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Tonino Benacquista: Saga

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Trois scénaristes et une romancière se retrouvent un matin dans le bureau du directeur d'une grande chaîne de télévision. Celui-ci va leur confier la rédaction d'une nouvelle série qu'ils devront entièrement créer. Ça commence un peu comme un conte de fée pour ces quatre écrivains plus ou moins ratés. Seulement ils apprennent très vite que la série n'existera que pour remplir les quotas minimums de fictions françaises sur la chaîne. Et donc qu'elle sera diffusée en plein milieu de la nuit. Pour nos quatre protagonistes la question de travailler " à blanc " ne se pose pas longtemps : ils ont besoin d'argent. En plus l'horaire de diffusion leur permet d'avoir toutes les libertés scénaristiques (à partir du moment où ça coûte le moins cher possible). Ce livre se déroule entre critique acerbe du milieu de la télévision et portrait attendrissant de quatre personnages complexes et troublants. Il pose également la question de la création artistique, de l'engagement que cela demande, de sa force et de sa faiblesse. Enfermés tous les quatre dans une pièce avec ordinateurs, télévisions, à se gaver de pizzas et de vodka poivrée, ils vont finir par créer une saga qui va finalement bouleverser leur vie. Ce livre passe par plusieurs étapes littéraires : on est tout d'abord dans le roman contemporain assez classique, avec des personnages un peu paumés mais sympathiques, puis petit à petit s'installe une analyse des coulisses de la télévision, on passe ensuite par une société décrite dans une certaine folie. Et on atteint la " surenchère ", dans une sorte d'histoire proche de la science fiction où la folie semble habiter tous les protagonistes. Vraiment un excellent livre, haletant, qui mène son lecteur de rebondissements en découvertes humaines époustouflantes !

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Tonino Benacquista Saga Emprunts à Groucho Bergman Schaffer Prévert et - фото 1

Tonino Benacquista

Saga

Emprunts à Groucho, Bergman, Schaffer,

Prévert et quelques autres.

Mais je dois d’abord rendre à César, mon père.

Remerciements à Daniel, Philippe, Francis et Frédéric

Il écrivait les feuilletons au fur et à mesure

qu’on les diffusait; je m’aperçus que chaque chapître

lui prenait à peine le double de temps de son interprétation,

soit une heure.

– Le gynécologue, dit-il, est en train d’accoucher

de triplés une de ses nièces, et l’un des têtards s’est mis de travers.

Pouvez-vous m’attendre cinq minutes?

Je fais une césarienne à la petite

et nous allons prendre ma verveine-menthe.

Mario Vargas Llosa

La tante Julia et le scribouillard

La littérature est un luxe.

La fiction une nécessité.

G.K.Chesterton

L’ÉQUIPAGE

Louis

Elle était allongée sur le parquet, le front en sang et la main gauche perdue dans les rideaux.

– J'ai vos pieds dans le champ, dit le type de l'Identification. L'inspecteur principal recula d'un pas, le temps de lui laisser prendre quelques plans d'ensemble du corps.

– Ça s'est passé quand?

– Il y a moyen de faire du café?

– Le voisin a entendu du bordel vers sept heures du matin.

– On peut enlever le corps?

– Elle n'était pas censée se trouver là, l'agresseur a été pris de court.

Le plus jeune des deux inspecteurs sortit le nez de son calepin, jeta un œil vers son collègue et proposa une hypothèse avant qu'on ne la lui vole.

– Ça ressemble à du boulot de casseur, le genre qui ne bosse qu’en août et qui merdoie face aux petits impondérables.

– En tout cas il avait les clés de l'appartement. Il a fouillé un moment, il a retourné tout ce qu'il pouvait et ça a réveillé la victime, elle est sortie de son lit pour voir ce qui se passait dans le salon.

L’étrange ballet autour du corps de Lisa en était à son point le plus intense, des bribes de phrases fusaient un peu partout et ricochaient rarement.

– Il a paniqué, il a saisi le cendrier sur le rebord de la cheminée et l'a frappée deux fois au crâne.

– Pour taper comme ça, il a dû avoir une trouille noire.

– On sait ce qui a été volé?

Le jeune flic montra une boîte en marqueterie incrustée de nacre.

– Le contenu de ça, sans doute des bijoux. Apparemment rien de plus.

– Et la famille?

– Pas de gosses, elle vivait avec son mari, il est à Barcelone, il rentre dans la soirée.

– On peut emmener le corps?

– On ne trouvera pas d'empreintes.

– La concierge et la femme de ménage ont un double des clés.

– Vous me les convoquez. Le voisin aussi.

Le brancard se faufila dans les couloirs. Comme à l'accoutumée, dès que le corps fut sorti, la pièce se vida presque d'un seul coup. L'inspecteur principal remonta la fermeture éclair de son blouson, son collègue regarda une dernière fois par la fenêtre.

Un souffle de silence traversa enfin la pièce.

Il était bientôt onze heures et tous deux échangèrent pêle-mêle quelques mots à propos du déjeuner et de ce mois d'août qui ressemblait à octobre. Il leur fallait d'abord repasser au commissariat et Didier, le plus jeune, proposa d'éviter les Grands Boulevards en passant par la rue de Provence.

– Personne n'aurait aimé finir comme vous le décrivez…

Les deux flics, déjà dans le couloir, se retournèrent en même temps.

– Personne n'aurait aimé finir comme vous le décrivez.

Dans la pièce qu'ils venaient à peine de quitter, Louis se tenait assis sur une chaise coincée entre une bibliothèque pleine à craquer et la porte d'un bureau mitoyen. Il avait réussi à se fondre dans le décor avec une discrétion de caméléon, son étrange immobilité et son costume du même brun que le vieux bois des meubles l'avaient rendu invisible. Il n'éprouvait pas le besoin de se lever et restait imperturbable comme il savait si bien le faire dans les moments forts.

Didier se sentit pris en faute de n'avoir pas repéré l'intrus.

– Vous êtes là depuis quand?

– Une bonne demi-heure. Je passais par hasard, personne ne m'a remarqué. J'attire rarement l'attention.

– Qu'est-ce que vous faites ici?

– Je suis presque de la famille. J'étais marié avec elle il y a encore deux ans. Elle a divorcé pour se remarier avec un acteur connu. Je n'aurais jamais pu la faire vivre dans un endroit pareil.

– Vous vous appelez?

– Louis Stanick.

Sans cesser de toiser Louis, l'inspecteur principal enleva son blouson avec des gestes agacés.

– Et vous passiez «par hasard»?

– J'avais un rendez-vous de boulot à deux pas d'ici. Je savais que son mari n'était pas là, j'ai lu un article sur le film qu'il tourne en Espagne. J'aurais dit que je passais par hasard et pour une fois elle m'aurait peut-être laissé entrer.

Le principal se demanda ce qui l'exaspérait le plus, le naturel incroyable de Louis ou cette manière qu'il avait de contourner toute l'étrangeté de la situation.

– Vous avez les clés d'ici?

– Non. Mais j'ai un alibi, pour ce matin.

– On n'est pas dans un téléfilm américain.

Louis avait cinquante ans depuis peu. Une moustache droite et des sourcils épais lui donnaient un air grave que ses yeux clairs prenaient un malin plaisir à contrarier. Il se leva, déroula d'un coup son long corps noueux et fit craquer ses doigts. Sa voix lustrée gardait quelque chose de triste au fond de sa gorge.

– Dans un téléfilm américain, je serais déjà en train de pleurer depuis un bon moment. Je préfère garder ça pour plus tard.

– C'est vrai au fait…, fit Didier. Vous avez l'air de vivre ça plutôt… plutôt bien…

D’un regard, l'inspecteur fit comprendre à son jeune collègue qu’il aurait pu s'épargner ce genre de remarque. Didier lui-même s’étonnait d'avoir dit une chose pareille.

– Vous vous trompez, ça m'a fait quelque chose de voir la porte grande ouverte et un essaim de types autour de son cadavre. Mais pour l'instant, ce qui me chagrine le plus, c'est votre version des faits.

Le flic prit une bonne dose d'air dans ses poumons pour faire imploser son énervement. Avec Louis, on ne pouvait qu'improviser, au risque d'y laisser des plumes.

– Qu'est-ce qu'elle a, notre version des faits?

– Elle est vraisemblable mais peu réaliste. Crédible, mais sans le plus petit accent de réel. Non, personne n'aimerait finir comme ça.

– Si vous avez des renseignements à nous donner, faites-le.

– Qui a envie de mourir d'un coup de cendrier donné par un petit voyou qui va s'enfuir avec des bijoux?

– Dans notre métier, on voit des morts bien plus absurdes.

– Pas dans le mien. Vous y tenez vraiment, à cette histoire de bijoux dans la boîte en nacre?

– C'est son mari qui nous le confirmera, ou peut-être la femme de ménage.

Louis faillit dire qu'une femme de ménage n'avait rien à lui apprendre sur Lisa, encore moins un mari.

– Lisa détestait les bijoux, ça tombe bien parce que je n'aurais pas pu lui en offrir un seul en dix ans de mariage. Elle a même perdu son alliance pendant notre voyage de noces.

– …?

– Et s'il y avait autre chose, dans cette boîte? Quelque chose de très précieux pour elle? Quelque chose que son agresseur venait spécialement chercher?

– Pour l'instant ce n'est qu'un simple cambrioleur qui a manqué de sang-froid.

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