Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin

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*En sortant d'une maison de rendez-vous où il était allé en compagnie de sa secrétaire, Oscar Chabut est assassiné. Enquêtant auprès de sa famille et de son nombreux personnel, Maigret peut découvrir le fond de la personnalité de la victime.
Après des débuts difficiles, Chabut est parvenu, à créer et diriger une entreprise commerciale considérable et florissante. Resté néanmoins timide, il avait besoin, pour croire en lui-même, de dominer, mépriser et humilier autrui. L'enquête particulièrement à l'éventualité de maris jaloux qui auraient voulu se venger, mais cette voie n'aboutit pas.*

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— Pendant trois ans. Cela ne pouvait pas continuer. Le matin, il fallait que je prépare le petit déjeuner et que je mette un peu d’ordre. À midi, nous nous retrouvions dans un restaurant pour déjeuner et le soir il me fallait faire le marché, préparer le dîner, m’occuper du ménage. Ce n’était pas une vie.

Il regardait l’étroit divan couvert de disques et de magazines, le cendrier aux mégots. Cela devait être sa place favorite et peut-être est-ce là qu’elle dormait quand il avait dû frapper à la porte avec tant d’insistance.

Avait-elle des amants ? Il aurait juré que oui, par désœuvrement, par une sorte de romantisme.

Il y avait sur son visage une expression boudeuse qui semblait lui être naturelle.

— Vous n’avez rien soupçonné jusqu’à ce que votre mari disparaisse ?

— Non. Je ne sais pas s’il est allé travailler ailleurs mais il quittait la maison toujours à la même heure, rentrait à la même heure aussi.

— Et il vous remettait en fin de mois la même somme ?

— Oui. Je lui donnais quarante francs par mois pour ses cigarettes et ses menus frais.

— Vous ne vous êtes pas inquiétée en ne le voyant pas revenir ?

— Pas trop. Je ne m’inquiète pas facilement. J’ai téléphoné à son bureau. C’est un homme que j’ai eu au bout du fil. Je lui ai demandé à parler à mon mari.

« — Il n’est pas là, m’a-t-il répondu.

« — Vous ne savez pas quand il reviendra ?

« — Je ne sais rien. Il y a longtemps que je ne l’ai pas vu...

« Il a raccroché. C’est alors que j’ai commencé à devenir un peu inquiète et je suis allée demander au commissariat si on avait entendu parler de lui, si, par exemple, il n’avait pas été victime d’un accident. »

Elle ne devait pas avoir insisté beaucoup.

— Vous savez où il est ? questionna-t-elle.

— Non. C’est à vous que je suis venu poser la question. N’avez-vous aucune idée de l’endroit où il aurait pu se réfugier ?

— Pas chez son père, qui habite rue d’Alésia depuis près de cinquante ans. C’est dans cet appartement-là que Gilbert est né. Il a pour ainsi dire toujours habité le quartier. Sa mère est morte. Son père a pris sa retraite. Il était caissier dans une agence du Crédit Lyonnais.

— Les deux hommes s’entendaient bien ?

— Jusqu’à ce que Gilbert m’épouse. Je crois que son père ne pouvait pas me sentir. Gilbert, bien entendu, prenait mon parti, de sorte que, ces dernières années, ils étaient en froid.

— Vous n’avez pas averti le père de sa disparition ?

— À quoi bon ? Ils ne se voyaient quand même qu’une fois par an, le 1 erjanvier. Nous y allions ensemble et nous avions droit à un verre de porto avec un biscuit. L’appartement sentait le célibataire.

— Comment expliquez-vous que votre mari ait continué pendant trois mois à vous apporter son traitement alors qu’il avait quitté sa place ?

— Il travaillait probablement ailleurs.

— Vous n’aviez pas d’économies ?

— Des dettes, oui ! Le réfrigérateur n’est pas encore entièrement payé et j’ai eu juste le temps de décommander la machine à laver la vaisselle qu’on devait me livrer en septembre.

— Il ne possédait pas d’objets de valeur ?

— Certainement pas. Même les bagues qu’il m’a offertes sont en toc. Vous ne m’avez pas encore dit pourquoi vous vous occupez de lui.

— Son patron l’a mis à la porte à la fin juin, après avoir découvert que, depuis trois ans, il puisait plus ou moins adroitement dans la caisse.

— Il avait une maîtresse ?

— Non. Il prenait ainsi de très petites sommes. Cinquante francs par mois tout d’abord.

— C’était ça, son augmentation ?

— Exactement. Vous lui répétiez qu’il devait parler à M. Chabut et, comme il n’avait pas le courage de le faire, ce qui, d’ailleurs, n’aurait mené à rien, il s’est mis à truquer les écritures. De cinquante francs, il est passé à cent. Puis, au dernier Noël...

— Les cinq cents francs de gratification ! Elle haussait les épaules.

— Quel idiot ! Le voilà bien avancé, maintenant ! J’espère pour lui qu’il a trouvé une autre place.

— J’en doute.

— Pourquoi ?

— Parce qu’il m’est arrivé de l’apercevoir dans les rues à différentes heures de la journée, alors que les bureaux et les magasins sont ouverts.

— Il a fait quelque chose ? Vous avez une raison pour le rechercher.

— Oscar Chabut a été tué mercredi dernier par un homme qui l’attendait devant une maison de passe de la rue Fortuny. Votre mari possédait un pistolet ?

— Un petit automatique noir, qu’un ami lui avait donné quand il était encore au service militaire.

— Il est toujours ici ?

Elle se leva et traîna ses pantoufles jusqu’à la chambre à coucher où on l’entendit ouvrir et refermer des tiroirs.

— Je ne le vois pas. Il l’a sans doute emporté avec lui. À ma connaissance, il ne s’en est jamais servi et je me demande s’il avait des cartouches. Je ne me souviens pas d’en avoir vu.

Elle alluma une nouvelle cigarette et s’assit cette fois dans le fauteuil.

— Vous croyez vraiment qu’il aurait été capable de tuer son patron ?

— Celui-ci l’a traité cruellement et, à un moment donné, lui a flanqué une gifle.

— Je le connais. Enfin, je l’ai rencontré. Cela ne m’étonne pas de lui. C’est une grande brute.

— Il ne vous a pas raconté ce qui s’était passé ?

— Non. Il m’a seulement dit qu’il était content d’être débarrassé de mon mari et que c’était un bon débarras pour moi aussi.

— Il vous a donné de l’argent ?

— Pourquoi me demandez-vous ça ?

— Parce que ce serait assez bien son genre. J’imagine ce qui a dû se passer.

— C’est que vous avez vraiment de l’imagination.

— Non, mais c’est que je connais ses façons ‘ d’agir avec les femmes.

— Vous voulez dire qu’il les traitait toutes de la même façon ?

— Oui. Il vous a donné un autre rendez-vous ?

— Il a pris mon numéro de téléphone.

— Mais il ne vous a jamais appelée ?

— Non.

— Vous ne m’avez pas répondu au sujet de l’argent.

— Il m’a remis un billet de mille francs.

— Et, depuis, comment vous en tirez-vous ?

— Je m’en tire comme je peux. Je réponds à des petites annonces mais, jusqu’ici sans succès.

Maigret se leva, le corps engourdi, le front couvert d’une buée de sueur.

— Je vous remercie de m’avoir reçu.

— Dites-moi, puisque vous dites que vous l’avez vu plusieurs fois, vous allez pouvoir le retrouver.

— À condition qu’il se mette à nouveau sur mon chemin et qu’il ne disparaisse pas dans la foule comme il l’a fait jusqu’à présent.

— De quoi a-t-il l’air ?

— De quelqu’un qui est fatigué et qui n’a pas dormi dans un lit la nuit précédente. Il n’a pas d’amis à Paris ?

— Je ne lui en connais pas. Nous ne fréquentions qu’une de mes copines, Nadine, qui vit avec un musicien. Ils venaient parfois passer la soirée ici. On allait acheter une ou deux bouteilles de vin et il nous jouait de la guitare électrique.

Elle devait avoir couché avec le musicien aussi, et sans doute avec bien d’autres.

— Au revoir, madame.

— Au revoir, monsieur le commissaire. Si vous avez des nouvelles, soyez gentil de me tenir au courant. C’est quand même mon mari. S’il a vraiment tué quelqu’un, j’aimerais mieux le savoir. Je suppose que cela suffit pour obtenir le divorce ?

— Je le crois aussi.

Il inscrivit l’adresse du père de Pigou, rue d’Alésia, retrouva Lapointe dans le petit bar où il lisait le journal de l’après-midi.

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