Paul Féval - Le Bossu, Volume 1
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– Maintenant, mes mignons, causons de nos affaires.
On appela la fille d'auberge, tremblante au milieu de ces cannibales, et on lui demanda d'apporter d'autre vin.
C'était une grosse brune un peu louche, Passepoil avait déjà dirigé vers elle l'artillerie de ses regards amoureux; il voulut la suivre pour lui parler, sous prétexte d'avoir du vin plus frais; mais Cocardasse le saisit au collet.
– Tu as promis de maîtriser tes passions, mon bon, lui dit-il avec dignité.
Frère Passepoil se rassit en poussant un gros soupir.
Dès que le vin fut apporté, on renvoya la maritorne avec ordre de ne plus revenir.
– Mes mignons, reprit Cocardasse junior, nous ne nous attendions pas, frère Passepoil et moi, à rencontrer ici une si chère compagnie… loin des villes, loin des centres populeux où généralement vous exercez vos talents…
– Oïmé! interrompit le spadassin de Spolète; connais-tu des villes où il y ait maintenant de la besogne, toi, Cocardasse, caro mio !
Et tous secouèrent la tête en hommes qui pensent que leur vertu n'est point suffisamment récompensée.
Puis Saldagne demanda:
– Ne sais-tu point pourquoi nous sommes en ce lieu?
Le Gascon ouvrait la bouche pour répondre, lorsque le pied de frère Passepoil s'appuya sur sa botte.
Cocardasse junior, bien que chef nominal de la communauté, avait l'habitude de suivre les conseils de son prévôt, qui était un Normand prudent et sage.
– Je sais, répliqua-t-il, qu'on nous a convoqués…
– C'est moi, interrompit Staupitz.
– Et que, pour les cas ordinaires, acheva le Gascon, frère Passepoil et moi, nous suffisons pour un coup de main.
– Carajo! s'écria le Tueur, quand je suis là, d'habitude, on n'en appelle pas d'autre!
Chacun varia ce thème suivant son éloquence ou son degré de vanité; puis Cocardasse conclut:
– Allons-nous donc avoir affaire à une armée?
– Nous allons avoir affaire, répondit Staupitz, à un seul cavalier.
Staupitz était attaché à la personne de M. de Peyrolles, l'homme de confiance du prince Philippe de Gonzague.
Un bruyant éclat de rire accueillit cette déclaration.
Cocardasse et Passepoil riaient plus haut que les autres; mais le pied du Normand était toujours sur la botte du Gascon.
Cela voulait dire: «Laisse-moi mener cela.»
Passepoil demanda candidement:
– Et quel est donc le nom de ce géant qui combattra contre huit hommes?
– Donc chacun, sandiéou! vaut une demi-douzaine de bons drilles, ajouta Cocardasse.
Staupitz répondit:
– C'est le duc Philippe de Nevers.
– Mais on le dit mourant! se récria Saldagne.
– Poussif! ajouta Pinto.
– Surmené, cassé, pulmonaire! achevèrent les autres.
Cocardasse et Passepoil ne disaient plus rien.
Celui-ci secoua la tête lentement, puis il repoussa son verre. Le Gascon l'imita.
Leur gravité soudaine ne put manquer d'exciter l'attention générale.
– Qu'avez-vous? qu'avez-vous donc? demanda-t-on de toutes parts.
On vit Cocardasse et son prévôt se regarder en silence.
– Ah çà! que diable signifie cela? s'écria Saldagne ébahi.
– On dirait, ajouta Faënza, que vous avez envie d'abandonner la partie?
– Mes mignons, répliqua gravement Cocardasse, on ne se tromperait pas beaucoup.
Un tonnerre de réclamations couvrit sa voix.
– Nous avons vu Philippe de Nevers à Paris, reprit doucement frère Passepoil, il venait à notre salle… c'est un mourant qui vous taillera des croupières!
– A nous! se récria le chœur.
Et toutes les épaules de se hausser avec dédain.
– Je vois, dit Cocardasse, dont le regard fit le tour du cercle, que vous n'avez jamais entendu parler de la botte de Nevers.
On ouvrit les yeux et les oreilles.
– La botte du vieux maître Dalapalme, ajouta Passepoil, qui mit bas sept prévôts entre le bourg du Roule et la porte Saint-Honoré.
– Fadaises que ces bottes secrètes! s'écria le Tueur.
– Bon pied, bon œil, bonne garde, ajouta le Breton, je me moque des bottes secrètes comme du déluge!
– A pa pur! fit Cocardasse junior avec fierté; je pense avoir bon pied, bon œil et bonne garde, mes mignons…
– Moi aussi, appuya Passepoil.
– Aussi bon pied, aussi bon œil, aussi bonne garde que pas un de vous.
– A preuve, glissa Passepoil avec sa douceur ordinaire, que nous sommes prêts à en faire l'essai, si vous voulez.
– Et cependant, reprit Cocardasse, la botte de Nevers ne me paraît pas une fadaise… J'ai été touché dans ma propre académie… Eh donc!
– Moi de même.
– Touché en plein front, entre les deux yeux, et trois fois de suite…
– Et trois fois, moi, entre les deux yeux, en plein front!
– Trois fois, sans pouvoir trouver l'épée à la parade!
Les six spadassins écoutaient maintenant attentifs.
Personne ne riait plus.
– Alors, dit Saldagne, qui se signa, ce n'est pas une botte secrète, c'est un charme.
Le bas Breton mit sa main dans sa poche, où il devait bien avoir un bout de chapelet.
– On a bien fait de nous convoquer tous, mes mignons, reprit Cocardasse avec plus de solennité. Vous parliez d'armée… j'aimerais mieux une armée… Il n'y a, croyez-moi, qu'un seul homme au monde capable de tenir tête à Philippe de Nevers, l'épée à la main.
– Et cet homme? firent six voix en même temps.
– C'est le petit Parisien, répondit Cocardasse.
– Ah! celui-là, s'écria Passepoil avec un enthousiasme soudain, c'est le diable!
– Le petit Parisien? répétait-on à la ronde.
– Un nom que vous connaissez tous, mes maîtres… Il s'appelle le chevalier de Lagardère!
Il paraîtrait que les estafiers connaissaient tous ce nom, en effet, car il se fit parmi eux un grand silence.
– Je ne l'ai jamais rencontré, dit ensuite Saldagne.
– Tant mieux pour toi, mon bon, répliqua le Gascon; il n'aime pas les gens de ta tournure.
– C'est lui qu'on appelle le beau Lagardère? demanda Pinto.
– C'est lui, ajouta Faënza en baissant la voix, qui tua les trois prévôts flamands sous les murs de Senlis?
– C'est lui, voulut dire Joël de Jugan, qui…
Mais Cocardasse l'interrompit en prononçant avec emphase ces seuls mots:
– Il n'y a pas deux Lagardère!
III
– Les trois Philippe. —
L'unique fenêtre de la salle basse du cabaret de la Pomme-d'Adam donnait sur une sorte de glacis planté de hêtres, qui aboutissait aux douves de Caylus. Un chemin charretier traversait le bois et aboutissait à un pont de planches jeté sur les fossés, qui étaient très-profonds et très-larges.
Ils faisaient le tour du château de trois côtés, et s'ouvraient sur le vide au-dessus du Hachaz.
Depuis qu'on avait abattu les murs destinés à retenir l'eau, le desséchement s'était opéré de lui-même, et le sol des douves donnait par année deux magnifiques récoltes de foin destiné aux écuries du maître.
La seconde récolte venait d'être coupée. De l'endroit où se tenaient nos huit estafiers, on pouvait voir les faneurs qui mettaient le foin en bottes sous le pont.
A part l'eau qui manquait, les douves étaient restées intactes. Leur bord intérieur se relevait en pente roide jusqu'au glacis.
Il n'y avait qu'une seule brèche, pratiquée pour donner passage aux charrettes de foin. Elle aboutissait à ce chemin qui passait devant la fenêtre du cabaret.
Du rez-de-chaussée du château au fond de la douve, le rempart était percé de nombreuses meurtrières; mais il n'y avait qu'une ouverture capable de donner passage à une créature humaine: c'était une fenêtre basse située juste sous le pont fixe qui avait remplacé depuis longtemps le pont-levis.
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