Колетт Вивье - La maison des petits bonheurs
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- Название:La maison des petits bonheurs
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- Год:1959
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3 HEURES.
Maman a écrit, elle ne revient pas. Oh, mais voyons, ce n'est pas possible! Papa est là, assis devant la table, à tourner et à retourner la lettre entre ses doigts et à en parler avec maman Petiot. Et puis, moi, d'abord, je n'en veux pas, de tante Mimi! Elle ne pouvait pas se débrouiller autrement, tante Lotte? Et le gâteau? Et demain matin? Et vendredi, samedi, dimanche? Qu'est-ce qu'on va faire, mais qu'est-ce qu'on va faire, pendant ces dix semaines?… Parce que voilà ce qu'elle dit maman: elle dit que la pauvre tante Lotte n'a pu ni manger ni dormir, depuis que le malheur est arrivé; aussi, elle est couchée, toute blanche et toute pâle.
«Ce matin, ajoute maman, elle a eu une crise terrible: imagine-toi, Fernand, qu'elle voulait aller se jeter dans la mer avec ses petits! «C'est ce que j'ai de mieux à faire», répétait-elle. Et elle me battait, elle me griffait, parce que je la retenais. Affolée, j'ai appelé le médecin qui lui a fait une piqûre calmante. «C'est un accès de dépression nerveuse, a-t-il dit, rien de plus, mais il ne faut absolument pas qu'elle reste seule, surtout avec tous ces enfants. Y a-t-il quelqu'un qui puisse venir s'installer auprès d'elle pendant quelques semaines? — Personne! a crié tante Lotte, je ne veux que Minette, Minette, Minette!» J'ai tiré le docteur à l'écart.. «Mais on m'attend à Paris, docteur, mon mari, mes enfants…, je devais rentrer jeudi et…, et… que se passera-t-il, si je pars? — Hélas madame, je ne réponds de rien!»
«Alors, ajoute maman, que voulais-tu que je fasse, mon pauvre Fernand? Les emmener tous les six à Paris? Impossible! Dieu sait si je vais être malheureuse, loin de vous, et si ce sera dur, mes chéris, pour vous comme pour moi. Mais je n'ai pas le droit d'abandonner Lotte.»
Elle dit encore que ce sera l'affaire d'un mois et demi, et comme, en attendant, nous ne pouvons pas rester sans personne, c'est là qu'elle propose de demander à tante Mimi de venir, avec un tas de recommandations sur le ménage qu'il faudra faire à fond «afin que tout soit en ordre avant que Mimi arrive, car tu connais ses habitudes».
Oh! nous avons protesté, et je crois que papa était plutôt de notre avis, mais la lettre de maman l'avait tellement désemparé qu'à vrai dire, il ne savait pas trop ce qu'il voulait et ce qu'il ne voulait pas. Finalement, il a été chercher maman Petiot qui a commencé par dire qu'il n'y avait besoin ni de tante Mimi ni de tante Lulu ou Nénette, qu'elle nous aiderait, que j'étais «très entendue»; mais papa a relevé brusquement la tête.
— Non, maman Petiot, vous avez assez à faire chez vous, et les petites, avec leur travail d'école, ne peuvent pas continuer comme ça; regardez la mine d'Aline!.. Non, non, il faut que Mimi vienne, c'est d'ailleurs ma femme qui le conseille.
Maman Petiot a haussé les épaules.
— Eh, comme vous voudrez… D'un certain côté, c'est peut-être plus raisonnable, en effet, mon pauvre monsieur Dupin!
Et papa va écrire. Nous sommes tristes, tristes. Ce n'est pas tant à cause de tante Mimi, mais maman, maman qui devait revenir…
JEUDI 25, 2 HEURES.
Tante Mimi a télégraphié, elle arrive ce soir.
— C'est très généreux de sa part, a déclaré papa, et j'espère que vous serez sages, pour l'en remercier… Maintenant, vite, mettez tout en ordre, mes chéries… Vous savez ce qu'a recommandé maman!
Quel travail!.. Ah, on peut dire qu'il est fait à fond, le menage! Tout le monde s'y est mis: Estelle, moi, maman Petiot, Violette, et même Mme Misère qui est descendue battre le tapis de la salle à manger dans la cour. C'est vrai que, forcément, tout était un peu négligé, depuis dimanche, surtout que le poêle fait une poussière!.. Pendant que, Violette et moi, nous frottions les parquets à en avoir les mains en feu, Mme Petiot lavait les carreaux et Estelle astiquait les casseroles en grognant tant qu'elle pouvait, la pauvre!.. Et chacun se renvoyait Riquet qui allait du parquet aux carreaux et des carreaux aux casseroles, sans savoir où poser ses pieds.
— Veux-tu t'enlever de là… de là… de là… Si tante Mimi te voyait!
Enfin, à midi, tout était fini, sauf le napperon rose du buffet que maman Petiot a emporté pour le laver, d'ici ce soir.
Résultat: ça empestait l'encaustique et, quand papa est rentré pour déjeuner… plouf, au premier pas qu'il fait, il tombe assis par terre, tant ça glissait!
— Je vois que vous avez bien frotté le parquet! a-t-il déclaré d'un air satisfait.
Ce qui nous a fait rire!.. Et il ajoute:
— Avez-vous lavé l'armoire?
— Mais une armoire ne se lave pas, papa, on l'astique!
— Ah oui… et… et les chaises? Et les couverts?… C'est pour maman que je dis ça!
Pauvre papa! Lui qui ne s'occupe jamais de rien à la maison! Nous nous sommes jetés à son cou en riant, et il a fini par rire avec nous, en disant que tout lui paraissait merveilleux!
Pour ce soir, le menu est prêt: soupe aux poireaux, œufs sur le plat, et nouilles, parce que je suis sûre de ne pas les manquer. Et maintenant, vite, ma vaisselle, et puis… et puis… ah, ma petite maman!
VENDREDI SOIR 26.
Eh bien, elle est très gentille, tante Mimi! A peine arrivée, hier soir, elle nous a offert un cadeau, un vrai cadeau pour nous trois! Ça ressemble à un jeu d'oie, mais c'est un voyage en Europe: Paris-Madrid en 60 points, par exemple, et tout comme le jeu d'oie, sauf que, quand on tombe dans un fleuve, on reste trois tours sans jouer: «Le temps de nager jusqu'au bord», dit papa. Estelle a gagné une fois, moi une autre, mais Riquet se trompait tout le temps en comptant.
— Tu ne me parais pas très fort en calcul, a remarqué tante Mimi.
— Ça non! a-t-il répondu avec élan.
— Eh mais, on dirait qu'il en est fier!
Le dîner était très réussi, les nouilles, peut-être, pas tout à fait assez salées, mais, comme dit tante Mimi, «il vaut mieux pas assez que trop, c'est plus facile à réparer!» Tout cela avec un sourire très gentil. La seule chose, c'est quelle trouvait tout le temps que ça sentait le gaz, et elle nous a bien envoyées dix fois à la cuisine, Estelle et moi, pour voir si les robinets étaient fermés. Nous revenions:
— Oui, tante Mimi, ils le sont.
— Tiens, c'est bizarre (elle fronçait le nez), aurais juré que ça le sentait… Cela vient peut-être du tuyau… je verrai demain…
Papa lui a parlé de tante Lotte et il lui a lu ce qu'en dit maman; on voyait que ça l'impressionnait beaucoup et, quand il en est venu au moment où tante Lotte veut se jeter à la mer, elle s'est mise à pousser de petits cris.
— Oh, Fernand, assez, assez… je sens que je ne vais pas dormir de la nuit!.. Depuis la mort de mon pauvre Henri, c'est ainsi, je ne peux plus rien apprendre de triste sans que ça me mette sens dessus dessous! J'en ai trop vu, trop vu, j'ai eu ma part!
Et elle a raconté à papa toute la mort de l'oncle Henri. J'entendais seulement papa qui répétait doucement: «Oui… oui… oui…» comme lorsqu'il ne fait pas bien attention, et, quand je suis revenue de laver les verres, il m'a jeté un regard si lamentable que j'ai dû me tenir à quatre pour ne pas sourire.
— Eh bien, a demandé brusquement tante Mimi, qu'est-ce que vous en pensez, Fernand?
— M…moi? a fait papa en sursautant, mais… rien du tout… ou plutôt si… c'est très bien!
Tante Mimi s'est redressée tout d'une pièce.
— Très bien, que cet individu m'ait appelée «Vieille péronnelle»?… Dites donc, vous en avez de belles!
Pauvre papa, il a balbutié je ne sais quoi, qu'il voulait dire «très mal», et non pas «très bien», mais, au milieu de sa phrase, il s'est mis à bâiller, à bâiller…
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