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Marc Levy: Vous revoir

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— Pourquoi avoir renoncé ?

— Parce que vous allez vivre longtemps et que je vais mourir bientôt. Simple équation de temps.

Lauren se tut. Elle regarda son vieux professeur, au bord des larmes.

— Je vous en supplie, épargnez-moi ça ! C’est pour cela que je préférais vous écrire. Nous avons passé de merveilleuses années ensemble, je ne vais pas vous laisser comme dernier souvenir celui d’un vieux professeur pathétique.

La jeune interne contourna le bureau et serra Fernstein contre elle. Il resta les bras ballants. Et puis, un peu gauche, il finit par enlacer son élève et chuchota à son oreille.

— Vous êtes ma fierté, ma plus grande réussite, ne renoncez jamais ! Tant que vous serez là je continuerai à vivre à travers vous. Plus tard, il faudra que vous enseigniez ; vous en avez l’envergure et le talent ; votre seul ennemi c’est votre caractère, mais avec le temps, ça s’arrangera ! Regardez, je ne m’en suis pas si mal sorti ; si vous m’aviez connu à votre âge ! Allez, maintenant partez d’ici sans vous retourner. Je veux bien pleurer à cause de vous mais je ne veux pas que vous vous en rendiez compte.

Lauren serra Fernstein de toutes ses forces.

— Comment je vais faire sans vous ? Avec qui je vais pouvoir m’engueuler ? dit-elle en sanglotant.

— Vous finirez bien par vous marier !

— Vous ne serez plus là lundi ?

— Je ne serai pas encore mort, mais je serai parti d’ici. Nous n’allons plus nous revoir, mais nous penserons souvent l’un à l’autre, j’en suis sûr.

— Je vous dois tellement de mercis.

— Non, dit Fernstein en s’éloignant un peu. Vous ne les devez qu’à vous-même. Ce que je vous ai appris, tout autre professeur vous l’aurait enseigné, c’est vous qui avez fait la différence. Si vous ne commettez pas les mêmes erreurs que moi, vous serez un grand médecin.

— Vous n’en avez commis aucune.

— J’ai fait attendre Norma bien trop longtemps, si je l’avais laissée entrer plus tôt dans ma vie, si j’étais entré dans la sienne, j’aurais été bien plus qu’un grand professeur.

Il lui tourna le dos et fit un signe de la main, il était temps qu’elle parte. Et comme promis, Lauren quitta son bureau sans se retourner.

*

Paul avait conduit Arthur chez lui. Dès que Miss Morrison apparut en compagnie de Pablo, il fila au bureau. La journée du vendredi était toujours trop courte et il avait une pile de dossiers en retard. Avant son départ, Arthur lui demanda une ultime faveur, quelque chose dont il rêvait depuis quelques jours.

— Nous verrons comment tu te sens demain matin. Je passerai te voir ce soir. Maintenant, repose-toi.

— Je ne fais que ça me reposer !

— Eh bien, continue !

*

Lauren trouva une enveloppe en kraft dans sa boîte aux lettres. Elle décacheta le pli en montant les marches de l’escalier. En entrant dans l’appartement elle sortit de l’enveloppe une grande photo, elle était accompagnée d’un petit mot.

Au cours de ma carrière, j’ai résolu la plupart des énigmes en cherchant la solution sur les lieux du crime. Voici la photo et l’adresse de la maison où je vous ai retrouvée. Je compte sur votre discrétion. Ce dossier s’est égaré par mégarde…

Bonne chance.

George Pilguez.

Inspecteur de police à la retraite

PS : Vous n’avez pas changé .

Lauren referma l’enveloppe, consulta sa montre et se rendit aussitôt dans sa penderie. Pendant qu’elle préparait son sac de voyage, elle appela sa mère.

— Ce n’est pas une très bonne idée, tu sais. La dernière fois que tu es partie en week-end à Carmel…

— Maman, je te demande juste de garder Kali encore un peu de temps.

— Tu m’as fait promettre de ne pas avoir peur de toi, mais tu ne peux pas m’interdire d’avoir peur pour toi. Sois prudente et appelle-moi de là-bas pour me dire que tu es bien arrivée.

Lauren raccrocha. Elle retourna dans la penderie et se hissa pour attraper d’autres sacs de voyage. Elle commença à les remplir, empilant vêtements… et une quantité d’autres affaires.

*

Arthur avait enfilé un pantalon et une chemise. Il fit ses premiers pas dans la rue au bras de Rose. Derrière eux, Pablo tirait sur sa laisse, freinant des quatre pattes.

— Nous verrons la fin du film quand tu auras fait ce que tu as à faire ! dit Miss Morrison à son chien.

*

La porte de l’appartement s’ouvrit. Robert entra dans le salon. Il arriva dans le dos de Lauren et la prit dans ses bras. Lauren sursauta.

— Je ne voulais pas te faire peur !

— C’est raté.

Robert regarda les bagages entassés au milieu de la pièce.

— Tu pars en voyage ?

— En week-end seulement.

— Et tu as besoin de tous ces sacs ?

— Uniquement du petit rouge qui est dans l’entrée, tous les autres sont les tiens.

Elle s’approcha de lui et posa ses mains sur ses épaules.

— Tu me disais que les choses avaient changé depuis mon accident, mais c’est faux. Même avant nous n’étions pas si heureux. Moi j’ai mon métier qui m’empêchait de m’en rendre compte. Ce qui me fascine c’est que toi tu ne t’en sois pas aperçu.

— Parce que je t’aime ?

— Non, c’est notre couple que tu aimes, nous nous protégeons l’un l’autre de la solitude.

— Ce n’est déjà pas si mal.

— Si tu étais sincère, tu serais plus lucide. Je voudrais que tu t’en ailles, Robert. J’ai regroupé tes affaires pour que tu les remportes chez toi.

Robert la regarda, l’air désemparé.

— Alors ça y est, tu as décidé que c’était fini ?

— Non, je crois que nous avons décidé ça ensemble, je suis la première à le formuler, c’est tout.

— Tu ne veux pas nous laisser une seconde chance ?

— Ce serait une troisième. Cela fait très longtemps que nous nous contentons d’être ensemble, mais c’est un confort qui ne suffit pas, aujourd’hui j’ai besoin d’aimer.

— Je peux rester cette nuit ici ?

— Tu vois, l’homme de ma vie n’aurait jamais posé cette question.

Lauren prit son sac. Elle embrassa Robert sur la joue et sortit de l’appartement sans se retourner.

Le moteur de la vieille anglaise répondit au quart de tour. La porte du garage se souleva et la Triumph s’élança dans Green Street. Elle tourna au coin de la rue. Sur le trottoir, un jack russell trottinait vers le petit parc ; un homme et une vieille dame passaient derrière un platane.

Il était presque seize heures quand elle emprunta la route N°1, celle qui borde le Pacifique. Au lointain, les falaises semblaient se découper dans la brume, comme une dentelle d’ombre bordée de feu.

Elle arriva à la tombée du jour dans une ville presque déserte. Elle se gara sur le parking le long de la plage et s’installa, seule, sur la jetée. De gros nuages masquaient l’horizon. Au loin, le ciel virait du mauve au noir.

En début de soirée, elle descendit au Carmel Valley Inn. La réceptionniste lui remit les clés d’un bungalow qui domine la baie de Carmel. Lauren défaisait son sac quand les premiers éclairs déchirèrent le ciel. Elle courut au-dehors pour mettre sa Triumph à l’abri d’un auvent et rentra sous une pluie diluvienne. Enfouie dans un peignoir au coton épais, elle commanda un plateau et s’installa devant la télévision. ABC diffusait son film préféré, An Affair to Remember . (Titre original de Elle et lui ). Elle se laissa bercer par les gouttes qui frappaient aux carreaux. Au baiser que Cary Grant posait enfin sur les lèvres de Deborah Kerr, elle prit son oreiller et le serra contre elle.

La pluie cessa au petit matin. Les arbres s’égouttaient dans le grand parc et Lauren ne trouvait toujours pas le sommeil. Elle s’habilla, passa une gabardine sur ses épaules et quitta sa chambre.

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