Marc Levy - Vous revoir
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Mais Paul hésita, il avait eu une petite altercation avec Brisson et ce dernier lui avait interdit de franchir la ligne jaune à l’entrée du couloir, sous peine de le faire expulser par la police. Il se demandait si en cas d’infraction Cybile mettrait la sentence à exécution. Lauren soupira ; cette attitude de petit caporal collait bien à l’interne qu’elle avait côtoyé en quatrième année de faculté. Elle invita Paul à ne pas compliquer la situation, elle irait le trouver seule et se présenterait comme la petite amie du patient.
— Ils me laisseront passer, le rassura-t-elle.
— Essayez quand même de l’appeler plutôt par son prénom, « Patient », ça peut éveiller des soupçons.
Paul craignait que Brisson ne soit pas dupe de la supercherie.
— Nous ne nous sommes pas croisés depuis de nombreuses années, et vu le temps qu’il passe à se regarder lui-même, je doute qu’il reconnaisse le visage de sa propre mère.
Lauren alla se présenter à la guérite de Cybile. L’infirmière de garde posa son livre et sortit de sa cage de verre. La zone derrière elle n’était accessible qu’au personnel médical. Mais en vingt ans de carrière elle avait acquis un flair infaillible : que la jeune femme qu’elle accompagnait vers le box soit ou non la petite amie du patient importait peu, elle était, avant tout, médecin. Brisson ne pourrait lui faire aucun reproche.
Lauren entra dans la pièce où Arthur reposait. Elle étudia les mouvements de la cage thoracique. La respiration était lente et régulière, la couleur de la peau, normale. Sous prétexte de prendre la main de son petit ami, elle étudia son pouls. Le cœur semblait battre moins vite que lors du précédent examen, bien que le rythme pulsatif ait augmenté sous ses doigts. Si elle réussissait à le tirer de ce mauvais pas, elle lui ferait passer un électrocardiogramme de contrôle et ce, de gré ou de force.
Elle s’approcha du panneau lumineux où étaient suspendues les radiographies du crâne. Elle demanda à Cybile si c’était « des photos » du cerveau de son fiancé qui étaient exposées sur ce mur.
Cybile la regarda, dubitative, et leva les yeux au ciel.
— Je vais vous laisser avec votre « fiancé » ; vous devez avoir besoin d’intimité.
Lauren la remercia du fond du cœur.
Sur le pas de la porte, l’infirmière se retourna et regarda à nouveau Lauren.
— Vous pouvez étudier les clichés de plus près, docteur, la seule chose que je vous recommande c’est de finir votre bilan avant que Brisson redescende. Je ne veux pas avoir d’ennuis. Et cela étant dit, j’espère que vous êtes meilleur médecin que comédienne.
Lauren entendit les pas s’éloigner dans le couloir. Elle s’approcha du tableau pour étudier attentivement les radios. Brisson était encore plus incapable qu’elle ne l’avait imaginé. Un bon interne aurait suspecté l’épanchement hémorragique à l’arrière du crâne. Cet homme sur la table devait être opéré au plus vite, elle redoutait déjà que le cerveau ne souffre du temps perdu. Pour confirmer son diagnostic, il fallait lui faire passer un scanner de toute urgence.
Les mains dans les poches de sa blouse, Brisson entra dans la guérite de Cybile.
— Il est encore là, celui-là ? s’étonna-t-il en désignant Paul assis sur une chaise à l’autre bout du hall.
— Oui, et son ami est toujours dans le box, docteur.
— Il s’est réveillé ?
— Non, mais il respire très bien et ses constantes sont stables, je viens de les prendre.
— Vous croyez à un risque d’hématome intracrânien, vous ? s’enquit Brisson d’une voix faible.
Cybile fouilla dans ses papiers pour ne pas croiser le regard du médecin, sa foi dans le genre humain approchait son seuil de tolérance.
— Je ne suis qu’une infirmière, vous me l’avez suffisamment fait remarquer depuis que vous êtes chez nous, docteur.
Brisson adopta aussitôt une attitude plus assurée.
— Ne soyez pas insolente ! Je peux vous faire muter quand je veux ! Ce type est juste sonné, il va récupérer. Au matin, nous lui ferons passer un scanner, par précaution. Remplissez-moi une fiche de transfert et cherchez-moi un scan libre dans une clinique du quartier ou dans un centre d’imagerie. Dites bien que le docteur Brisson en personne souhaite que l’examen soit pratiqué dans la matinée.
— Je n’y manquerai pas, grommela Cybile.
En s’engageant dans le couloir, il entendit l’infirmière lui crier qu’elle avait autorisé la compagne du patient à lui rendre visite dans la salle d’examens.
— Sa femme est là ? demanda Brisson en se retournant.
— Sa petite amie !
— Ne hurlez pas comme ça, Cybile, nous sommes dans un hôpital !
— Il n’y a que nous, docteur, dit Cybile. Et heureusement, murmura-t-elle dès que Brisson s’éloigna.
L’infirmière retourna à sa guérite. Paul la fixait du regard, elle haussa les épaules. Il entendit la porte de la salle d’examens se refermer sur les pas de l’interne, hésita quelques secondes et se leva pour franchir d’un pas volontaire la fameuse ligne jaune.
Brisson se présenta à la jeune femme assise sur le tabouret à côté de son fiancé.
— Bonjour, Lauren. Ça fait un sacré bail.
— Tu n’as pas changé, répondit-elle.
— Toi non plus.
— À quoi joues-tu avec ce patient ?
— Qu’est-ce que cela peut bien te faire ? Tu manques de clients au Memorial ?
— Je suis là parce que cet homme était mon patient en début de soirée, je sais que cela peut te paraître déroutant, mais certains d’entre nous font ce métier par amour de la médecine.
— Tu veux dire, ont peur d’avoir des ennuis parce qu’ils ont peut-être sous-estimé la condition clinique d’un blessé avant de le laisser quitter leur service.
Le ton de Lauren monta d’un cran, et sa voix résonna dans le couloir.
— Tu te trompes, mais apparemment ce ne sera pas la plus grave erreur d’appréciation que tu auras faite ce soir. Je suis ici parce que le copain de ce type m’a appelée au secours, et même par téléphone j’ai pu me rendre compte que tu t’étais encore gouré de diagnostic.
— Tu as peut-être quelque chose à me demander pour être aussi aimable ?
— À te demander, certainement pas, à te conseiller ! Je vais appeler le Memorial et les prier de m’envoyer une ambulance pour rapatrier cet homme à qui l’on doit probablement faire une ponction intracrânienne dans les plus brefs délais. Tu vas me laisser intervenir, et en contrepartie je te laisserai modifier ton rapport d’examen. Tu auras prescrit le transfert toi-même et ton chef de service te congratulera. Penses-y, un patient sauvé, ça ne peut pas faire de tort à ta carrière.
Brisson accusa le coup, il s’avança vers Lauren et lui ôta des mains les clichés de radiographie.
— C’est ce que j’aurais fait si j’avais pensé que son état de santé justifiait de telles dépenses. Mais ce n’est pas le cas, il va bien et il se réveillera demain matin avec une sale migraine. En attendant, je t’autorise à sortir de mon hôpital et à retourner dans le tien.
— Cet endroit est au mieux un dispensaire ! reprit Lauren.
Elle arracha une radio des mains de Brisson et l’accrocha au tableau lumineux. Le cliché était pris depuis la face. Elle délimita l’épiphyse calcifiée. La petite glande aurait dû se trouver parfaitement à cheval de la ligne médiane qui délimite les deux hémisphères du cerveau, mais sur cette image elle était décalée. Ce qui laissait présumer une compression anormale à l’arrière du cerveau.
— Tu n’es pas capable d’interpréter cette anomalie ? reprit-elle en criant.
— Ce n’est qu’un défaut sur le cliché, l’appareil portable est de mauvaise qualité ! répondit Brisson avec la voix d’un petit garçon surpris la main dans un pot de confiture.
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