Marc Levy - Vous revoir

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— Donc si on essaye de stimuler la mémoire d’un ancien comateux, on ne lui fait courir aucun risque ?

— Ne confondez pas amnésie et coma, cela n’a rien à voir. Il est fréquent qu’un individu n’arrive pas à se souvenir des événements précédant le choc qui l’a plongé dans l’inconscience. Mais si la perte de mémoire s’étend à une période plus large, elle relève d’un autre dommage que l’on appelle amnésie, et qui a ses propres causes.

Pendant que Paul réfléchissait, Lauren se retourna pour observer Arthur.

— Votre ami n’est pas encore dans le coma, il est juste inconscient.

— Vous croyez que l’on peut se souvenir de ce qui s’est passé pendant qu’on était dans le coma ?

— Peut-être de certains bruits autour de vous ? C’est un peu comme quand on dort, sauf que le sommeil est plus profond.

Paul réfléchit mille fois avant de se décider à poser cette question qui lui brûlait les lèvres.

— Et si vous êtes somnambule ?

Intriguée, Lauren le regarda. Paul était superstitieux et une petite voix lui rappelait qu’il avait juré de garder un secret ; son meilleur ami était allongé sur une civière, inconscient, alors à contrecœur, il mit un terme à ses questions.

Lauren se retourna à nouveau. La respiration d’Arthur était ample et régulière. Si les radiographies de son crâne n’avaient été de si mauvais augure, on aurait pu croire qu’il dormait paisiblement.

— Il a l’air plutôt bien, dit-elle en reprenant sa place.

— Ah mais c’est un type très bien ! Même s’il lui arrive de m’emmerder du matin au soir !

— Je parlais de son état de santé ! À vous voir ensemble, vous avez l’air d’un vieux couple.

— Nous sommes comme frères, bougonna Paul.

— Vous n’avez pas souhaité prévenir sa petite amie, enfin je veux dire la vraie ?

— Il est célibataire, et surtout ne me demandez pas pourquoi !

— Pourquoi ?

— Il a un don pour se mettre dans des situations compliquées.

— Comme ?

Paul regarda longuement Lauren, c’est vrai que le sourire qu’elle portait dans ses yeux était unique.

— Laissez tomber ! dit-il en hochant la tête.

— Tournez à droite, il y a des travaux par là, reprit Lauren. Pourquoi me posiez-vous toutes ces questions sur le coma ?

— Comme ça !

— Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?

— Je suis architecte.

— Comme lui ?

— Comment le savez-vous ?

— Il me l’a dit cette après-midi.

— Nous avons fondé notre cabinet ensemble. Vous avez une bonne mémoire pour vous souvenir ainsi du métier de tous vos patients.

— Architecte, c’est un joli métier, murmura Lauren.

— Ça dépend des clients.

— Pour nous, c’est un peu pareil, dit-elle en riant.

L’ambulance approchait de l’hôpital. Paul donna un petit coup de sirène et se présenta devant la rampe réservée aux véhicules de secours. L’officier de sécurité actionna la barrière.

— J’adore les passe-droits, jubila-t-il.

— Arrêtez-vous sous le porche, vous jouerez à nouveau avec votre klaxon et les brancardiers viendront chercher votre ami.

— Quel luxe !

— C’est juste un hôpital.

Il arrêta le fourgon à l’endroit désigné par Lauren. Deux brancardiers venaient déjà à leur rencontre.

— Je vais avec eux, dit Lauren. Allez vous garer, je vous retrouverai plus tard dans la salle d’attente.

— Merci pour tout ce que vous faites, dit Paul. Elle ouvrit la portière et descendit du véhicule.

— Quelqu’un proche de vous a été dans le coma ? Paul la fixa du regard.

— Vraiment très proche ! répondit Paul.

Lauren accompagna le brancard et entra dans les Urgences.

— Vous avez quand même une drôle de façon de vous fréquenter tous les deux. Vous étiez faits pour vous entendre ! murmura-t-il en la regardant s’éloigner dans le hall.

10.

Les roulettes du chariot tournaient si vite que leurs moyeux tremblaient sur leur axe ; Lauren et Betty se frayaient un chemin dans les couloirs encombrés des Urgences. Elles évitèrent de justesse une armoire à pharmacie et la rencontre dans un virage d’une équipe de brancardiers qui arrivait en face s’avéra des plus périlleuses. Au plafond, les néons s’étiraient en un trait continu de couleur laiteuse. Au loin, le signal de l’ascenseur retentit. Lauren hurla qu’on l’attende. Elle accéléra encore sa course, Betty l’aidant du mieux qu’elle le pouvait à maintenir le chariot en ligne droite. Un interne en ORL qui retenait les portes de la cabine les aida à se faufiler entre deux autres lits qui montaient vers les blocs de chirurgie.

— Scanner ! haleta Lauren alors que la cabine s’élevait.

Une infirmière appuya sur le bouton du cinquième. La course reprit sa folle allure de corridor en corridor, où les portes palières virevoltaient à leur passage. L’unité d’imagerie médicale était enfin en vue. À bout de souffle, Lauren et Betty rassemblèrent leurs dernières forces.

— Je suis le docteur Kline, j’ai prévenu l’appariteur de notre arrivée, j’ai besoin d’un scan crânien tout de suite.

— Nous vous attendions, répondit Lucie, vous avez le dossier du patient ?

La paperasserie attendrait, Lauren poussa le chariot dans la salle d’examens. Depuis sa cabine de contrôle isolée du scanner, le docteur Bern se pencha sur le micro.

— Que cherchons-nous ?

— Une hémorragie probable dans le lobe occipital, j’ai besoin d’une série de clichés préopératoires pour une ponction intracrânienne.

— Vous comptez intervenir cette nuit ? demanda Bern, surpris.

— Dans moins d’une heure si j’arrive à monter l’équipe.

— Fernstein est prévenu ?

— Pas encore, murmura Lauren.

— Mais vous avez bien son aval pour ces scans en urgence ?

— Évidemment, mentit Lauren.

Aidée de Betty, elle installa Arthur sur la table de thérapie et le sangla au support de tête. Betty injecta la solution iodée pendant que l’opérateur initiait les protocoles d’acquisition depuis son terminal. Dans un bruissement à peine audible, la table avança jusqu’au centre de l’anneau. Le Statif effectua ses premières rotations tandis que la couronne de détecteurs tournait autour de la tête d’Arthur. Les rayons X captés étaient transmis à une chaîne informatique qui recomposait l’image de son cerveau en coupes.

Les premières planches apparaissaient déjà sur les deux écrans de l’opérateur. Elles confirmaient le diagnostic de Lauren, infirmaient celui de Brisson. Arthur devait être opéré immédiatement. Il fallait suturer au plus vite la dissection de la veine endommagée et réduire l’hématome à l’intérieur de la cavité crânienne.

— À ton avis, quel est le potentiel de récupération ? demanda Lauren à son collègue, en parlant dans le micro de la salle du scanner.

— C’est toi l’interne en neurochirurgie ! Mais si tu veux mon pronostic je dirais que, si vous intervenez dans l’heure, tout est encore possible. Je ne vois pas de lésion majeure, il respire bien, les centres neurofonctionnels semblent intacts, il peut s’en sortir indemne.

Le radiologue fit signe à Lauren de le rejoindre dans la cabine. Il pointa du doigt sur l’écran une zone du cerveau.

— Je voudrais que tu regardes de plus près cette coupe, dit-il, je pense que nous avons ici une petite malformation étrange, je vais compléter ses examens par un IRM. J’enverrai les images par le Dicom (Serveur informatique) ; tu les récupéreras directement sur le neuronavigateur. Tu pourrais presque laisser le robot opérer pour toi.

— Merci pour tout.

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