Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin

Здесь есть возможность читать онлайн «Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Policier, Maigret, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maigret et le marchand de vin: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maigret et le marchand de vin»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

*En sortant d'une maison de rendez-vous où il était allé en compagnie de sa secrétaire, Oscar Chabut est assassiné. Enquêtant auprès de sa famille et de son nombreux personnel, Maigret peut découvrir le fond de la personnalité de la victime.
Après des débuts difficiles, Chabut est parvenu, à créer et diriger une entreprise commerciale considérable et florissante. Resté néanmoins timide, il avait besoin, pour croire en lui-même, de dominer, mépriser et humilier autrui. L'enquête particulièrement à l'éventualité de maris jaloux qui auraient voulu se venger, mais cette voie n'aboutit pas.*

Maigret et le marchand de vin — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maigret et le marchand de vin», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Alors, patron ?

— Une petite garce. J’ai rarement vu autant de personnages peu ragoûtants dans une seule enquête. Un rhum, garçon !

— Elle ne sait rien qui puisse nous mettre sur une piste ?

— Non. Elle ne s’est jamais occupée de lui. Dès qu’elle l’a pu, elle a cessé de travailler et, autant qu’on puisse juger, elle passe ses journées vautrée sur un divan, à jouer des disques, à fumer cigarette sur cigarette et à lire des magazines. Elle doit être au courant de la vie intime de toutes les vedettes. Quand son mari a disparu, elle s’est à peine inquiétée, et quand je lui ai dit qu’il avait peut-être tué un homme, elle m’a demandé si cela lui suffirait pour obtenir le divorce.

— Qu’est-ce que nous faisons maintenant ?

— Tu me déposes rue d’Alésia, où j’aimerais avoir une courte entrevue avec son père.

— Son père à elle ?

— Non, à lui. C’est un ancien caissier du Crédit Lyonnais à la retraite. Il a cessé de s’entendre avec son fils quand celui-ci s’est marié.

L’appartement de la rue d’Alésia était un peu plus cossu et, au grand soulagement de Maigret, il y avait un ascenseur. Quand il sonna, la porte ne tarda pas à s’entrouvrir.

— Oui ?

— Monsieur Pigou ?

— Moi-même. Que désirez-vous ?

— Vous me permettez d’entrer ?

— Vous ne venez pas pour me vendre une encyclopédie ? Il en est venu quatre rien que la semaine dernière.

— Commissaire Maigret, de la P.J.

L’appartement sentait l’encaustique et on n’y voyait pas un grain de poussière. Chaque objet était à sa place.

— Asseyez-vous, je vous en prie.

Ils étaient dans un petit salon qui ne devait pas servir souvent et Pigou alla ouvrir les rideaux qui étaient à moitié fermés.

— J’espère que vous ne m’apportez pas une mauvaise nouvelle ?

— À ma connaissance, il n’est rien arrivé à votre fils. Je voudrais seulement savoir quand vous l’avez vu pour la dernière fois.

— C’est facile. Le 1 erjanvier.

Et il avait un sourire un peu amer.

— J’ai eu le malheur de le mettre en garde contre cette fille qu’il a absolument voulu épouser. J’ai tout de suite compris en la voyant que ce n’était pas quelqu’un pour lui. Il est monté sur ses grands chevaux et m’a accusé d’être un vieil égoïste et de je ne sais quoi d’autre encore. Auparavant, il venait me voir une fois par semaine. Il a cessé ses visites et je ne l’ai revu qu’au nouvel an. Depuis, chaque année, le 1 erjanvier, il est venu me voir avec sa femme, comme on accomplit une politesse nécessaire.

— Vous lui en voulez ?

— Non. Il ne voit que par elle. Il n’y peut rien.

— Il ne vous a jamais demandé d’argent ?

— Vous ne le connaissez pas. Il est trop fier pour ça.

— Pas même ces derniers mois ?

— Qu’est-il arrivé ?

— Il a perdu son emploi au mois de juin. Pendant trois mois, il a suivi le même horaire que quand il travaillait quai de Charenton et il rapportait la même somme d’argent.

— Il a donc trouvé une autre place ?

— Vous ne croyez pas que c’est difficile, à quarante-cinq ans, quand on n’est pas un spécialiste ?

— Peut-être. Il faut pourtant bien...

— Qu’il ait trouvé cet argent quelque part. Depuis fin septembre, il a disparu.

— Sa femme ne l’a pas revu ?

— Non. Son ex-patron, Oscar Chabut, a été tué de quatre balles, en pleine rue, par un inconnu.

— Et vous croyez que... ?

— Je ne sais pas, monsieur Pigou. Je cherche. Je suis venu vous voir dans l’espoir d’apprendre quelque chose.

— J’en sais moins que vous. Sa femme n’a même pas trouvé utile de me mettre au courant. Vous avez l’impression qu’il a quelque chose à se reprocher et qu’il se cache ?

— C’est possible. Je suis à peu près certain de l’avoir aperçu deux ou trois fois ces derniers jours. C’est lui aussi, j’ai toutes les raisons de le penser, qui m’a téléphoné par deux fois et qui m’a envoyé une lettre écrite en caractères bâtonnets...

— Vous ne lui avez pas dit...

— Lui dire quoi ? Si c’est lui qui a tiré sur son patron, il joue avec le feu, comme s’il avait envie de se faire arrêter. Cela arrive plus souvent qu’on ne croit. Il est sans domicile, sans ressources. Il sait qu’il sera fatalement pris un jour ou l’autre. Il n’a pas honte d’avoir tiré. Au contraire, il en serait plutôt fier, car Chabut était un être méprisable.

— Je ne comprends pas.

— Je vous tiendrai au courant, monsieur Pigou. De votre côté, s’il vous donnait de ses nouvelles, soyez assez aimable pour me passer un coup de fil.

— Je vous l’ai dit : il y a peu de chance pour qu’il s’adresse à moi.

— Merci de m’avoir reçu.

Lapointe lui demanda :

— Il savait quelque chose ?

— Encore moins que la femme. C’est moi qui lui ai appris que son fils a disparu. C’est un petit vieillard propret, très sympathique, qui passe son temps à astiquer son parquet et ses meubles, à mettre de l’ordre dans l’appartement. Je n’ai pas vu d’appareil de télévision, pas de transistor non plus. Au Quai, cette fois. Il est temps qu’on en finisse.

Une heure plus tard, cinq de ses collaborateurs étaient réunis dans le bureau de Maigret.

CHAPITRE VI

Asseyez-vous, mes enfants.

Maigret lui-même allumait une pipe et les regardait l’un après l’autre d’un œil rêveur.

— Vous connaissez tous l’affaire dans ses grandes lignes. Depuis que j’ai commencé à enquêter sur la mort d’Oscar Chabut au moment où il sortait d’une maison de la rue Fortuny, un homme paraît s’intéresser à mes faits et gestes. Il est intelligent, car il semble prévoir chacun de mes mouvements. Il est habile à se glisser rapidement dans la foule, car je n’ai pas encore réussi à le rejoindre.

C’était déjà le crépuscule mais personne n’avait allumé les lampes et cette réunion se tenait dans une sorte de pénombre. Il faisait très chaud dans le bureau. On avait dû apporter deux chaises du bureau voisin.

— Je n’ai aucune preuve de la culpabilité du personnage. Seulement des présomptions. Et aussi son obstination à se comporter comme un coupable.

« Depuis cet après-midi, je connais son identité et je connais aussi son histoire, qui paraît à première vue incroyable.

« Il s’agit du comptable du marchand de vin. Un humble. Un gagne-petit. Il est marié depuis huit ans. Sa femme, qui était vendeuse, a assez vite cessé de travailler et lui reprochait de ne pas gagner plus d’argent. Prenez son nom et son adresse, Lourtie. Je vous dirai tout à l’heure pourquoi. Liliane Pigou, 57 bis, rue Froidevaux. C’est en face du cimetière du Montparnasse. Elle passe le plus clair de ses journées couchée sur un divan, à moitié nue, à écouter des disques, à fumer cigarette sur cigarette et à lire des magazines et des bandes dessinées.

« Si je vous ai réunis, c’est que j’ai décidé de mettre la main sur lui coûte que coûte. Il est probablement armé, mais je ne crois pas qu’il essaie de tirer.

« Vous, Janvier, vous allez choisir six hommes qui se relayeront deux par deux quai des Orfèvres. L’individu m’y a téléphoné par deux fois, m’a écrit une assez longue lettre, et, une fois au moins, m’a guetté du trottoir d’en face. Il a malheureusement trouvé le moyen de disparaître avant d’être rejoint. »

L’air commençait à être bleuâtre. Maigret alluma la lampe à abat-jour vert qui se trouvait sur son bureau mais n’alluma pas le plafonnier, de sorte que des pans de la pièce restaient dans l’ombre où les visages se détachaient.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maigret et le marchand de vin»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maigret et le marchand de vin» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Simenon, Georges - Maigret a peur
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret aux assises
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret et son mort
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret
Simenon, Georges
Simenon, Georges - L'écluse n°1
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - La danseuse du Gai-Moulin
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Le chien jaune
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Monsieur Gallet, décédé
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Отзывы о книге «Maigret et le marchand de vin»

Обсуждение, отзывы о книге «Maigret et le marchand de vin» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x