Pierre Rey - Le Grec

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Ayant pour cadre le monde, pour décor la mer, pour parfum le pétrole, pour enjeu la domination des océans,
est le plus étourdissant des romans jamais consacrés aux coulisses de la « Jet society ». S’y affrontent en un ballet fiévreux et mortel, les dieux hors série de cette caste secrète et impitoyable : les super-riches. Tissant sa toile autour des continents, affamé, féroce, attendrissant, le plus fascinent d’entre eux : Socrate Satrapulos. Ses ennemis l’ont baptisé S.S. mais pour tout l’univers, il a un autre nom : le Grec.

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« Lena ! Mais qu’est-ce que tu as ?

— Rien.

— Où est ton mari ? »

Elle resta silencieuse.

« Tu t’en vas ?

— Oui.

— Où vas-tu ?

— Je ne sais pas. À Athènes si je peux.

— Qu’est-ce qui t’en empêche ?

— Je ne sais pas s’il y a un avion…

— Mais Lena, enfin !… Frètes-en un ! Prends un avion-taxi ! Tu veux que je m’en occupe ? Veux-tu le mien ? »

Lena n’avait jamais fait particulièrement attention à Kallenberg, du temps qu’elle était mariée au Grec. Mais là, sa voix lui paraissait si chaude, si rassurante, si protectrice…

Elle le vit échanger quelques phrases avec son chauffeur qui salua et s’éloigna. Tout redevenait facile… Herman revint vers elle, la prit par le bras et l’entraîna :

« Viens, tu vas m’expliquer tout ça ! Et ne te fais pas de soucis si tu as des ennuis, je suis là ! »

Un instant plus tard, ils étaient dans un petit salon privé que l’aéroport réservait aux chefs d’État et aux hôtes de marque. Barbe-Bleue lui versa un scotch :

« Buvez cela, duchesse, pas pour le goût, pour vous calmer les nerfs. »

Lena avala son verre d’un trait. Il se pencha vers elle :

« Écoute, Lena, je ne sais pas ce qui s’est passé mais je vois que tu es bouleversée. Sache d’abord que quoi qu’il arrive, tu peux compter sur mon appui total et inconditionnel. Maintenant, si tu ne veux rien me dire, je le comprendrai très bien. Mais si tu voulais me parler, je crois que ça te ferait tellement de bien… Puis-je t’aider ?… Veux-tu me raconter ?

— Comment va Irène ? »

Kallenberg fit la grimace :

« Ah ! ta sœur !… Quel problème… Je crois qu’on est marié depuis trop longtemps… Non mais, tu m’entends ! C’est toi qui es dans le cirage et c’est moi qui vais te raconter ma vie ! »

Lena esquissa un sourire timide. L’alcool commençait à faire son effet. Herman lui en servit un autre verre.

« Où est Mortimer ?

— Oh ! celui-là !… »

Kallenberg se mit à rire :

« Eh bien, on est dans de jolis draps tous les deux !

— Qu’est-ce que tu as encore fait à ma sœur ?

— Là, tu es dure ! Tu devrais plutôt me demander ce qu’elle m’a encore fait.

— Tu as bien la tête d’un martyr !…

— C’est ça qui me tue ! Je n’en ai pas la tête ! Et pourtant !… Tu es fâchée avec Mortimer ?

— C’est fini.

— Sérieusement ?

— Terminé, oublié.

— Grave ?

— Pire.

— Réfléchis…

— C’est fait.

— Il t’a fait de la peine ?

— Je m’en fous.

— Tu veux que j’aille lui envoyer une fessée ?

— Pas ça. Ça risquerait de lui plaire.

— Tu vois, quand je te le disais, tu ne voulais pas me croire !

— Quoi donc ?

— Que toi et moi on était faits pour se marier !

— Ça n’aurait fait qu’une catastrophe de plus dans la famille.

— Tu n’en sais rien… En tout cas, moi, je n’aime pas les fessées. »

Une jeune hôtesse entra, portant un bouquet de roses. Elle les remit à Lena et s’éclipsa. Herman désigna la bouteille :

« Tu en veux un autre ?

— Merci.

— Pour quoi ?

— Pour les fleurs.

— Lena !… Mais qu’est-ce que tu as !… Tu parles comme si tu étais un petit animal abandonné !

— C’est exactement ce que je suis.

— Allons, tu te moques de moi !

— Non, c’est vrai, je t’assure. Je me sens complètement paumée.

— Malgré ta beauté ?

— Si tu crois que c’est un état d’âme !

— Des milliers de femmes s’en contenteraient !

— Parle-moi de toi…

— Oh ! moi… Coups durs sur toute la ligne… Socrate ne me ménage guère… Ta mère non plus d’ailleurs !…

— Vous vous conduisez comme des gosses !

— Possible. Quelle famille ! »

Pour la première fois depuis qu’il la connaissait, Herman avait un contact réel avec Lena. Entre elle et lui, le Grec avait toujours fait obstacle. Et aujourd’hui, enfin, elle le « voyait », il la sentait accessible.

« Lena… J’ai une proposition à te faire… On fait le plein de mon avion et il t’emmènera où tu voudras. Mais au lieu d’aller chez tes parents qui vont te poser des tas de questions, pourquoi n’irais-tu pas vivre quelques jours à bord du Vagrant ? Là, tu serais tranquille. Personne ne pourrait t’atteindre, tu pourrais te reposer et réfléchir avant d’aller affronter ta mère. Qu’est-ce que tu en penses ?

— Où est-il, ton bateau ?

— À Portofino.

— Je ne sais pas…

— Me permets-tu de prendre les choses en main ? »

Elle le regarda d’un air pensif :

« Je n’aurais pas cru que tu puisses être aussi délicat…

— Ça y est ! Nous y sommes ! Encore les réputations ! Mais qu’est-ce que j’ai bien pu leur faire, à tous ! Ma parole, tu me parles comme si j’étais un ogre ! Je sais bien qu’on m’appelle Barbe-Bleue, mais tout de même, venant de toi !… »

Il avait un air jovial de grand carnassier.

« Et si Irène l’apprend ?

— Et alors ?

— Elle va se faire des idées…

— Elle n’arrête pas de s’en faire !

— Tu me tentes…

— Tant mieux, tout ce que je veux, c’est que tu soies tentée !

— Ma foi…

— Et tu sais, reprit-il avec un rire un peu forcé, ma proposition tient toujours…

— Laquelle ?

— Tu as oublié ? Je t’épouse quand tu veux !

— Herman, arrête !

— Tu prends ça à la blague… Après tout, pourquoi pas ? J’ai toujours été amoureux de toi, moi !

— Sois sérieux…

— Je ne l’ai jamais été autant ! »

À son ton, elle vit qu’il avait insensiblement glissé de la plaisanterie à un registre plus grave. Comme la vie était étrange… Le jour même où elle décidait de quitter son mari, son propre ex-beau-frère lui proposait le mariage !

Elle eut envie de le pousser un peu, d’en apprendre davantage :

« Formidable ! Tu n’as qu’à en parler à Irène dès que tu rentreras chez toi !

— Chiche ?

— Chiche ! Qu’est-ce qu’elle va être contente !

— Que je t’épouse, sûrement pas, elle est jalouse de toi. De toute façon, nous avons décidé de divorcer.

— Réellement ?

— Téléphone-lui si tu veux.

— Mais pourquoi ?

— Pourquoi t’es-tu séparée de Socrate ? Et pourquoi vas-tu divorcer de Mortimer ?

— Oui, c’est vrai…

— Alors ? »

Un type entra dans le salon, en tenue de commandant de bord :

« Excusez-moi, madame… Monsieur, votre avion est prêt. La voiture vous attend pour vous conduire en bout de piste.

— Très bien. Je vous rejoins. »

Il regarda Lena intensément et répéta :

« Alors ?

— Alors quoi ?

— Je te fais conduire sur le Vagrant ?

— D’accord. »

Il poussa un immense soupir de soulagement.

« Et tu m’épouses ? »

Elle éclata de rire :

« Bien sûr que je t’épouse !

— Non, Lena, je suis très sérieux ! Je te préviens que j’en parle dès ce soir à ta sœur !

— Elle va m’arracher le chignon !

— Je voudrais bien voir ça ! Après tout, elle peut toujours se remarier avec Socrate ! »

Il sentit qu’il était allé un peu trop loin, qu’elle se rembrunissait. Il fit marche arrière.

« Viens, ton avion est avancé ! »

Elle ramassa les roses. Il lui prit le bras et l’entraîna dans la voiture. Ils firent le trajet jusqu’à l’appareil sans un mot. Lorsqu’elle fut sur le point d’y monter, il lui dit :

« Si tu t’ennuies ou quoi que ce soit, dis simplement à mon commandant de m’appeler. Je serai là trois heures plus tard. D’accord ?

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