Колетт Вивье - La maison des petits bonheurs

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La maison des petits bonheurs: краткое содержание, описание и аннотация

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— Je vois, a dit tante Mimi en le regardant, vous tombez de sommeil, tout simplement!.. Moi aussi, d'ailleurs… A propos, où est mon lit?

Le lit! Et voilà, personne n'avait pensé au lit, personne!.. Papa était désolé.

— Mimi, excusez-les, excusez-moi, mais c'est à cause de tout le ménage qu'il a fallu faire à fond!

— Et pourquoi à fond? En mon honneur?

— Non, non, c'est… c'est toujours comme ça le vendredi. Oui, un hasard… et… tout est si compliqué!

— Je m'en aperçois, a déclaré tante Mimi avec gaieté, mais ne vous tourmentez pas, nous allons arranger ça en un clin d'œil.

Et elle a tout organisé: Estelle et moi nous coucherons dans notre chambre, comme d'habitude, Riquet avec papa, et tante Mimi, dans le lit de Riquet

— Non, a dit papa, prenez plutôt ma chambre, Minette serait fâchée de vous savoir si mal installée.

Mais plus il insistait, plus tante Mimi secouait la tête, d'un air gentiment obstiné, et ça s'est fait comme elle le voulait. On a seulement changé les draps du lit pliant: le premier avait un petit trou, mais le second était excellent, et tante Mimi a mis l'autre de côté pour le raccommoder demain. Riquet, lui, était ravi, et nous l'entendions de notre chambre qui riait tout bas avec papa. C'est lui qui a le plus de chance là-dedans!

Mais c'est évidemment tout à fait bien de la part de tante Mimi, d'avoir choisi le lit le moins bon!

MARDI 30.

Je n'ai pas eu le temps d'écrire ces jours-ci, parce qu'il a fallu que je rattrape mon travail en retard de la classe. Et puis, j'aide tante Mimi autant que je peux, et c'est effrayant ce qu'il peut y avoir à faire dans un appartement, quand on veut que tout soit bien nettoyé; on n'arrête pas, et tante Mimi s'en donne un mal, cirant, frottant, trottant, lavant, sans jamais s'asseoir une minute, sauf pour manger.

— Eh bien, elle fait des pas, votre tante! m'a dit Mlle Noémie qui habite juste en dessous, et on voyait que ça l'agaçait un peu.

Mais, par exemple, tout brille, tout est propre; le tuyau à gaz est remplacé, il y a du papier neuf dans les placards, le poêle sent le vernis très fort et chaque chose est en ordre: les petites cuillers à côté des grandes, le linge de Riquet en bas de l'armoire, et celui de papa sur la planche la plus haute, si bien que nous perdons un temps fou à chercher la moindre chose et que papa, hier, en voulant prendre du sucre à tâtons dans le buffet, a enfoncé sa main presque entière dans la confiture de groseille. Mais il ne dit rien; je crois qu'il n'ose pas. Tante Mimi est d'ailleurs aux petits soins pour lui; dès qu'il rentre, elle lui avance son fauteuil et, sans lui laisser le temps d'ouvrir le journal, commence à lui parler «pour le distraire».

— Oui, oui, dit papa, bien sûr…

Et il essaie de lire un titre, mais tante Mimi lui prend la main.

— Comme vous voilà silencieux, Fernand! Vous êtes fatigué? Vous avez mal à la tête?

— Mais non, Mimi.

— Ça n'a pas marché chez Martinet?

— …

— Alors, c'est encore la mort de votre pauvre frère. Que voulez-vous, mon ami, il faut vous faire une raison, nous sommes tous mortels, et puis, lui, il est bien tranquille; les soucis sont pour ceux qui restent, je suis payée pour le savoir!.. Mais, écoutez, si vous preniez un fortifiant, tenez… des pastilles White?

Papa assure qu'il va très bien, quil n'a besoin de rien, mais, le soir, il trouve à sa place une boîte de pastilles White. C'est vraiment gentil, très gentil, et nous sommes bien soignés, on peut le dire: ainsi, à chaque déjeuner, tante Mimi ajoute un plat qu'elle paie avec son propre argent; une fois, des sardines, une fois, des chaussons aux pommes, et puis encore des sardines. Evidemment, au bout d'un moment, on doit commencer à en avoir assez, surtout Riquet qui n'aime pas les sardines, et il a bien essayé de refuser, mais tante Mimi le sert d'autorité, et il paraît que c'est tellement nourissant. Alors, on se bourre, on se bourre au point que, quand arrive le dessert, on ne peut presque plus manger.

Et puis, en plus, on se met à table à midi un quart exactement; tante Mimi y tient beaucoup.

— Si l'un de vous arrive en retard, tant pis pour lui, on ne l'attend pas! a-t-elle déclaré, dès samedi dernier.

Papa s'est tourné vers nous:

— Vous avez entendu, les enfants, soyez à l'heure!.. Votre tante a déjà bien assez à faire, sans que vouz lui compliquiez les choses.

— Oui, oui, papa, c'est promis!

Et, à midi un quart tapant, le lendemain, nous étions à table, tous les trois, la serviette au cou. Tante Mimi arrive avec l'omelette.

— Voilà qui est parfait… Mais… et votre père? Fernand! hé, Fernand?

Pas de réponse. Nous appelons, nous cherchons partout.

— Euh, dit Estelle, il est peut-être descendu acheter le journal; ça lui arrivait souvent, avec maman!

Tante Mimi a hoché doucement la tête, on a mangé l'omelette et c'est seulement après le bifteck que papa est arrivé, tout souriant, tout tranquille, son journal déplié à la main.

— Tiens, vous déjeunez déjà?

Mais aussitôt, il s'est rappelé et il est devenu tout rouge.

— Oh, Mimi, pardonnez-moi; je n'avais pas oublié, vous le pensez bien, mais il y avait un tel encombrement dans la rue… C'est effrayant, cet encombrement qu'il pouvait y avoir!

— Ecoutez, a dit tante Mimi, vous feriez mieux d'avaler votre omelette avant qu'elle soit complètement froide!

Papa s'est assis, très penaud, mais, après le dessert, il m'a prise à part.

— Sois gentille, Liline, et, demain, rappelle-moi cette histoire de midi un quart!

C'est ce que j'ai fait; depuis, il est à l'heure, et il faut reconnaître que c'est plus pratique pour le service… mais… voilà, j'aimais mieux avant, quand papa disait:

— Eh bien, Minette, et ces coules? Il est près d'une heure, tu sais?

Et que maman répondait:

— Oh! Fernand, ta montre avance, sûrement!

Ou bien que maman pleurait parce que le poêle ne tirait pas, comme ce matin où nous avions reçu des gifles à cause du vase d'Estelle. Parlons-en de ce vase, il a provoqué une belle scène!

Voilà qu'en rentrant de l'école, samedi soir, Estelle aperçoit son vase sur la cheminée de la salle à manger. Elle pose son sac et court le remettre en grognant sur la table de toilette. Mais lorsque, après avoir goûté, nous revenons de la cuisine, le vase est à nouveau sur la cheminée…

— Ça, s'écrie Estelle, c'est un peu fort!

Et elle s'apprêtait à le prendre quand tante Mimi surgit de chez papa, son tricot à la main.

— Ma petite, dit elle de sa voix tranquille, fais-moi le grand plaisir de remettre ce vase à sa place.

— A sa place! gémit Estelle, mais c'est justement ce que je suis en train de faire, parce que sa place, elle est sur la toilette, et le vase est à moi, je l'ai gagné, demande à Aline!

— Bien sûr, dis-je, et…

Mais tante Mimi me coupe la parole.

— Entendu, mais cela n'empêche pas qu'on n'a jamais vu un vase à fleurs à côté d'une cuvette. Et je te prie de m'obéir.

— Maman m'a permis!

— Tu m'as comprise, Estelle?

Pfft… Estelle, son vase dans les bras, s'élance vers sa chambre; tante Mimi la rattrape, saisit le vase auquel Estelle s'agrippe, les yeux brillants, pâle de rage. L'une tire, l'autre secoue et… patatras… le beau vase tombe par terre, en miettes, avec un bruit de verre cassé.

— Oh! s'écrie Estelle, et elle court s'enfermer chez elle où on l'entend pleurer, pleurer.

Tante Mimi n'a rien dit, elle a seulement balayé avec soin tous les morceaux du vase, et puis, elle est descendue faire une course. Le soir, en se mettant à table, que trouve Estelle, à côté de son assiette? Un vase en cristal rose, tout cerclé d'or, magnifique!.. Elle a eu un petit sursaut et, après un moment de silence, a mumuré tout bas: «Merci.» Tante Mimi a secoué la tête:

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