Luca Fulvio - Le gang des rêves

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Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt…
L’histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s’achève quelques heures plus tard sans qu’on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio.
Roman de l’enfance volée,
brûle d’une ardeur rédemptrice : chacun s’y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l’illusion de la pureté.
Dramaturge, le Romain Luca Di Fulvio est l’auteur de dix romans.
Deux d’entre eux ont déjà été adaptés au cinéma ; ce sera le destin du
, qui se lit comme un film et dont chaque page est une nouvelle séquence.
Traduit de l’italien par Elsa Damien

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Christmas écarquillait les yeux. C’était magique.

La femme se tourna vers lui. Comme il était beau ! songeait-elle. Il avait l’air fier et intelligent. Et cette cicatrice qui fendait sa lèvre et descendait vers le menton le rendait encore plus séduisant. Bien qu’il soit très jeune.

« Comment t’appelles-tu ? chuchota-t-elle.

— Christmas.

— Christmas ?

— Je sais, je sais, c’est un nom de noir, anticipa Christmas d’un ton résigné et sans tourner la tête, hypnotisé par la musique.

— Non, ce n’est pas ce que je voulais dire ! protesta la femme. C’est un nom joyeux. »

Alors Christmas la regarda. Leurs visages étaient tout près l’un de l’autre. Elle avait des lèvres charnues, rouges et sensuelles, pensa-t-il.

« Et toi, comment tu t’appelles ?

— Maria » répondit-elle en le fixant de ses yeux noirs. Puis elle sourit et ajouta :

« Je sais, je sais, c’est un nom d’Italienne…

— Maria ! interrompit le preneur de son. Tu peux te taire un peu ?

— Oui oui, Ted ! » fit Maria, poussant un gros soupir pour plaisanter, sans quitter Christmas des yeux. Puis elle s’approcha encore davantage et colla ses lèvres chaudes à son oreille :

« Mais je suis portoricaine ! »

Elle sentait bon, pensa Christmas. Un parfum d’épices dorées au soleil.

Et il savait qu’il lui plaisait.

La première fois que Christmas était allé avec une femme, il avait dix-sept ans. Ruth était partie à Los Angeles depuis un an déjà. Il se trouvait dans un speakeasy de Brooklyn, sur Livonia Avenue, avec Joey. Celui-ci parlait tout le temps de femmes, pourtant Christmas ne l’avait jamais vu aller avec aucune. Ce soir-là, Joey avait fait le malin avec une serveuse plus âgée qu’eux. Il sifflait lorsqu’elle passait près d’eux pour aller servir aux tables et lui lançait de petites plaisanteries que Christmas trouvait idiotes. Au bout d’un moment, la serveuse était revenue sur ses pas et s’était plantée devant Joey, mains sur les hanches. Elle le toisait, son visage à quelques centimètres du sien. Sans mot dire. Christmas avait vu Joey rougir, faire un pas en arrière et bafouiller quelque chose. « Alors, c’est tout ce que tu sais faire, Rudolph Valentino ? » avait-elle lancé en l’examinant de la tête aux pieds. Christmas avait éclaté de rire. Alors la femme s’était tournée vers lui : « T’es mignon, toi ! » avait-elle lâché avant de retourner à son travail. Dès qu’ils s’étaient retrouvés seuls, Joey avait fait une réflexion aigre avant de déclarer qu’il n’avait pas de temps à perdre avec cette crétine, puisqu’il devait s’occuper de soutirer un peu d’argent côté machines à sous. « Les affaires, ça passe avant les filles, Diamond ! » avait-il conclu en s’éloignant pour aller rejoindre un sbire à la mine patibulaire.

Christmas était resté à l’écart, un sourire amusé aux lèvres, et ses yeux s’étaient dirigés vers la serveuse. Il s’était aperçu qu’elle le regardait. Pas de la même façon qu’elle avait regardé Joey. Le sourire avait disparu des lèvres de Christmas. Et il avait senti quelque chose se mouvoir en lui. Mais quelque chose d’agréable. Il avait penché lentement la tête, faisant glisser la mèche blonde de ses yeux. La serveuse avait jeté un coup d’œil circulaire autour d’elle, comme pour s’assurer de quelque chose. Puis elle s’était à nouveau tournée vers Christmas et lui avait adressé un signe de tête, presque imperceptible. Pour l’inviter à la suivre. Alors Christmas l’avait suivie, comme hypnotisé. La femme s’était arrêtée au niveau du comptoir, avait à nouveau jeté un œil alentour, là elle avait saisi un trousseau de clefs et s’était dirigée vers la sortie arrière du bar. Christmas avait vu la porte se refermer derrière elle. Il avait hésité, en proie à une espèce de fébrilité qui semblait s’emparer de son corps, et puis l’avait suivie. Il s’était retrouvé dehors, dans un parking plongé dans l’obscurité. Aucune trace d’elle. « Psst !… » Christmas s’était retourné. La serveuse était dans une voiture, sur la banquette arrière, et par une vitre baissée faisait signe de la rejoindre.

« Ferme, il fait froid ! » lui avait-elle lancé, aussitôt Christmas dans le véhicule.

Christmas s’était assis, raide, pétrifié. Son cœur battait la chamade et il avait le souffle court. Et puis il s’était mis à rire. Doucement. La serveuse avait ri aussi, avait posé la tête sur son épaule et avait commencé à lui caresser la poitrine. Et puis à déboutonner sa chemise. Elle avait écarté les pans de sa chemise et embrassé sa peau claire. Christmas avait fermé les yeux, sans jamais cesser de rire, à voix basse. Et la femme, tandis que ses baisers descendaient vers le ventre, riait de concert. Puis elle avait pris la main de Christmas et l’avait posée sur son sein, à travers l’uniforme bleu, l’incitant à le presser et le caresser. Elle avait ri encore, amusée. Christmas avait ri plus fort, en continuant à palper, à travers l’étoffe, cette chair douce et généreuse de femme dont il rêvait toutes les nuits, dans son lit.

« Dégrafe mon corsage » lui avait chuchoté la serveuse à l’oreille, tout en faisant glisser sa main entre les jambes de Christmas.

À ce contact, Christmas avait tressailli et s’était brusquement reculé sur la banquette, dans un mouvement instinctif. Honteux de la turgescence dans son pantalon.

La femme avait ri plus fort. Sans se moquer. Simplement amusée :

« C’est la première fois ? lui avait-elle murmuré à l’oreille.

— Oui » avait souri Christmas, sans fausse pudeur.

Elle avait poussé de petits cris de joie, comme devant un mets appétissant, et puis avait chuchoté : « Alors, on doit faire les choses bien. » Elle avait dégrafé son uniforme, l’avait ouvert et avait montré à Christmas sa poitrine douce et blanche comme le lait, retenue par un soutien-gorge. Elle avait pris les mains de Christmas entre les siennes et les avait frottées en soufflant dessus :

« Elles sont froides ! avait-elle observé. Il faut avoir les mains chaudes, pour une femme, tu sais ?

— D’accord… » avait murmuré Christmas, incapable de détacher les yeux de ce décolleté plantureux.

Elle avait saisi une main de Christmas qu’elle avait glissé dans son soutien-gorge. Christmas, au contact de cette peau, était restée bouche bée, comme s’il n’arrivait plus à respirer.

« Pince-le ! avait-elle expliqué dès qu’elle avait senti les doigts de Christmas sur son mamelon. Doucement… oui, comme ça… tu vois comme il grossit ?

— Oui…

— Et maintenant, sors-le du soutien-gorge, délicatement, comme un truc fragile… comme un flan ! » et elle avait éclaté de rire.

Christmas aurait voulu rire aussi, parce qu’il sentait le rire monter en lui, mais il était trop concentré sur ce miraculeux globe de chair qui sentait à la fois un peu le whisky, la sueur et un parfum étrange, que Christmas avais pris pour l’odeur des femmes.

« Embrasse-le… et passe le bout de ta langue sur le mamelon… comme ça, oui… et mordille-le, mais tout doucement, comme on fait avec le lobe de l’oreille des bébés… là, c’est bien… »

Ensuite la serveuse avait soulevé sa jupe et placé la main de Christmas entre ses jambes, et il avait découvert alors, outre une légère couche de mousse, quelque chose d’humide et de doux comme le velours, encore fermé mais prêt à éclore, qui lui avait révélé une source de liquides chauds, visqueux et attirants, à l’arôme âcre et pénétrant. Et quand la femme lui avait déboutonné le pantalon et s’était assise sur lui, arquant le dos et le conduisant en elle, Christmas avait compris qu’il ne voudrait plus rien faire d’autre qu’assouvir son désir à cette source.

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