Marc Levy - Vous revoir
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Paul décrivit la condition dans laquelle Arthur se trouvait ; le docteur en charge prétendait qu’il n’y avait pas de danger à attendre jusqu’au matin, mais il ne partageait pas du tout cet avis, il fallait être un âne pour ignorer que son meilleur ami n’allait pas bien du tout.
— Il m’est difficile de contredire un confrère sans avoir au moins pu consulter moi-même les radios. Que dit le scanner ?
— Il n’y a pas de scanner ! dit Paul.
— Quel est le nom de l’interne de garde ? demanda Lauren.
— Un certain docteur Brisson, dit Paul.
— Patrick Brisson ?
— Il y avait écrit « Pat » sur sa plaque, ça doit être ça, vous le connaissez ?
— Je l’ai connu en quatrième année de médecine, c’est effectivement un âne.
— Qu’est-ce que je dois faire ? supplia Paul.
— Je n’ai absolument pas le droit d’intervenir, mais je peux essayer de lui parler au téléphone. Avec l’accord de Brisson, nous pourrions organiser le transfert de votre ami et lui faire passer un scanner dès cette nuit. Le nôtre est ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pourquoi n’êtes-vous donc pas venu tout de suite ici ?
— C’est une longue histoire et nous avons peu de temps.
Paul aperçut l’interne qui entrait dans la guérite de Cybile ; il pria Lauren de rester en ligne et traversa le hall en courant. Il arriva haletant devant Brisson et lui colla son portable sous l’oreille.
— C’est un appel pour vous, dit-il.
Brisson le regarda, étonné, et prit l’appareil.
L’échange de points de vue entre les deux médecins fut bref. Brisson écouta Lauren et la remercia d’une aide qu’il n’avait pas sollicitée. L’état de son patient était sous contrôle, ce qui était loin d’être le cas de la personne qui l’accompagnait ; cet homme qui l’avait inutilement dérangée avait une certaine tendance à l’hystérie. Pour se débarrasser de lui, il avait même failli appeler la police.
Maintenant que Lauren était rassurée, il allait raccrocher, ravi d’avoir eu de ses nouvelles après toutes ces années, et avec l’espoir de la revoir, pour un café ou pourquoi pas un dîner. Il coupa la communication et rangea l’appareil dans sa poche.
— Alors ? demanda Paul, les pieds qui mordaient la ligne jaune.
— Je vous rendrai votre téléphone quand vous partirez d’ici ! dit Brisson d’un air hautain. Leur usage est interdit dans l’enceinte de l’établissement. Cybile vous l’a probablement déjà signifié.
Paul se posta devant le médecin et lui barra la route.
— Bon, d’accord, je vous le restitue, mais vous me jurez de sortir sur le parking si vous avez d’autres appels ? reprit Brisson beaucoup moins fier.
— Qu’a dit votre confrère ? demanda Paul en arrachant son portable des mains de l’interne.
— Qu’elle me faisait confiance, ce qui d’évidence n’est pas le cas de tout le monde.
Brisson pointa du doigt l’inscription qui délimitait la zone réservée exclusivement au personnel médical.
— Si vous repassez encore une fois de l’autre côté de cette ligne, ne serait-ce que pour parcourir dix centimètres dans ce corridor, Cybile appellera la police et je vous ferai évacuer. J’espère que j’ai été assez clair.
Et Brisson tourna les talons avant de s’éloigner dans le couloir. L’infirmière en chef Cybile haussa les épaules.
*
Lauren venait de faire hospitaliser le dernier des blessés de la rixe du bar.
Une infirmière stagiaire lui demanda d’examiner sa patiente. Il suffisait de regarder le tableau des horaires, explosa Lauren, pour vérifier que sa garde s’achevait à deux heures du matin. À presque trois heures, il était donc impossible que la personne à laquelle s’adressait la jeune infirmière soit encore Lauren. Emily Smith la regarda, interdite.
— Bon, d’accord, dans quel box est votre malade ? demanda-t-elle en la suivant, résignée.
Un petit garçon qui souffrait d’une forte fièvre se plaignait de douleurs à l’oreille. Lauren l’examina et diagnostiqua une otite carabinée. Elle prescrivit une ordonnance et pria Betty d’aider la jeune stagiaire à administrer les soins appropriés. Fourbue, elle quitta enfin les Urgences, sans même prendre le temps d’enlever sa blouse.
En traversant le parking désert, Lauren rêvait d’un bain, d’une couette et d’un gros oreiller. Elle consulta sa montre, sa prochaine garde débutait dans moins de seize heures, il lui aurait fallu le double de sommeil pour tenir le coup jusqu’à la fin de la semaine.
Elle prit place au volant et attacha sa ceinture. La voiture s’engagea dans Potrero Avenue et bifurqua dans la 23 eRue.
Lauren aimait rouler dans San Francisco au milieu de la nuit quand la ville calme s’offrait à elle. L’asphalte défilait sous les roues de son cabriolet. Elle alluma la radio et passa la troisième vitesse. La Triumph filait sous la voûte étoilée d’un magnifique ciel d’été.
Les services de la ville réparaient des canalisations au croisement de MC Allister Street, la circulation était bloquée. Le chef de chantier se pencha à la portière de la Triumph, son équipe n’en avait plus que pour quelques minutes. La rue était à sens unique, Lauren songea à faire marche arrière, mais la présence d’une voiture de police qui balisait la zone où les ouvriers intervenaient la fit renoncer.
La silhouette du Mission San Pedro Hospital se dessinait dans son rétroviseur, l’établissement se situait à deux pâtés de maisons derrière elle.
Le chauffeur referma la bâche du camion municipal avant de remonter dans sa cabine. Sur le côté du véhicule, une publicité de la prévention routière mettait en garde le citoyen. « Il suffit d’une seconde de négligence…»
Le policier fit signe à Lauren qu’elle pouvait enfin passer. Elle se faufila entre les engins de chantier qui abandonnaient le centre de la chaussée pour se regrouper le long du trottoir. Mais au feu, elle changea d’itinéraire. De mémoire d’interne, elle n’avait jamais connu d’étudiant plus imbu de lui-même que Brisson.
Appuyé à la vitre qui donnait sur le parking désert, Paul réfléchissait. Gyrophares éteints, une ambulance au sigle de l’établissement hospitalier s’immobilisa sur un emplacement réservé aux véhicules de secours. Le chauffeur descendit, verrouilla les portières et entra dans le hall de l’hôpital. Après avoir salué l’infirmière de garde, il accrocha son trousseau à un petit clou planté au mur de la guérite. Cybile lui remit la clé d’une salle d’examens, il la remercia et alla se coucher dans un des box inoccupés.
Par la baie vitrée, Paul contemplait l’ambulance. Une Triumph verte vint se ranger juste à côté.
Il reconnut aussitôt la jeune femme qui se dirigeait d’un pas décidé vers les portes automatiques du sas des Urgences. Elle fit demi-tour au milieu du parking, ôta sa blouse et la jeta en boule dans le coffre de sa voiture. Quelques instants plus tard, elle entrait dans le hall. Paul vint à sa rencontre.
— Docteur Kline, je présume ?
— C’est vous qui m’avez appelée ?
— Oui, comment le savez-vous ?
— Il n’y a que vous dans ce hall. Et vous, comment avez-vous su qui j’étais ?
Gêné, Paul fixa le bout de ses chaussures.
— Je prie tous les dieux de la terre depuis deux heures pour qu’on me vienne en aide, vous êtes le premier messie à se présenter… je vous ai vue enlever votre blouse sur le parking.
— Brisson est dans les parages ? interrogea Lauren.
— Pas loin, dans les étages.
— Et votre ami ?
Paul désigna le premier box derrière la guérite de l’infirmière.
— Allons-y ! dit Lauren en l’entraînant.
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