Marc Levy - Vous revoir

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Lundi prochain, Norma et lui prendraient l’avion pour New York. Mais avant de retrouver la ville qui l’avait vu naître, il était résolu à profiter de ses derniers jours en Californie.

*

À vingt et une heures précises, George Pilguez déposa Nathalia devant la porte du 7 edistrict.

— Je t’ai préparé des cookies, je les ai mis dans ton sac.

Elle déposa un baiser sur ses lèvres et sortit de la voiture. Pilguez ouvrit la vitre et l’apostropha alors qu’elle montait les marches du commissariat.

— Si un de mes anciens collègues veut savoir qui a fait ces merveilleux biscuits, tu tiens le coup : la garde à vue ne dure que quarante-huit heures…

Nathalia esquissa un petit signe de la main et disparut à l’intérieur du bâtiment ; Pilguez resta quelques instants sur le parking, se demandant si c’était la retraite ou l’âge qui rendaient la solitude de moins en moins supportable. « Peut-être un mélange des deux », se dit-il en repartant.

*

La nuit était étoilée. Lauren et Mme Kline promenaient Kali le long de la Marina.

— C’était délicieux ce dîner. Je ne m’étais pas régalée autant depuis longtemps. Merci.

— Je voulais t’inviter, pourquoi ne m’as-tu pas laissée faire ?

— Parce que ton salaire y serait passé, et que je suis encore ta mère.

Dans le petit port de plaisance, les haubans des voiliers grinçaient au rythme de la brise légère. L’air était doux. Mme Kline jeta au loin le bâton qu’elle tenait à la main et Kali s’élança à sa poursuite.

— Tu voulais fêter une bonne nouvelle ?

— Pas particulièrement, répondit Lauren.

— Alors pourquoi ce dîner ?

Lauren s’arrêta pour faire face à sa mère et prit ses mains dans les siennes.

— Tu as froid ?

— Pas particulièrement, répondit Mme Kline.

— J’aurais pris la même décision que toi si j’avais été à ta place, si j’avais pu, c’est moi qui te l’aurais demandé.

— Tu m’aurais demandé quoi ?

— De débrancher les machines !

Les yeux d’Emily Kline s’emplirent de larmes.

— Depuis quand le sais-tu ?

— Maman, je ne veux plus jamais que tu aies peur de moi, nous avons chacune notre caractère, nous sommes différentes et nos vies ne seront pas les mêmes. Mais en dépit de mes coups de gueule, je ne t’ai jamais jugée et je ne le ferai jamais. Tu es ma mère, c’est ainsi que tu es dans mon cœur, et quoi qu’il nous arrive, c’est la place que tu y tiendras jusqu’à la fin de mes jours.

Mme Kline prit sa fille au creux de ses bras et Kali revint à grandes foulées pour se faufiler entre les deux femmes ; après tout, elle aussi avait une place à préserver.

— Tu veux que je te redépose avec ma voiture ? demanda Mme Kline, en essuyant ses yeux d’un revers de la main.

— Non, je vais marcher, j’ai un drôle de dîner à éliminer.

Lauren s’éloigna, saluant sa mère d’un signe de la main. Kali hésita quelques instants, tournant la tête de droite à gauche. Enserrant le bâton de toutes ses forces entre ses mâchoires, elle s’élança vers sa maîtresse. Lauren s’agenouilla, caressa la tête de sa chienne, et murmura à son oreille.

— Va avec elle, je ne veux pas qu’elle reste seule ce soir.

Elle prit le bout de bois et le lança vers sa mère. Kali aboya et repartit en courant vers Emily Kline.

— Lauren ?

— Oui ?

— Personne n’y croyait plus, c’était un miracle.

— Je sais !

Sa mère se rapprocha de quelques pas.

— Les fleurs dans ton appartement, ce n’est pas moi qui te les avais offertes.

Lauren la regarda, intriguée. Mme Kline plongea la main dans sa poche et en sortit une petite carte froissée qu’elle tendit à sa fille.

Entre les pliures du papier, Lauren lut les deux mots qui y étaient inscrits.

Elle sourit et embrassa sa mère avant de s’éloigner en courant.

*

Les premières lueurs du jour irisaient la baie. Arthur était éveillé. Il se leva et s’aventura dans le couloir. Il arpentait le linoléum, sautant d’une dalle noire à une blanche comme sur un échiquier, qui n’en finissait pas.

L’infirmière d’étage sortit de sa vigie pour aller à sa rencontre. Arthur lui assura qu’il allait bien. Elle accueillit la nouvelle avec satisfaction et le raccompagna jusqu’à sa chambre. Il fallait qu’il soit encore patient, il sortirait à la fin de la semaine.

Dès qu’elle s’éclipsa, Arthur prit le combiné du téléphone, et composa un numéro.

Paul décrocha.

— Je te dérange ?

— Pas du tout, mentit Paul, je ne veux même pas regarder ma montre !

— C’est toi qui as raison ! dit Arthur, enthousiaste. Je vais rendre ses couleurs à cette maison, ravaler la façade, réparer les fenêtres, poncer et revernir tous les planchers, y compris ceux de la véranda ; on fera décaper les tomettes de la cuisine par l’artisan dont tu m’avais parlé, je vais tout restaurer, ce sera comme avant, même la balancelle va retrouver sa jeunesse.

Paul s’étira. Les yeux plissés de sommeil il regarda le réveil sur la table de nuit.

— Tu es en train de faire une réunion de chantier à 5 h 45 du matin ?

— Je vais reconstruire la toiture du garage en haut du jardin, replanter la roseraie et redonner vie à cet endroit.

— Tu vas faire tout ça là maintenant, ou ça peut attendre un petit peu ? demanda Paul de plus en plus énervé.

— Tu commences le chiffrage dès lundi, poursuivit Arthur enthousiaste, début des travaux dans un mois et je viendrai suivre l’avancement les week-ends, jusqu’à ce que tout soit achevé ! Tu m’aideras ?

— Je retourne dans mon rêve, si je croise un menuisier, je lui demande un devis et je te rappelle quand je me réveille, andouille !

Paul raccrocha.

— Qui était-ce ? interrogea Onega en se blottissant contre lui.

— Un fou !

*

L’après-midi s’alanguissait dans la chaleur de l’été. Lauren se gara derrière le parking réservé aux véhicules de police. Elle entra dans le commissariat et expliqua à l’officier de garde qu’elle cherchait à joindre un inspecteur à la retraite ; il répondait au nom de George Pilguez. Le policier désigna un banc en face de lui. Il décrocha son téléphone et composa un numéro.

Après quelques minutes de conversation, il griffonna une adresse sur son bloc-notes et fit signe à Lauren de se lever.

— Tenez, dit-il en lui tendant une feuille. Il vous attend.

*

La petite maison se trouvait à l’autre bout de la ville, entre la 15 eet la 16 eRue. Lauren se gara dans l’allée. George Pilguez était dans son jardin, il cacha dans son dos le sécateur et les roses qu’il venait de couper.

— Vous avez grillé combien de feux ? dit-il en regardant sa montre. Je n’ai jamais réussi à faire ce temps-là, même avec ma sirène.

— Jolies fleurs ! répondit Lauren.

Gêné, l’inspecteur proposa à Lauren de s’asseoir sous la tonnelle.

— Que puis-je faire pour vous ?

— Pourquoi ne l’avez-vous pas arrêté ?

— J’ai dû rater quelque chose, je n’ai pas compris votre question.

— L’architecte ! Je sais que c’est vous qui m’avez ramenée à l’hôpital.

Le vieil inspecteur regarda Lauren et s’assit en grimaçant.

— Vous voulez une limonade ?

— J’aimerais mieux que vous répondiez à ma question.

— Deux ans de retraite et le monde tourne déjà à l’envers. Les toubibs qui interrogent les flics, on aura tout vu !

— La réponse est si embarrassante que ça ?

— Tout dépend de ce que vous savez et de ce que vous ne savez pas.

— Je sais à peu près tout !

— Alors pourquoi êtes-vous là ?

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