nous sommes quittes !
Lauren le fusilla du regard et se dirigea vers la porte. Avant de quitter la chambre, elle se retourna et dit à Arthur d’une voix résolue :
— Vous me plaisiez, imbécile !
Elle claqua la porte et Arthur entendit ses pas s’éloigner. Le téléphone sonna.
— Là, je te dérange ? questionna la voix de Paul.
— Tu avais quelque chose à me dire ?
— Tu vas rire, mais je crois que j’ai fait une gaffe.
— Enlève le « tu vas rire », elle sort d’ici.
Arthur pouvait entendre le souffle de Paul qui cherchait ses mots.
— Tu me hais ?
— Onega t’a appelé ? demanda Arthur pour toute réponse.
— Je dîne avec elle ce soir, murmura timidement Paul.
— Alors je te laisse te préparer et toi tu me laisses réfléchir.
— Faisons comme ça.
Et les deux compères raccrochèrent.
*
— Tout s’est bien passé ? demanda le chauffeur de taxi à Lauren.
— Je n’en sais encore rien.
— Pendant votre absence, j’ai appelé ma femme et je l’ai prévenue que j’allais rentrer tard, je suis à votre entière disposition. Alors, où va-t-on maintenant ?
Lauren lui demanda si elle pouvait lui emprunter son téléphone. Ravi, le chauffeur lui tendit l’appareil, et Lauren composa le numéro d’un appartement situé non loin de la Marina. Mme Kline décrocha à la première sonnerie.
— Tu as ta partie de bridge ce soir ? interrogea Lauren.
— Oui, répondit Mme Kline.
— Alors annule-la et fais-toi belle, je t’emmène dîner au restaurant, je passe te chercher dans une heure.
Le chauffeur déposa Lauren en bas de chez elle, et l’attendit pendant qu’elle se changeait.
Lauren traversa le salon et fit glisser ses vêtements sur le parquet. Son voisin avait réparé la fuite. Dans la douche, elle veilla à maintenir son pied droit bien au-dehors. Quelques instants plus tard, elle ressortit, une serviette nouée autour de la taille, une autre retenait ses cheveux ; elle ouvrit la porte du placard de la salle de bains et se mit à fredonner sa chanson favorite : Fever de Peggy Lee. Elle hésita entre un jean et une robe légère, et, pour plaire à son invitée du soir, elle enfila la robe.
Habillée et à peine maquillée, elle se pencha à la fenêtre du salon, le taxi était toujours dans la rue. Elle s’installa alors sur son canapé, songeuse, et profita pour la première fois d’un magnifique coucher de soleil dans l’axe d’une petite fenêtre d’angle.
Il était dix-neuf heures quand le taxi klaxonna en bas de chez Mme Kline. La mère de Lauren entra dans la voiture et regarda sa fille. Elle ne l’avait pas vue habillée ainsi depuis des années.
— Je peux te poser une question ? murmura-t-elle à son oreille. Pourquoi est-ce qu’il y a quatre-vingts dollars au compteur ?
— Je t’expliquerai à table, je te laisse régler la course, je n’ai pas de liquide, mais c’est moi qui t’invite à dîner.
— J’espère que nous n’allons pas dans un fast-food !
— Au Cliff House, dit Lauren au chauffeur.
*
Paul grimpa quatre à quatre les marches de l’escalier qui menait à son appartement. Onega était allongée sur un tapis, pleurant à chaudes larmes.
— Qu’est-ce qu’il t’arrive ? demanda-t-il en s’agenouillant à ses côtés ?
— C’est Tolstoï, dit-elle en refermant le livre, je n’arriverai jamais à finir Anna Karénine !
Paul la prit dans ses bras et lança l’ouvrage à l’autre bout de la pièce.
— Lève-toi, nous avons quelque chose à fêter !
— Quoi ? dit-elle en s’essuyant les yeux.
Paul se rendit dans la cuisine et revint avec deux verres et une bouteille de vodka à la main.
— À Anna Karénine, dit-il en trinquant.
Onega but son verre cul sec, et amorça le geste de le lancer derrière elle.
— Tu as eu peur pour ta moquette ?
— C’est un tapis persan de 1910 ! Je t’emmène dîner ?
— Si tu veux, je sais même où je veux aller.
Et Onega entraîna Paul et la bouteille de vodka dans la chambre. Elle referma la porte du bout du pied.
*
Le professeur Fernstein posa la valise de Norma dans la ravissante chambre du Wine Country Inn. Voilà des mois qu’ils s’étaient promis cette escapade dans la Nappa Vallee. Après avoir déjeuné à Sonoma, ils avaient repris la route pour Calistoga, ce soir ils dormaient à St. Helena. La décision méritait d’être fêtée. La veille, Fernstein avait rédigé une note au président du conseil du Memorial Hospital lui annonçant sa volonté d’avancer sa retraite de quelques mois. Dans une autre lettre adressée à la direction générale du service des Urgences, il avait recommandé que l’interne Lauren Kline soit titularisée au plus vite, il serait regrettable qu’un autre hôpital profite des qualités de la meilleure de ses élèves.
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