Marc Levy - Vous revoir
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— L’épiphyse est décalée de la ligne médiane, et la seule explication possible est la formation d’un hématome pariéto-occipital. Ton entêtement va tuer cet homme et je te jure que je te le ferai regretter.
Brisson se ressaisit, gonflé d’orgueil, il avança vers Lauren, l’obligeant à reculer vers la porte du box.
— Il faudra d’abord que tu justifies ton intrusion dans ces lieux, ta présence dans une salle d’examens où tu n’as ni autorité ni légitimité. Dans cinq minutes je téléphone aux flics pour te faire déguerpir, à moins que tu ne préfères que nous allions prendre un café quelque part ? C’est très calme ce soir, je peux m’absenter quelques instants.
Lauren toisa le résident, ses lèvres tremblaient de colère. Appuyé au mur, le bras négligemment posé au-dessus de son épaule, Brisson approcha son visage. Elle le repoussa sans ménagement.
— À la faculté, Patrick, tu transpirais déjà la concupiscence et la jalousie. La personne que tu as le plus déçue dans la vie c’est toi-même et tu as décidé de le faire payer aux autres. Si tu continues, cet homme s’en sortira sur une chaise roulante dans le meilleur des cas.
D’un geste brutal, Brisson la chassa vers la porte.
— Fous le camp d’ici avant que je te fasse arrêter. Barre-toi, et transmets mes amitiés à Fernstein ; dis-lui qu’en dépit de son jugement sévère je m’en sors très bien. Quant à lui, dit-il en désignant Arthur, il reste là, c’est mon patient !
Les veines de Brisson saillaient de rage. Lauren avait retrouvé son calme. Elle posa une main compatissante sur l’épaule de l’interne.
— Dieu que je plains ton entourage ; je t’en supplie, Patrick, s’il y a encore en toi un brin d’humanité, reste célibataire !
Paul entra brusquement dans la pièce, les yeux ivres d’émotion. Brisson sursauta.
— Est-ce que je viens de vous entendre dire qu’Arthur allait être paralysé ?
Il regardait Brisson avec l’envie irrésistible de l’étrangler pour de bon quand l’infirmière Cybile apparut à son tour. Elle s’excusa auprès du résident, elle avait fait tout son possible pour retenir Paul, elle n’avait pas eu la force physique nécessaire pour lui interdire l’accès au couloir.
— Cette fois vous êtes allés trop loin tous les deux, Cybile, appelez les flics tout de suite ! Je porte plainte.
Brisson jubilait, l’infirmière s’approcha, sortit la main de sa poche et glissa quelque chose dans celle de Lauren. La jeune interne identifia aussitôt l’objet et comprit l’intention de l’infirmière. Elle la remercia d’un œil complice et, sans aucune hésitation, elle planta la seringue dans le cou de Brisson et appuya sur le piston.
Le résident la regarda, stupéfait, il recula, cherchant à ôter l’aiguille de sa nuque, mais il était trop tard et déjà le sol se dérobait sous ses pieds. Lauren fit un pas pour le retenir dans sa chute.
— Valium et Hypnovel ! Il va faire un très grand voyage, annonça Cybile, humblement.
Aidée de Paul, Lauren allongea Brisson à terre.
Ce n’était plus un néon qui pendait au plafond, mais un petit avion accroché au manège. Pourquoi son père ne voulait-il pas qu’il monte dans la nacelle ? Dans sa cabine, le forain a déjà fait tinter la clochette, le tour va commencer. Tous les enfants s’amusent et lui doit rester là, à jouer dans le sable. Parce qu’un tas de sable ça ne coûte rien. Un tour à trente cents c’est beaucoup d’argent, quel est le prix à payer pour aller jusqu’aux étoiles ?
Lauren glissa sous la tête de Brisson la couverture pliée que lui tendait Cybile.
Elle est belle, cette femme devant moi, avec sa queue-de-cheval, ses pommettes et ses yeux qui pétillent. Elle me regarde à peine. Ce n’est pas un crime de désirer. Je voudrais qu’elle vienne dans l’avion avec moi. Je laisserais mes parents à cette médiocrité qui les rassure l’un l’autre. Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s’amusent de tout. Il fait noir.
— Il dort ? chuchota Paul.
— Il en a tout l’air, répondit Lauren qui vérifiait le pouls de Brisson.
— Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
— Il en a pour une petite demi-heure, j’aimerais mieux avoir tout nettoyé à son réveil. Il sera de très mauvaise humeur. Partez d’ici tous les trois. Je vais chercher ma voiture, nous installerons votre ami à l’arrière et nous filerons au Memorial, il n’y a pas une minute à perdre.
Elle sortit de la pièce. L’infirmière déverrouilla les freins du lit où reposait Arthur et Paul l’aida à le pousser hors de la salle d’examens en veillant à ne pas rouler sur les doigts de Brisson qui somnolait par terre. Les roues couinaient sur le linoléum du hall. Paul l’abandonna subitement.
Lauren referma le coffre de la Triumph, et fut surprise de voir Paul qui traversait le parking en courant. Il passa à sa hauteur en criant « j’arrive » et continua son sprint. Elle enfilait sa blouse en le regardant s’éloigner, perplexe.
— Paul, ce n’est vraiment pas le moment…
Quelques minutes plus tard, une ambulance s’arrêta devant elle. La portière côté passager s’ouvrit et Paul, assis à la place du conducteur, l’accueillit tout sourire.
— Je vous emmène ?
— Vous savez conduire ce genre d’engin ? demanda-t-elle en grimpant à bord.
— Je suis un spécialiste !
Ils s’arrêtèrent sous l’auvent. Cybile et Paul transbordèrent Arthur sur le brancard, à l’arrière de l’ambulance.
— Je vous aurais bien accompagnés, soupira Cybile, penchée à la vitre de Paul.
— Merci pour tout, dit-il.
— De rien, je vais perdre mon job, mais je me suis rarement autant amusée. Si vos soirées sont toutes aussi drôles, passez-moi un coup de fil, je vais avoir du temps libre.
Paul sortit un trousseau de sa poche et le remit à l’infirmière.
— J’ai fermé la porte de la salle d’examens, juste au cas où il se réveillerait un peu plus tôt !
Cybile récupéra les clés, un sourire aux lèvres. Elle donna un petit coup sur la portière comme on claque la croupe d’un cheval pour lui ordonner de prendre la route.
Seule au milieu du parking désert, devant le lit civière, Cybile vit l’ambulance tourner au coin de la rue. Elle s’arrêta devant les portes automatiques. Sous ses pieds, une grille métallique permettait l’écoulement des eaux de pluie. Elle prit les clés que Paul lui avait remises et les laissa glisser de sa main.
— Avec ma voiture, dit Lauren nous aurions gagné en discrétion.
— Vous m’avez dit que nous n’avions pas une minute à perdre ! objecta Paul en allumant la rampe gyrophare de l’ambulance.
Ils filaient à vive allure, si tout allait bien, ils seraient au Memorial Hospital dans un petit quart d’heure.
— Quelle nuit ! s’exclama Lauren.
— Vous croyez qu’Arthur se souviendra de quelque chose ?
— Quelques fragments de conscience se recolleront les uns aux autres. Je ne peux pas vous garantir que le tout forme une série cohérente.
— Est-il dangereux de réveiller les souvenirs de quelqu’un qui est resté longtemps dans le coma ?
— Pourquoi est-ce que ce serait dangereux ? demanda Lauren. Les comas sont consécutifs à des traumatismes crâniens. Soit le cerveau est endommagé, soit il ne l’est pas. Il arrive aussi que certains patients restent comateux sans que l’on sache pourquoi. La médecine est encore peu savante en ce qui concerne le cerveau.
— Vous parlez de ça comme d’un carburateur de voiture.
Amusée, Lauren pensa à sa Triumph qu’elle avait abandonnée sur le parking, et pria pour ne pas croiser Brisson quand elle irait la récupérer. Ce type était capable de dormir dans son cabriolet jusqu’à ce qu’elle revienne.
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