3l. CHAMBRE MARIE. INT. JOUR
Walter vient de réparer le lavabo dans la salle de bains adjacente à la chambre de Marie.
marie : D'habitude c'est Fred qui répare tout dans la mai son, mais depuis qu'il s'est mis en tête de sauver le monde, plus moyen de lui faire manier un tournevis.
Il sort de la salle de bains, la chemise sale et largement ouverte, une clé à molette en main, il essuie son front qui ruisselle de sueur.
walter : J'ai besoin d'une bonne douche.
marie : Servez-vous de la salle de bains, je vais vous cher cher une serviette, c'est la moindre des choses.
walter : J'ai aussi une salle de bains, vous savez, il me suf fit de traverser le palier.
marie :… Comme vous préférez.
Ils se dévisagent un instant en silence. Il semble hésiter.
walter : Pourquoi pas, après tout, d'autant que Mildred a une fâcheuse tendance à s'y pomponner pendant des heures. J'ai l'impression qu'elle s'est mis en tête d'être belle.
marie : C'est de son âge… (Elle ouvre un tiroir, lui tend une serviette.) J'ai du savon à la vanille.
walter (surpris mais amusé): Allons-y pour la vanille…
marie : II vous manque quelque chose?
walter : Non… Accordez-moi juste une ou deux minutes.
Il disparaît dans la salle de bains, Marie se précipite devant un miroir pour retoucher rapidement sa coiffure. On entend le jet de la douche. Marie se passe à la va-vite un peu de fard sur les yeux.
walter off (sous le jet): Votre douche aurait besoin aussi d'une petite révision!
marie : Il faudrait tout refaire dans cette maison!
Le jet s'arrête, elle s'assoit sur le bord de son lit, l'air dégagé.
walter (off) :On y resterait bien des heures.
marie : Le ballon se vide en dix minutes!
Il ressort, finit de boutonner sa chemise.
walter : C'est pas mal, votre truc à la vanille.
marie : Ils font aussi le shampooing dans la même gamme.
Il finit de lacer ses chaussures et passe près d'elle. Silence. Délicatement, il pose sa main sur la sienne. Elle frémit.
marie (tendue): Walter… Vous vous êtes installé il y a si peu de temps…
II s'assoit près d'elle.
walter : J'étais sûr de ne plus me remettre de cet amour avec Loli… Depuis qu'elle a disparu je n'ai jamais regardé une femme comme je vous regarde.
marie : Depuis la mort de Serge aucun homme ne m'a prise dans ses bras.
Il essaie de l'étreindre. Elle le repousse doucement.
marie : Je ne sais pas encore si je suis prête…
Il l'étreint à nouveau, défait quelques boutons de sa robe. Elle se laisse faire.
– Qu'est-ce que vous en pensez?
– On peut leur imposer un Quart d'Heure de Sincérité, vous ne croyez pas?
31. CHAMBRE MARIE. INT. JOUR
Walter vient de réparer le lavabo dans la salle de bains adjacente à la chambre de Marie.
marie : J'ai longtemps hésité avant de vous demander de venir réparer ma salle de bains. Je craignais que ça fasse un peu… traquenard.
walter off: En tout cas, ça m'a évité d'avoir à en trouver un.
Il sort de la salle de bains, la chemise sale et largement ouverte, une clé à molette en main, il essuie son front qui ruisselle de sueur.
marie : Vous avez besoin d'une bonne douche, je vais vous chercher une serviette.
Ils se dévisagent un instant en silence.
marie : J'ai du savon à la vanille. Ne refusez pas, j'ai toujours voulu connaître l'odeur d'un homme mêlée à celle de la vanille.
walter : Hummm, j'aime jouer le rôle de la gourmandise…
Il disparaît dans la salle de bains. Marie se précipite devant un miroir pour retoucher rapidement sa coiffure.
marie (fort): Il vous manque quelque chose?
walter : Venez avec moi sous l'eau.
marie : Je n'ai jamais aimé ça.
Curieuse, elle regarde vers la salle de bains.
marie : En revanche, j'ai très envie de vous voir vous laver.
walter off (sous le jet d'eau):… Je ne préfère pas, j'ai une érection et je crains d'avoir l'air ridicule.
Elle éclate de rire en rajustant ses vêtements. Le jet s'ar rête, elle s'assoit sur le bord de son lit, les jambes croisées.
walter off: Il n'est pas très utile que je me rhabille, non?
Il ressort, en caleçon.
marie : Je n'ai pas fait l'amour depuis très longtemps et je crains d'être un peu gourde.
walter : Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas du tout sûr d'être à la hauteur, cela fait tellement longtemps que je n'ai pas fait l'amour sans avoir bu. Tout ce que je sais, c'est que je pense à ce moment depuis la première fois où je vous ai vue. Vous avez ce petit reflet de vulgarité dans l'œil qui me rend fou.
Ils s'enlacent avec fougue.
marie : J'ai quarante-trois ans et besoin de quelqu'un pour réveiller tout mon corps. Une fois de temps en temps. Rien de plus.
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