Paul Féval - La fabrique de mariages, Vol. III
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– Y a comme ça des particuliers qu'ont de la jalousie, continua le sergent.
– Ah! mais! fit l'adjudant.
– Tonnerre! gronda Vaterlot; – si ces deux-là jouissaient seulement chacun d'une jambe de rechange, on parlerait par gestes tous trois, mais contre deux… et y aurait encore du retour à donner… mais n'y a rien à faire avec ces écloppés… Moi jaloux? Dieu merci! je me bats l'œil des comtes et des barons!.. quand le mur d'octroi va être percé… seulement, on aime à s'instruire, pas vrai… Moi qui parle, je n'ai pas voyagé beaucoup… j'aimerais savoir si les actes de mariage, c'est fait comme chez nous dans ce pays de Belgique.
– Ma foi, répondit Roger, – je n'en sais rien… ça doit être quelque chose d'approchant.
Si le vieux capitaine avait examiné son cousin Jean-François en ce moment, il aurait vu s'épaissir la couche écarlate qui enluminait si violemment sa grosse face.
Barbedor travaillait pour la barrière des Paillassons, – le traître!
– Pardon, excuse, reprit-il bonnement, – j'avais cru que tu avais vu l'acte de mariage de ta fille… Tu n'es pas curieux, quoi, voilà!
– Est-ce que tu voudrais insinuer…? commença Roger, qui fronça le sourcil.
Jean-François Vaterlot avait ce qu'il était venu chercher. Le renseignement conquis par lui valait bien la recherche faite par Léon Rodelet dans les cartons de maître Souëf (Isidore-Adalbert).
Il possédait désormais de quoi payer l'article du Journal des Débats .
Le sergent Niquet et l'adjudant Palaproie, comprenant vaguement que ce sujet d'entretien blessait leur bon ami Roger, étaient tout disposés à s'y cramponner, tant ils avaient l'âme bonne. Ce fut Barbedor lui-même qui changea brusquement la conversation.
Il donna une ronde poignée de main au cousin et dit:
– Des fois, en voulant prouver qu'on prend de l'intérêt aux amis, on a l'air de s'immiscer fâcheusement dans leurs affaires du particulier… Si j'ai commis une ou plusieurs gaucheries, l'intention n'y était pas réputée pour le fait… Tu as crânement marié ta fille, cousin; tant mieux pour elle et pour toi: je n'en éprouve que le plaisir le plus sincère de t'en adresser mon compliment… En raison de quoi, débouchons-en une nouvelle et chantons sans rancune des hymnes patriotiques en l'honneur de Bacchus!
Roger ne repoussa point la main qu'on lui tendait, mais un nuage resta sur son front, tandis que Niquet, Palaproie et Jean-François entonnaient une de ces chansons militairement rabelaisiennes, où l'on se moque des moines, des nonnes, des prêtres, etc., etc., avec autant d'esprit que de cœur.
Il but quatre ou cinq verres coup sur coup et ne fit chorus qu'au troisième couplet.
A la fin de la chanson, il dit comme malgré lui:
– Cartouchibus! quand j'arrivai à Maestricht, ils étaient mariés dur comme du fer!.. on l'appelait madame la comtesse… et j'eus une pipe garnie pour cadeau de noces… Du diable si l'idée me vint de réclamer l'acte de mariage!..
– Comment! s'écria Barbedor, – tu en es encore à ruminer là-dessus, cousin?
– Foutrimaquette! gronda le capitaine; il m'appela beau-père tout de suite… et le poulet qui osera se moquer d'un gaillard comme moi n'est pas encore sorti de sa coquille!
V
– Le réveil de Béatrice. —
Le soleil de midi inclinait les bouquets trop lourds des lilas. Le feuillée était chaude; sous les bosquets, l'air circulait tout imprégné du parfum des fleurs.
Ces tièdes matinées où le printemps mûr a déjà les langueurs de l'été, répandent ces senteurs particulières qu'on reconnaît toute sa vie après les avoir respirées une fois. Cela produit sur les sens le double effet d'un cordial et d'un narcotique. L'âpre émanation des feuilles toutes jeunes, frappées par le rayon trop brûlant, se mêle aux suaves aromes des corolles tôt ouvertes. L'herbe qui pousse jette de vigoureuses effluves, la terre fermente; il semble que chaque odeur distincte puisse être perçue dans la brise, qui pourtant les entraîne confondues.
C'était ainsi dans ce beau jardin de Mersanz, dont les allées déroulaient leur sable d'or sous les vertes voûtes. Le balcon de l'hôtel du Tresnoy ne voyait que la plate-forme où trônait ce quatuor burlesque, commandé par le capitaine Roger. A droite et à gauche, c'étaient de mystérieux bosquets, des pelouses abritées où nul indiscret regard ne pouvait pénétrer. Au bout des larges avenues, quelques statues blanches se montraient à demi. La pièce d'eau bruissait derrière les charmilles, précédant la cascade qui se perdait là-bas dans la grotte envahie par les lierres.
Il y avait, vers l'extrémité orientale de l'hôtel, deux croisées dont les persiennes étaient closes. Elles donnaient sur un gracieux parterre au delà duquel un quinconce de grands ormes abaissait des branches pleureuses jusque sur la pelouse.
Deux cignes nageaient silencieusement sur le bassin aux lèvres de marbre et se jouaient autour du jet d'eau patient, qui dispersait au soleil sa petite gerbe nacrée.
Ces deux croisées appartenaient à la chambre à coucher de la comtesse Béatrice.
Un temple charmant que l'amour du comte Achille s'était plu à rendre digne de l'idole!
Car il aimait bien, au commencement, ce comte Achille. C'était un de ces cœurs fougueux dont les premières ardeurs imitent à s'y méprendre la passion délicate et profonde. Ceux-là sont d'autant plus dangereux qu'ils ne mentent point. Leur âme est donnée de franc jeu.
Seulement, ils la reprennent.
La chambre à coucher de la comtesse Béatrice, tendue de lampas bleu sur bleu, montrait à demi, ce malin, les mignardes coquetteries de son style Louis XV. On voyait bien que ces meubles, ces tentures et ces délicieux colifichets avaient été appareillés à plaisir par le soin amoureux d'un artiste. C'était adorablement joli, et rien ne manquait dans ce boudoir-musée, qui résumait le luxe du XVIII esiècle.
Il faisait presque nuit. La mousseline des Indes tamisait ces douces lueurs qui venaient du jardin au travers des persiennes closes et des tentures tombantes. Il fallait s'accoutumer à cette obscurité pour apercevoir, au fond de l'alcôve, parée comme un autel, le délicieux visage de Béatrice endormie.
Vous avez tous éprouvé une surprise mêlée de colère à la vue de certains abandons. Il y a des femmes si belles et à la fois si bonnes, que l'injure qui les frappe semble un sacrilége et un blasphème.
Le cœur se serre quand on songe que le malheur et la tristesse peuvent courber ces fronts d'ange, et qu'une créature, la plupart du temps inférieure, a le pouvoir de cacher sous une voile de deuil ces radieuses auréoles.
Hélas! il en est toujours ainsi, depuis que le monde est monde.
Ce bandeau qui couvre les yeux de l'amour est le symbole le plus navrant et à la fois le plus vrai de la mythologie antique. La vie humaine, sous ce rapport, ressemble à une immense agape où les cœurs vont s'appareillant au hasard des flambeaux éteints.
Il y a des compensations qui font frémir. Tandis que ces belles saintes souffrent leur silencieux martyre, d'autres femmes armées en guerre vengent leur sexe, fatalement et cruellement, sur quelque haute nature de penseur ou de poëte. Les comtes Achille ont leurs pendants parmi ces dames, et, chaque fois qu'un pauvre ange s'éteint dans les tortures de l'oubli, quelque Béjart rieuse, quelque Éléonore hautaine, fait tourner en larmes le sang de Torquato ou brise le cœur de Molière.
Bien des gens vous diront qu'il ne faut accuser personne. C'est le sort du péché originel. Cela fait les saintes et cela fait les poëtes. Toute montagne à sa vallée, toute lumière à son ombre.
Béjart n'est pas méchante au fond; Éléonore joue son rôle et accomplit sa destinée. Quant au comte Achille, vous savez bien que c'est un galant homme.
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