Marc Levy - Vous revoir
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— C’était calme cette nuit, tes visites me font toujours plaisir.
Un quart d’heure plus tard, Lauren quittait le département d’imagerie médicale, conduisant Arthur vers le dernier étage de l’hôpital. Betty l’abandonna devant les ascenseurs, il fallait qu’elle redescende aux Urgences. De là, elle ferait tout ce qui lui était possible pour réunir une équipe chirurgicale dans les meilleurs délais.
Le bloc opératoire baignait dans l’obscurité ; au mur, la pendule luminescente indiquait trois heures quarante.
Lauren tenta d’installer Arthur sur la table d’opération, mais sans aide l’exercice se révélait complexe. Elle en avait assez de cette vie, de ces horaires, d’être toujours à la disposition de tous, alors que personne n’était jamais là pour elle. Son biper la rappela à l’ordre, elle se précipita vers le combiné du téléphone mural. Betty décrocha aussitôt.
— J’ai réussi à joindre Norma, elle a eu du mal à me croire. Elle s’occupe de joindre Fernstein.
— Tu crois que cela va lui prendre du temps ?
— Celui qu’il faut pour aller de la cuisine à la chambre ; si l’appartement de Fernstein est aussi grand qu’on le dit, elle mettra cinq petites minutes !
— Tu veux dire que Norma et Fernstein… ?
— Tu m’as demandé de le joindre au milieu de la nuit, c’est chose faite ! Et moi j’ai demandé qu’il te rappelle directement, j’ai les tympans fragiles. Je te laisse, je cherche un anesthésiste.
— Tu crois qu’il viendra ?
— Je pense qu’il est déjà en route, tu es sa protégée, on dirait que tu es la seule à ne pas vouloir t’en rendre compte !
Betty coupa la communication et chercha dans son carnet personnel un médecin réanimateur qui vivrait non loin de l’hôpital et dont elle sacrifierait la nuit. Lauren reposa lentement le combiné. Elle regarda Arthur sur la civière qui dormait d’un sommeil trompeur.
Elle entendit des pas derrière elle. Paul s’approcha du lit et prit la main d’Arthur.
— Vous croyez qu’il va s’en sortir ? demanda-t-il d’une voix angoissée.
— Je fais de mon mieux, mais seule je ne peux pas grand-chose. J’attends la cavalerie et je suis fatiguée.
— Je ne sais pas comment vous remercier, murmura Paul. Il est la seule chose au-dessus de mes moyens que je me sois jamais accordée.
Au silence de Lauren, Paul ajouta qu’il ne pouvait se permettre de le perdre.
Lauren le regarda fixement.
— Venez m’aider, chaque minute compte !
Elle entraîna Paul vers la salle de préparation, ouvrit l’armoire centrale, et prit deux blouses vertes.
— Tendez les bras, dit-elle.
Elle noua les cordons de la tunique dans son dos et lui posa un calot sur la tête. L’entraînant vers la vasque, elle lui montra comment laver ses mains et l’aida à enfiler une paire de gants stériles. Pendant que Lauren s’habillait, Paul se contemplait dans le miroir. Il se trouvait très élégant en tenue de chirurgien. S’il n’avait pas une sainte horreur du sang, la médecine lui aurait convenu à merveille.
— Lorsque vous aurez fini de vous regarder dans la glace, vous me donnerez un petit coup de main ? demanda Lauren les bras tendus.
Paul l’aida à se préparer et, dès qu’ils furent tous deux vêtus de leur combinaison, il la suivit à l’intérieur du bloc. Lui qui s’enorgueillissait de la haute technicité des équipements de son cabinet d’architecture était émerveillé par la multitude d’appareils électroniques. Il s’approcha du neuronavigateur pour en caresser le clavier.
— Ne touchez pas à ça ! cria Lauren.
— Je ne faisais que regarder.
— Regardez avec vos yeux, pas avec vos doigts ! Vous n’avez pas le droit d’être là, si Fernstein me voit dans cette salle avec vous je vais en prendre…
— … pour deux bonnes heures de réprimande, poursuivit la voix du vieux professeur qui sortait d’un haut-parleur. Vous avez décidé de saboter votre carrière pour contrarier ma retraite ou vous agissez par pure inconscience ?
Lauren se retourna, Fernstein la dévisageait depuis le sas de préparation de l’autre côté de la vitre.
— C’est vous qui m’avez fait prêter le serment d’Hippocrate, je respecte mes engagements, voilà tout ! répondit Lauren dans l’intercom.
Fernstein se pencha sur la console, il appuya sur le bouton du micro pour s’adresser à ce « médecin » qu’il ne connaissait pas.
— Je lui ai fait jurer de donner son corps à la médecine, je pense que lorsque les générations futures étudieront son cerveau, la science fera de grands progrès dans la compréhension du phénomène de l’entêtement.
— Ne vous inquiétez pas, depuis qu’il m’a sauvée sur la table d’opération, il me prend pour sa créature ! reprit Lauren à l’attention de Paul en ignorant totalement Fernstein.
Elle s’empara d’un rasoir stérile dans un tiroir et d’une paire de ciseaux, découpa la chemise d’Arthur et en jeta les lambeaux dans une corbeille. Paul ne put réfréner un sourire en la voyant débarrasser le torse d’Arthur de toute pilosité.
— Cette coupe va beaucoup lui plaire à son réveil ! dit-il.
Lauren apposa des électrodes aux poignets, aux chevilles et en sept points autour du cœur d’Arthur. Elle relia les fils électriques à l’électrocardiographe et vérifia le bon fonctionnement de la machine. Un tracé lent et régulier s’afficha sur l’écran vert luminescent.
— Je suis devenu son grand jouet ! Je me fais engueuler si je fais trop d’heures, je me fais engueuler si je ne suis pas au bon étage au bon moment, je me fais engueuler si nous ne traitons pas assez de patients aux Urgences, je me fais engueuler parce que j’arrive trop vite sur le parking, je me fais même engueuler parce que j’ai mauvaise mine ! Le jour où j’étudierai son cerveau, la médecine fera un grand pas dans la compréhension du machisme chez les toubibs !
Paul toussota, gêné. Fernstein invita Lauren à le rejoindre.
— Je suis en milieu stérilisé, protesta-t-elle ; je sais déjà ce que vous voulez me dire !
— Vous croyez que je me suis levé au milieu de la nuit pour le seul plaisir de vous passer un savon ? J’aimerais m’entretenir avec vous du protocole opératoire, dépêchez-vous, c’est un ordre !
Lauren fit claquer ses gants et sortit du bloc, laissant Paul seul en compagnie d’Arthur.
— Qui est le réanimateur ? demanda-t-elle alors que la porte du sas coulissait sur ses glissières.
— Je croyais que c’était ce médecin, avec vous !
— Non, ce n’est pas lui, murmura Lauren en regardant le bout de ses chaussures.
— Norma s’en occupe, elle nous rejoindra dans quelques minutes. Bon, vous avez réussi à former une équipe de pointe au milieu de la nuit, dites-moi qu’il ne s’agit pas d’une appendicite.
Les traits de Lauren se détendirent, elle posa une main sur l’épaule de son vieux professeur.
— Ponction intracrânienne et réduction d’un hématome sous-dural.
— À quand remontent les premiers saignements ?
— Dix-neuf heures, avec une augmentation probable de l’intensité vers vingt et une heures, suite à l’absorption d’une forte dose d’aspirine.
Fernstein regarda sa montre, il était quatre heures du matin.
— Quel est votre pronostic de récupération ?
— L’opérateur du scan est optimiste.
— Je ne vous ai pas demandé son avis mais le vôtre !
— Je n’en sais rien, pour tout vous dire, mais mon instinct me dit que ça valait le coup de vous réveiller.
— Alors si nous ne le sortons pas de là, je blâmerai votre instinct. Où sont les clichés ?
— Déjà introduits dans le neuronavigateur, les périmètres des champs opératoires sont établis, nous les avons envoyés par le Dicom. J’ai allumé l’échographe et initialisé les protocoles opératoires.
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