Paul Féval - Le Bossu, Volume 1
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Paul Féval
Le Bossu, Volume 1 / Aventures de cape et d'épée
LES MAÎTRES EN FAIT D'ARMES
I
– La vallée de Louron. —
Il y avait autrefois une ville en ce lieu, la cité de Lorre, avec des temples païens, des amphithéâtres et un capitole. Maintenant, c'est un val désert où la charrue paresseuse du cultivateur gascon semble avoir peur d'émousser son fer contre le marbre des colonnes enfouies.
La montagne est tout près. La haute chaîne des Pyrénées déchire juste en face de vous ses neigeux horizons, et montre le ciel bleu du pays espagnol à travers la coupure profonde qui sert de chemin aux contrebandiers de Vénasque.
A quelques lieues de là, Paris tousse, danse, ricane et rêve qu'il guérit son incurable bronchite aux sources de Bagnères-de-Luchon; un peu plus loin, de l'autre côté, un autre Paris, Paris rhumatisant, croit laisser ses sciatiques au fond des sulfureuses piscines de Baréges-les-Bains.
Éternellement, la foi sauvera Paris, malgré le fer, la magnésie ou le soufre!
C'est la vallée de Louron, entre la vallée d'Aure et la vallée de Barousse, la moins connue peut-être des touristes effrénés qui viennent chaque année découvrir ces sauvages contrées; c'est la vallée de Louron avec ses oasis fleuries, ses torrents prodigieux, ses roches fantastiques et sa rivière, la brune Clarabide, sombre cristal qui se meut entre deux rives escarpées, avec ses forêts étranges et son vieux château vaniteux, fanfaron, invraisemblable comme un poëme de chevalerie.
En descendant la montagne, à gauche de la coupure, sur le versant du petit pic Véjan, vous apercevez d'un coup d'œil tout le paysage. La vallée de Louron forme l'extrême pointe de la Gascogne. Elle s'étend en éventail entre la forêt d'Ens et ces beaux bois du Fréchet qui rejoignent, à travers le val de Barousse, les paradis de Mauléon, de Nestes et de Campan. La terre est pauvre, mais l'aspect est riche. Le sol se meut presque partout violemment. Ce sont des gaves qui déchirent la pelouse, qui déchaussent profondément le pied des hêtres géants, qui mettent à nu la base du roc; ce sont des rampes verticales, fendues de haut en bas par la racine envahissante des pins. Quelque troglodyte a creusé sa demeure au pied, tandis qu'un guide ou un berger suspend la sienne au sommet de la falaise.
Vous diriez l'aire isolée et haute de l'aigle.
La forêt d'Ens suit le prolongement d'une colline qui s'arrête tout à coup au beau milieu de la vallée pour donner passage à la Clarabide. L'extrémité orientale de cette colline présente un escarpement abrupt où nul sentier ne fut jamais tracé. Le sens de sa formation est à l'inverse des chaînes environnantes. Elle tendrait à fermer la vallée comme une énorme barricade jetée d'une montagne à l'autre, si la rivière ne l'arrêtait court.
On appelle dans le pays cette section miraculeuse le Hachaz (le coup de hache). Il y a naturellement une légende, mais nous vous l'épargnerons.
C'était là que s'élevait le capitole de la ville de Lorre, qui sans doute a donné son nom au val de Louron.
C'est là que se voient encore les ruines du château de Caylus-Tarrides.
De loin, ces ruines ont un grand aspect. Elles occupent un espace considérable, et, à plus de cent pas du Hachaz, on voit encore poindre parmi les arbres le sommet déchiqueté des vieilles tours.
De près, c'est comme un village fortifié. Les arbres ont poussé partout dans les décombres, et tel sapin a dû percer, pour croître, une voûte en pierres de taille. Mais la plupart de ces ruines appartiennent à d'humbles constructions, où le bois et la terre battue remplacent bien souvent le granit.
La tradition rapporte qu'un Caylus-Tarrides (c'était le nom de cette branche, importante surtout par ses immenses richesses) fit élever un rempart autour du petit hameau de Tarrides, pour protéger ses vassaux huguenots après l'abjuration d'Henri IV.
Il se nommait Gaston de Tarrides, et portait titre de baron. Si vous allez aux ruines de Caylus, on vous montrera l'arbre du baron.
C'est un chêne. Sa racine entre en terre au bord de l'ancienne douve qui défendait le château vers l'occident. Une nuit, la foudre le frappa. C'était déjà un grand arbre; il tomba au choc et se coucha en travers de la douve.
Depuis lors, il est resté là, végétant par l'écorce, qui seule est restée vive à l'endroit de la rupture. Mais le point curieux, c'est qu'une pousse s'est dégagée du tronc, à trente ou quarante pieds des bords de la douve. Cette pousse a grandi; elle est devenue un chêne superbe, un chêne suspendu, un chêne miracle, sur lequel deux mille cinq cents touristes ont déjà gravé leur nom.
Ces Caylus-Tarrides se sont éteints vers le commencement du xviii esiècle en la personne de François de Caylus, chevalier, marquis de Caylus, l'un des personnages de notre histoire.
En 1699, M. le marquis de Caylus était un homme de soixante ans. Il avait suivi la cour au commencement du règne de Louis XIV, mais sans beaucoup de succès, et s'était retiré mécontent.
Il vivait seul maintenant dans ses terres, avec la belle Aurore de Caylus, sa fille unique.
On l'avait surnommé dans le pays Caylus-Verrous. Voici pourquoi.
Aux abords de sa quarantième année, M. le marquis, veuf d'une première femme qui ne lui avait point donné d'enfants, était devenu amoureux de la fille du comte de Soto-Mayor, gouverneur de Pampelune. Inès de Soto-Mayor avait alors dix-sept ans.
C'était une fille de Madrid, aux yeux de feu, au cœur plus ardent que ses yeux.
Le marquis passait pour n'avoir point donné beaucoup de bonheur à sa première femme, toujours renfermée dans le vieux château de Caylus, où elle était morte à vingt-cinq ans.
Inès déclara à son père qu'elle ne serait jamais la compagne de cet homme.
Mais c'était bien une affaire, vraiment, dans cette Espagne des drames et des comédies, que de forcer la volonté d'une jeune fille!
Les alcades, les duègnes, les valets coquins et la sainte inquisition n'étaient, au dire de tous les vaudevillistes, institués que pour cela!
Un beau soir, la triste Inès, cachée derrière sa jalousie, dut écouter pour la dernière fois la sérénade du fils cadet du corrégidor, lequel jouait fort bien de la guitare. Elle partait le lendemain pour la France avec M. le marquis.
Celui-ci prenait Inès sans dot, et offrait, en outre, à M. de Soto-Mayor je ne sais combien de milliers de pistoles.
L'Espagnol, plus noble que le roi et plus gueux encore que noble, ne pouvait résister à de semblables façons.
Quand M. le marquis ramena au château de Caylus sa belle Madrilène long voilée, ce fut une fièvre générale parmi les jeunes gentilshommes de la vallée de Louron. Il n'y avait point alors de touristes, ces lovelaces ambulants qui s'en vont incendier les cœurs de province partout où le train de plaisir favorise les voyages au rabais; mais la guerre permanente avec l'Espagne entretenait de nombreuses troupes de partisans à la frontière, et M. le marquis n'avait qu'à se bien tenir.
Il se tint bien; il accepta bravement la gageure. Le galant qui eût voulu tenter la conquête de la belle Inès aurait dû d'abord se munir de canons de siége. Il ne s'agissait pas seulement d'un cœur: le cœur était à l'abri derrière les remparts d'une forteresse.
Les tendres billets n'y pouvaient rien, les douces œillades y perdaient leurs flammes et leurs langueurs, la guitare elle-même était impuissante. La belle Inès était inabordable.
Pas un galant, chasseur d'ours, hobereau ou capitaine, ne put se vanter seulement d'avoir vu le coin de sa prunelle.
C'était se bien tenir. Au bout de trois ou quatre ans, la pauvre Inès repassa enfin le seuil de ce terrible manoir.
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