Marc Levy - Vous revoir

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— Bien, nous devrions pouvoir opérer dans le quart d’heure. Vous allez tenir le coup ? interrogea le professeur en enfilant sa blouse.

— Précisez votre question ! le nargua Lauren en lui nouant les cordons dans le dos.

— Je parle de votre fatigue.

— C’est une obsession chez vous ! râla-t-elle en prenant une nouvelle paire de gants stériles dans l’armoire.

— Si je dirigeais une compagnie aérienne, je m’inquiéterais de la vigilance de mes pilotes.

— Ne vous inquiétez pas, j’ai les pieds sur terre.

— Alors qui est ce chirurgien dans la salle d’opération ? Je ne le reconnais pas sous son calot, questionna Fernstein en se lavant les mains.

— C’est une longue histoire, dit-elle, embarrassée, il va s’en aller, il est juste venu m’aider.

— Quelle est sa spécialité ? Nous ne serons pas trop ce soir, toute aide sera la bienvenue.

— Psychiatre !

Fernstein resta interloqué. Norma entra dans la salle de préparation. Elle aida le professeur à enfiler ses gants et ajusta le reste de sa tenue. L’infirmière regarda le vieux professeur, fière de son élégance. Fernstein se pencha à l’oreille de son élève et murmura :

— Elle trouve qu’en vieillissant je ressemble à Sean Connery.

Et Lauren put voir le sourire qui s’étirait sous le masque du chirurgien.

Le docteur Lorenzo Granelli, réanimateur réputé, fit une entrée fracassante. Installé depuis vingt ans en Californie, titulaire d’une chaire au centre hospitalier universitaire, il ne s’était jamais départi de cet accent élégant et ensoleillé qui soulignait ses origines vénitiennes.

— Alors, s’exclama-t-il les bras grands ouverts. Qu’est-ce donc que cette urgence qui ne peut pas attendre ?

L’équipe entra dans le bloc. Au grand étonnement de Paul, chacun le salua en l’appelant docteur. Du regard, Lauren lui suggéra fermement de sortir, mais alors qu’il se dirigeait vers la porte du sas, l’anesthésiste lui demanda de l’aider à installer la poche de perfusion. Granelli regarda, perplexe, les gouttes qui perlaient sous le calot de Paul.

— Mon petit doigt me dit que vous avez déjà chaud, cher collègue.

Paul répondit d’un mouvement de tête et accrocha, tremblotant, le sac de plasma à la perche. De son côté, Lauren exposait rapidement la situation au reste de l’équipe. Elle fit défiler sur l’écran de l’ordinateur les différentes coupes du scanner.

— Je demanderai une nouvelle échographie lorsque nous aurons soulagé la pression intracrânienne.

Fernstein se détourna de l’écran et s’approcha du patient. En découvrant le visage d’Arthur, il recula d’un pas et remercia le ciel que le masque chirurgical qu’il portait dissimule ses traits.

— Tout va bien ? lui demanda Norma qui ressentait le trouble du professeur.

Fernstein s’écarta de la table d’opération.

— Comment ce jeune homme est-il arrivé chez nous ?

— C’est une histoire qui vous semblera difficile à croire, répondit Lauren d’une voix à peine audible.

— Nous allons avoir tout le temps de l’entendre, insista-t-il en prenant place derrière le neuronavigateur.

Lauren expliqua le parcours chaotique qui avait conduit Arthur pour la deuxième fois aux Urgences du Memorial Hospital et l’avait soustrait aux mains malheureuses de Brisson.

— Pourquoi ne pas avoir pratiqué un contrôle neurologique plus approfondi lorsque vous l’avez examiné la première fois ? demanda Fernstein en vérifiant le bon fonctionnement de son appareil.

— Il n’y avait pas de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance, le bilan neuromoteur était satisfaisant. Nous avons pour consignes de limiter les examens inutilement coûteux…

— Vous n’avez jamais respecté les consignes, ne me dites pas que vous avez subitement décidé de vous y plier aujourd’hui, pour une première fois ce ne serait vraiment pas de chance !

— Je n’avais aucune raison d’être inquiète.

— Et Brisson…

— Fidèle à lui-même, rétorqua Lauren.

— Il vous a laissée emmener son patient ?

— Pas vraiment…

Paul simula une incroyable quinte de toux. Toute l’équipe chirurgicale le regarda. Granelli abandonna son poste et vint lui tapoter le dos.

— Vous êtes sûr que vous allez bien, cher confrère ?

Paul rassura l’anesthésiste d’un signe de la tête et s’éloigna de lui.

— Alors voilà une excellente nouvelle ! s’exclama Granelli. Maintenant et tout à fait confidentiellement, si vous pouviez éviter de badigeonner cette pièce de vos bacilles, le corps médical dont je fais partie vous en serait infiniment reconnaissant. Je parle au nom de ce cher patient qui souffre déjà à l’idée que vous vous approchiez de lui.

Paul, qui avait l’impression qu’une colonie de fourmis avait élu domicile dans ses jambes, se rapprocha de Lauren et murmura à son oreille, suppliant :

— Sortez-moi d’ici avant que ça ne commence, je ne supporte pas la vue du sang !

— Je fais de mon mieux, chuchota la jeune interne.

— Ma vie se transforme en calvaire quand vous êtes réunis tous les deux, si un jour vous pouviez essayer de vous fréquenter un tout petit peu comme tout le monde, ça m’arrangerait beaucoup.

— De quoi parlez-vous ? demanda Lauren, étonnée.

— Je me comprends ! Trouvez-moi un moyen de quitter cet endroit avant que je tourne de l’œil.

Lauren s’écarta de Paul.

— Vous êtes prêt ? demanda-t-elle à Granelli.

— Plus prêt serait presque impossible, ma chère, j’attends le signal, répondit l’anesthésiste.

— Encore quelques minutes, annonça Fernstein.

Norma posa le champ opératoire sur la tête d’Arthur. Son visage disparut sous un linge vert.

Fernstein voulait vérifier une dernière fois les clichés, il se retourna vers le panneau rétro éclairé mais ce dernier était vierge de toute image. Il fustigea Lauren du regard.

— Elles sont restées de l’autre côté de la vitre, je suis désolée.

Lauren ressortit de la pièce pour chercher les planches d’IRM. La porte du bloc opératoire se referma pendant que Norma apaisait Fernstein d’un sourire complice.

— Tout cela est inadmissible, dit-il en prenant les poignées du neuronavigateur. Elle nous réveille au milieu de la nuit, personne n’est prévenu de cette intervention, nous avons à peine eu le temps de nous préparer, il y a quand même un minimum de procédures à respecter dans cet hôpital !

— Mais mon cher collègue, s’exclama Granelli, le talent s’exprime souvent dans la spontanéité de l’imprévu.

Tous les visages se tournèrent vers l’anesthésiste. Granelli toussota.

— Enfin quelque chose comme ça ! Non ?

Les portes de la salle de préparation où Lauren recueillait les derniers comptes rendus d’analyses s’ouvrirent brusquement. Un policier en uniforme précédait un inspecteur de police. Lauren reconnut aussitôt le médecin en blouse qui la pointait du doigt.

— C’est elle, arrêtez-la tout de suite !

— Comment êtes-vous arrivés jusque-là ? demanda Lauren, stupéfaite, au policier.

— Il semblait y avoir urgence, nous l’avons emmené avec nous pour qu’il nous guide, répondit l’inspecteur en désignant Brisson.

— Je suis venu assister à votre interpellation pour tentative d’assassinat, séquestration de médecin dans l’exercice de ses fonctions, enlèvement d’un de ses patients et vol d’une ambulance !

— Si vous le permettez, docteur, je vais faire mon métier, reprit l’inspecteur Erik Brame à l’attention de Brisson.

Il demanda à Lauren si elle reconnaissait les faits. Elle inspira profondément et jura qu’elle n’avait agi que dans l’intérêt du blessé. Il s’agissait d’un cas de légitime défense…

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