Marc Levy - Vous revoir
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L’anesthésiste se pencha sur son écran, et augmenta aussitôt le débit d’oxygène.
— Vous avez un problème ? demanda le chirurgien.
— La saturation baisse, laissez-moi quelques minutes avant de continuer.
L’infirmière s’approcha de la patère, elle régla le débit de la perfusion et vérifia les tubes d’admission d’air qui entraient dans le nez d’Arthur.
— Tout est en place, dit-elle.
— Cela semble se stabiliser, reprit Granelli, d’une voix plus calme.
— Je peux continuer ? demanda Fernstein.
— Oui, mais je ne suis pas tranquille, je ne sais même pas si cet homme a des antécédents cardiaques.
— Je vais passer un second drain, l’hématome est un peu encalotté.
La tension d’Arthur avait chuté, les constantes affichées sur l’écran n’étaient pas alarmantes, mais de nature à maintenir l’anesthésiste en état d’alerte. La composition des gaz sanguins n’était pas des plus satisfaisantes.
— Plus tôt nous le réveillerons et mieux ce sera ; il ne réagit pas bien au Diprivan, reprit Granelli.
Le tracé de l’électrocardiogramme marqua une nouvelle inflexion. L’onde Q était anormale. Norma retint son souffle en regardant le petit moniteur, mais le tracé vert reprit ses ondulations régulières.
— Nous ne sommes pas passés loin, dit l’infirmière en reposant les poignées du défibrillateur.
— J’aurais souhaité une échographie de comparaison, dit à son tour Fernstein, hélas il nous manque un médecin ce soir. Mais qu’est-ce qu’elle fait bon sang ? Ils ne vont quand même pas la garder toute la nuit !
Et Fernstein se jura de s’occuper personnellement de ce crétin de Brisson.
*
Lauren alla s’asseoir sur la banquette au fond de la cage grillagée. Pilguez ouvrit la porte, sourit en remarquant que la serrure n’était pas fermée et se dirigea vers la desserte. Il prit la cafetière et se servit une tasse.
— Je ne dis rien pour la cellule, et vous ne dites rien pour le lait. J’ai du cholestérol, elle serait furieuse.
— Elle n’aurait pas tort ! Quel taux ?
— Les spécificités du décor qui vous entoure vous échappent ? Je ne suis pas venu pour une consultation.
— Vous prenez vos médicaments au moins ?
— Ils me coupent l’appétit et j’aime manger.
— Demandez un changement de traitement.
Pilguez parcourut le rapport de police, le compte rendu de Nathalia était vierge.
— Elle doit vous trouver sympathique. Que voulez-vous, elle est comme ça, elle a ses têtes !
— De qui parlez-vous ?
— De ma femme, c’est elle qui a oublié de reporter vos déclarations et c’est elle qui a aussi oublié de refermer la grille de votre cellule, c’est fou ce qu’elle devient distraite avec l’âge. Et qui était ce patient que vous avez enlevé ?
— Un certain Arthur Ashby, si ma mémoire est bonne.
Pilguez leva les bras au ciel, il avait l’air consterné.
— Pas si bonne que ça, si vous voulez mon avis !
— Vous pourriez être plus clair ? interrogea Lauren.
— Il a déjà failli gâcher mes derniers mois de service, ne me dites pas que vous avez décidé de prendre la relève et de me pourrir ma retraite ?
— Je n’ai pas la moindre idée de ce dont vous me parlez.
— C’est bien ce que je craignais ! soupira l’inspecteur. Et où est-il ?
— Au Memorial Hospital, au bloc opératoire de neurochirurgie, là où je devrais me trouver en ce moment, au lieu de perdre mon temps dans ce commissariat. J’ai proposé à votre femme de me laisser y retourner en lui promettant de revenir dès l’intervention achevée, mais elle n’a pas voulu.
L’inspecteur se releva pour aller remplir sa tasse. Il tourna le dos à Lauren et versa une cuillère de sucre en poudre dans le breuvage.
— Il ne manquerait plus que ça ! dit-il d’une voix qui couvrait le bruit de la cuillère. Elle est à trois mois de la fin de sa carrière et nous avons déjà nos billets pour Paris, je sais que c’est presque un sport chez vous deux, mais vous n’allez pas foutre ça en l’air aussi.
— Je n’ai pas le souvenir que nous nous soyons déjà rencontrés et je ne comprends rien à vos petites remarques, vous pouvez m’éclairer ?
Pilguez posa un gobelet de café sur la table et le poussa devant Lauren.
— Faites attention, c’est brûlant. Buvez ça et je vous emmène.
— J’ai causé déjà pas mal d’ennuis aux gens autour de moi ce soir, vous êtes sûr que…
— Je suis à la retraite depuis quatre ans, qu’est-ce que vous voulez qu’ils me fassent maintenant, ils m’ont déjà piqué mon job !
— Alors je peux vraiment retourner là-bas ?
— Têtue et sourde !
— Pourquoi vous faites ça ?
— Vous êtes médecin, votre métier est de soigner des gens, je suis flic, faisons en sorte que les questions restent ma prérogative. Partons, je dois vous ramener ici avant la relève qui a lieu dans quatre heures.
Lauren suivit le policier dans le couloir, Nathalia leva la tête et regarda son compagnon.
— Qu’est-ce que tu fais ?
— Tu as laissé la porte de la cage ouverte et l’oiseau s’envole, ma chérie.
— Tu veux rire ?
— Toi qui te plains que je ne le fais jamais ! Je viens te chercher à la fin de ton service et j’en profiterai pour ramener la petite.
Pilguez ouvrit la portière à Lauren, il contourna le véhicule et s’installa derrière le volant de la Mercury Grand Marquis. Un parfum de cuir fauve flottait dans l’habitacle.
— Elle sent un peu le neuf, mais ma vieille Toronado a rendu l’âme cet hiver, vous auriez dû entendre le bruit des trois cent quatre-vingt-cinq chevaux qui galopaient sous son capot. On a fait quelques belles poursuites elle et moi.
— Vous aimez les vieilles voitures ?
— Non, c’était juste pour faire la conversation.
Une pluie fine se mit à tomber sur la ville, une kyrielle de petites gouttes se déposaient sur le pare-brise en un voile brillant.
— Je sais que je n’ai pas le droit de vous poser de questions, mais pourquoi m’avez-vous sortie de ma cellule ?
— Vous l’avez dit vous-même, vous serez plus utile dans votre hôpital qu’à boire du mauvais café dans mon commissariat.
— Et vous avez un sens aigu de l’utilité publique ?
— Vous préférez que je vous ramène au poste ?
Les trottoirs déserts luisaient dans la nuit.
— Et vous, reprit-il, pourquoi avez-vous fait tout ça cette nuit : un sens aigu du devoir ?
Lauren se tut et tourna la tête vers la fenêtre.
— Je n’en ai pas la moindre idée.
Le vieil inspecteur sortit son paquet de cigarettes.
— Ne vous inquiétez pas, je ne fume plus depuis deux ans. Je me contente de les mastiquer.
— C’est bien, vous prolongez votre espérance de vie.
— Je ne sais pas si je vais vivre plus vieux, mais en tout cas, entre la retraite, mon régime contre le cholestérol et l’arrêt du tabac, le temps me paraît déjà beaucoup plus long.
Il jeta sa cigarette par la fenêtre. Lauren enclencha les essuie-glaces.
— Vous est-il arrivé de vous sentir bien en compagnie de quelqu’un que vous ne connaissiez pas ?
— Une femme est arrivée un jour dans le commissariat à Manhattan où j’étais jeune inspecteur. Elle s’est présentée à moi, mon bureau était près de l’entrée. Elle venait d’être affectée au dispatching. Pendant toutes ces années où je sillonnais les rues de Midtown, elle était cette voix qui crépitait dans ma radio de bord. Je me débrouillais pour que mes heures de service collent avec les siennes, j’étais dingue d’elle. Comme je ne la voyais que très rarement, j’avais tendance à interpeller un peu n’importe qui pour n’importe quoi, simplement pour revenir au commissariat et déférer mon détenu devant elle. Elle a repéré mon manège assez vite et m’a proposé d’aller boire un verre avant que je ne coffre le buraliste au coin de la rue pour vente d’allumettes humides. Nous sommes allés dans un petit café derrière le commissariat, on s’est assis à une table, et voilà.
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